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jeudi 23 septembre 2010

J'adore mon Kindle

Amazon Kindle
Malgré quelques mésaventures de livraison (les services d'UPS sont toujours aussi déplorables en France), j'ai finir par recevoir fin août le Kindle qui m'a été offert par mes ex-collègues (encore merci à eux). Les presque deux mois d'attente m'ont permis de bénéficier de la toute nouvelle version du lecteur de livres électronique d'Amazon, ce qui a finalement compensé mon impatience et ma frustration...

Après quelques semaines d'utilisation, dont la lecture (passionnante) de "Empowered", je vous propose ici une petite revue des possibilités de cet appareil, qui m'a définitivement conquis. En préambule, je préciserai tout de même que mes habitudes de lecture influent sur mon avis, notamment sur deux aspects : je suis déjà lecteur de livres électroniques depuis une dizaine d'années (à l'époque sur mon Palm) et une forte proportion (plus de 50%) de mes lectures, électroniques ou non, est en anglais.

Prise en main

Dès l'ouverture du colis et malgré une lecture attentive de ses spécifications, le Kindle étonne par ses dimensions, à peine supérieures à celles d'un livre de poche mais beaucoup plus fin (8 mm), et son poids (232 g), équivalent à celui d'un livre de poche. La surface de l'écran est un peu petite, ce qui s'explique par la présence d'un clavier, indispensable (malheureusement) pour quelques opérations.

La "magie" du Kindle se révèle cependant à l'allumage, l'affichage étant réellement extraordinaire. Rappelons que la technologie utilisée est une "encre électronique", qui n'a rien de comparable aux écrans que nous connaissons sur les appareils électroniques classiques. Cet affichage monochrome (avec niveaux de gris) est idéal pour la lecture de livres et la qualité de lecture est réellement proche de celle d'un livre imprimé, par son apparence, sa finesse et son contraste.

Bibliothèque

Après enregistrement de son compte Amazon (une des opérations qui requièrent le clavier), le Kindle donne immédiatement accès à une boutique géante de livres électroniques, comprenant presque 500 000 titres en anglais (dont de nombreux gratuits), quoique certains ne soient pas disponibles en France. Immédiatement après l'achat, le livre choisi est téléchargé sur le lecteur, en quelques secondes, soit en WiFi soit, pour le modèle que j'ai, en 3G via un abonnement inclus avec l'appareil (et sans frais supplémentaires).

Une sélection de périodiques est également proposée en abonnement, mais elle est encore limitée (Le Monde est le seul journal français disponible à ce jour). Dans ce cas, chaque numéro est automatiquement chargé dès sa pulication sur le Kindle. Malheureusement, les illustrations sont exclues des versions électroniques en dehors des Etats-Unis.

La librairie d'Amazon n'est pas la seule source possible de lectures électroniques. Tout d'abord, le Kindle intègre un lecteur natif de documents au format PDF, dont la qualité de rendu est étonnante. Naturellement, l'affichage d'une page conçue pour un format A4 sur un petit écran donne un résultat illisible mais cette option peut tout de même être utile pour des documents PDF dont la mise en page est adaptée.

Le Kindle peut également lire des livres au format Mobipocket (sans DRM), assez répandu. Et, si on peut regretter que d'autres formats ne soient pas supportés nativement, l'utilisation d'un logiciel comme Calibre permet de convertir les formats les plus populaires, pour un résultat souvent proche de la perfection, notamment à partir de fichiers au standard ePub.

Pour tous les documents personnels, Amazon met à disposition de ses clients une adresse de messagerie dédiée qui permet de les transférer très simplement sur le Kindle (avec une option de conversion automatique de documents bureautiques). Cette adresse peut même être partagée avec ses amis, qui peuvent alors vous envoyer des livres directement (cette fonction est protégée, naturellement !). L'appareil peut aussi être connecté à un ordinateur personnel avec un câble USB fourni, et les transferts peuvent alors s'effectuer par une simple copie de fichiers.

A l'usage

En dehors de la qualité de lecture exceptionnelle, une des principales forces du Kindle est son autonomie. Grâce à la technologie d'affichage employée (qui consomme de l'électricité uniquement lors du changement de page), une charge peut offrir plusieurs semaines de fonctionnement, si on prend soin de désactiver les connexions sans fil lorsqu'elles ne sont pas utilisées.

En revanche, cette technologie est aussi le (petit) point faible de l'appareil : le passage d'une page à une autre se fait par une transition au noir, à laquelle il faut s'habituer. Je dois également signaler que si, en temps normal, la réactivité est tout à fait acceptable (moins de 2 secondes pour afficher une page), le logiciel du Kindle comporte quelques bugs qui peuvent parfois le rendre extrêmement lent. Dans ce cas, une réinitialisation complète (mais sans perte de données) est la seule solution que j'aie pu trouver.

Et aussi...

En complément de la simple lecture de livres, le Kindle dispose de quelques fonctions "accessoires" :
  • La possibilité de "marquer" des passages dans les livres lus et d'y ajouter des annotations.
  • Le partage "social" des passages surlignés, qui permet de signaler (en option) dans chaque livre les extraits les plus populaires parmi la communauté des utilisateurs.
  • La présence de deux dictionnaires (anglais et américain), accessibles directement depuis les livres (les définitions d'un mot sélectionné apparaissent automatiquement en bas de page).
  • Un navigateur web, pour une utilisation occasionnelle (malgré sa qualité, l'affichage du Kindle n'est pas adapté à cet usage et, de plus, l'accès web n'est possible qu'en WiFi).

Conclusions

Le Kindle mérite largement le succès qu'il rencontre aux Etats-Unis et je pense l'utiliser pour la majorité de mes lectures (en attendant une bibliothèque francophone). Pour un usage professionnel, j'envisage déjà quelques cas où il me rendra service, pour un accès rapide à certains documents.

Mais de là à imaginer une possible généralisation de ce type de lecteurs en entreprise, il reste du chemin à parcourir. Il faudra tout d'abord populariser l'adoption des documents au format électronique (et pas uniquement pour les imprimer). Les champions du Green IT ont encore du travail devant eux !

2 commentaires:

  1. J'ai fouille Internet mais je ne trouve pas reponse a ma question. Je suis interesse par l'achat d'un Kindle 3 car j'achete essentiellement des livres en Anglais sur Amazon. Par contre, je lis un peu partout qu'il faut une carte bancaire Americaine pour pouvoir downloader des livres apres l'achat d'un Kindle. Est-ce encore le cas? Je n'arrive pas a avoir une reponse definitive sur le sujet. Je compte acheter mon kindle avec ma carte francaise et compte bien acheter des livres avec celle-ci egalement.

    Merci pour votre aide !

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  2. Il n'y a aucun problème à acheter des livres avec une carte bancaire française...

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