À l'occasion de la Journée Internationale (des Droits) des Femmes ce 8 mars 2021 et tandis que la FinTech française accuse toujours un sérieux déficit de féminisation, je vous propose de découvrir 5 entrepreneuses d'exception, fondatrices de 3 startups parmi les plus prometteuses du moment, et qui, espérons-le, ouvriront la voie à beaucoup d'autres.
À la place d'honneur, omniprésente dans les médias hexagonaux, voici Diana Brondel. Inspirée par son expérience personnelle, Diana a imaginé avant tout le monde une banque pour les ados, Xaalys. Aujourd'hui, si elle suscite des tentatives de répliques, émanant aussi bien de jeunes pousses que d'établissements historiques, elle conserve un avantage précieux sur la concurrence émergente, ayant compris que le succès passera par la confiance des parents et pas uniquement par la séduction des enfants.
Dans leur parcours d'anciennes banquières, Aurélie Sergent et Tiffany Tinperman ont eu le loisir d'identifier les lacunes criantes des établissements traditionnels en matière de financement des PME. Avec Trésoria, elles apportent désormais un conseil en amont qui permet au chef d'entreprise d'anticiper ses besoins, de choisir le produit le plus adapté à sa situation et à son contexte et de le souscrire dans les meilleures conditions. Deux ans après son lancement, l'industrie n'a toujours pas perçu l'importance du concept !
Nouvelles venues dans le paysage puisque leur projet a démarré en 2020, nous terminerons ce tour d'horizon avec Jeanne Depond et Li Cai qui, à travers Lyanne, attaquent de front le problème numéro un de l'assurance : faire prendre conscience aux consommateurs des véritables enjeux d'une couverture adaptée à leur contexte, leur style de vie, leurs activités… Un défi immense et complexe pour un objectif essentiel, qu'elles veulent relever en combinant transparence et excellence de l'expérience utilisateur.
Je ne suis probablement pas le mieux placé pour juger, mais je ne pense pas que ces 5 femmes possèdent de super-pouvoir extraordinaire. Il me semble plutôt qu'elles se « contentent » d'ignorer les stéréotypes et elles se révèlent alors (au moins) aussi volontaires, déterminées, motivées, engagées, créatives, ambitieuses, audacieuses… que n'importe quel entrepreneur. C'est d'abord un état d'esprit qui préside au désir d'aventure que représente la création de startup et il n'a certainement pas de genre !
Clause de transparence : j'ai investi dans Trésoria.
5 héroïnes de la FinTech : Diana Brondel (Xaalys), Aurélie Sergent et Tiffany Tinperman (Trésoria), Jeanne Depond & Li Cai (Lyanne) |
Patrice
RépondreSupprimerJe te rejoins pleinement sur ce nouveau bel article. J'ai terminé avec succès un nouveau projet de migration dont les éléments moteurs furent une majorité de femmes exceptionnelles : toujours prêtes à avancer en portant des solutions simples et de bon sens. Certes j'ai pu aussi m'appuyer sur quelques hommes de bonne volonté, surtout des anciens, les jeunes ayant une fâcheuse tendance à des discussions de haute volée entre Caliméro et les cours de récréation d'une école maternelle 1ère année.
Dans les différentes (r)évolutions qui nous tendent les bras, sur quelque plan que ce soit, les femmes dans leur ensemble seront un facteur déterminant de leur réussite et de leur succès.