Le financement participatif existe déjà sous forme de donation avec ou sans contrepartie (Kickstarter, KissKissBankBank), de crédit (Lending Club, Finsquare) ou d'investissement en capital (Seedrs, Wiseed). Aux États-Unis, une nouvelle venue, Chroma.fund, propose désormais une quatrième option : le partage de revenus.
Précisons d'emblée que, avec cette solution, les principes fondamentaux du crowdfunding sont inchangés. L'entrepreneur à la recherche d'un financement – jusqu'à 250 000 dollars – présente les détails de son projet (quel qu'il soit) sur la plate-forme de la startup. Les internautes peuvent alors apporter leurs contributions – à partir de 10 dollars, en général. Enfin, quand les versements cumulés atteignent le seuil fixé pour la campagne, les fonds sont effectivement transférés au demandeur.
En échange de son écot, le participant se voit offrir une perspective de « retour sur investissement », qui se concrétisera (si tout va bien) par une redistribution d'une partie des revenus générés par l'entreprise financée. Pour prendre un exemple, le projet « Baams Away » (visant la création d'un jeu en réalité virtuelle sur mobile) met en vente 3 000 « parts » valorisées 10 dollars chacune et représentant 50% des ventes brutes, jusqu'à un maximum de 3 fois le montant appelé (soit 90 000 dollars).
En pratique, une personne qui verse 10 dollars à la campagne devient propriétaire d'une de ces « parts » et peut, de ce fait, prétendre à 1/3 000 de la moitié du chiffre d'affaires généré par le jeu. Ces revenus lui seront payés chaque trimestre jusqu'à ce que leur total atteigne la limite de 30 dollars. Il faut ici noter que c'est justement sur ces mouvements de fonds que Chroma.fund fonde son modèle économique, via une commission de 5% (sachant que – pour ce prix – elle se charge de répartir les sommes dues entre les contributeurs individuels, pour le compte de la société soutenue).
Précisons d'emblée que, avec cette solution, les principes fondamentaux du crowdfunding sont inchangés. L'entrepreneur à la recherche d'un financement – jusqu'à 250 000 dollars – présente les détails de son projet (quel qu'il soit) sur la plate-forme de la startup. Les internautes peuvent alors apporter leurs contributions – à partir de 10 dollars, en général. Enfin, quand les versements cumulés atteignent le seuil fixé pour la campagne, les fonds sont effectivement transférés au demandeur.
En échange de son écot, le participant se voit offrir une perspective de « retour sur investissement », qui se concrétisera (si tout va bien) par une redistribution d'une partie des revenus générés par l'entreprise financée. Pour prendre un exemple, le projet « Baams Away » (visant la création d'un jeu en réalité virtuelle sur mobile) met en vente 3 000 « parts » valorisées 10 dollars chacune et représentant 50% des ventes brutes, jusqu'à un maximum de 3 fois le montant appelé (soit 90 000 dollars).
En pratique, une personne qui verse 10 dollars à la campagne devient propriétaire d'une de ces « parts » et peut, de ce fait, prétendre à 1/3 000 de la moitié du chiffre d'affaires généré par le jeu. Ces revenus lui seront payés chaque trimestre jusqu'à ce que leur total atteigne la limite de 30 dollars. Il faut ici noter que c'est justement sur ces mouvements de fonds que Chroma.fund fonde son modèle économique, via une commission de 5% (sachant que – pour ce prix – elle se charge de répartir les sommes dues entre les contributeurs individuels, pour le compte de la société soutenue).
Outre son approche originale du financement participatif (qui n'exclut d'ailleurs pas des options plus classiques), la solution de Chroma.fund possède une autre particularité notable : les « parts » acquises par les investisseurs – qu'elles représentent une dette sur les revenus à venir ou une fraction du capital – sont matérialisées par des « ChromaCoin », sortes de certificats virtuels enregistrés sur la « blockchain » de bitcoin, bénéficiant de la sorte de la sécurité et de l'inviolabilité du fameux registre distribué.
La nouveauté doit cependant être relativisée car, l'inscription des titres de propriété dans la « blockchain » n'est, à ce stade, qu'une manière de garantir l'intégrité des transactions d'investissement. Encore cette assurance ne vaut-elle que dans la mesure où tous les intervenants respectent leurs engagements. On est loin de la mise en œuvre de « contrats intelligents » qui, en théorie, permettraient d'automatiser toutes les opérations, de l'acquisition des « parts » jusqu'au versement des revenus…
Toujours est-il que Chroma.fund parvient à apporter un vent de fraîcheur dans le « crowdfunding », autant avec son modèle, qui pourra répondre aux besoins d'une certaine catégorie d'entrepreneurs et d'investisseurs, qu'avec son expérimentation autour de bitcoin, susceptible de déboucher sur d'autres innovations… Il reste seulement à regretter que sa plate-forme est exclusivement réservée aux résidents de l'Oregon !
La nouveauté doit cependant être relativisée car, l'inscription des titres de propriété dans la « blockchain » n'est, à ce stade, qu'une manière de garantir l'intégrité des transactions d'investissement. Encore cette assurance ne vaut-elle que dans la mesure où tous les intervenants respectent leurs engagements. On est loin de la mise en œuvre de « contrats intelligents » qui, en théorie, permettraient d'automatiser toutes les opérations, de l'acquisition des « parts » jusqu'au versement des revenus…
Toujours est-il que Chroma.fund parvient à apporter un vent de fraîcheur dans le « crowdfunding », autant avec son modèle, qui pourra répondre aux besoins d'une certaine catégorie d'entrepreneurs et d'investisseurs, qu'avec son expérimentation autour de bitcoin, susceptible de déboucher sur d'autres innovations… Il reste seulement à regretter que sa plate-forme est exclusivement réservée aux résidents de l'Oregon !
Information repérée sur le site de l'Atelier BNP Paribas (merci !)