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dimanche 12 février 2012

Brèves : BNP Paribas, PayPal, Google Wallet...

Ma dernière série de brèves remonte à presqu'un mois et les "petites" nouvelles se sont accumulées depuis. En voici une sélection plutôt hétéroclite, parmi les plus récentes.


Foursquare
Depuis l'ouverture du "premier" compte Twitter de SAV d'une banque française, BNP Paribas cherche à développer sa "couverture" des médias sociaux. Il n'est donc pas surprenant de retrouver la marque sur Foursquare, même si le service de "géolocalisation sociale" peine encore à trouver son public dans l'hexagone.

Il ne s'agit cependant pour l'instant que d'une présence a minima, permettant aux utilisateurs de Foursquare d'y découvrir les agences de la banque, sans beaucoup plus d'information ni aucune promotion associée. On se demanderait presque si l'initiative émane réellement, et officiellement, de la banque...


PayPal
Toujours en pleine vague exploratoire, PayPal se lance dans une expérimentation de commerce mobile, à mi-chemin entre ses velléités récentes d'envahir le commerce physique et son modèle historique de paiement en ligne, rappelant le précédent du supermarché virtuel de Tesco-Homeplus en Corée du Sud.

La startup a ainsi installé dans une quinzaine de stations du métro de Singapour des panneaux publicitaires proposant des offres spéciales. Pour passer commande, il suffit au consommateur de lire sur son téléphone mobile le QR code de la promotion souhaitée, avec n'importe quelle application compatible, puis de confirmer l'achat et le paiement. La beauté du système ? Aucune infrastructure spécifique n'est nécessaire, ni du côté du commerçant ni de celui de l'acheteur.


Google Wallet
Depuis quelques jours, la toile mondiale frémit des conséquences possibles d'une faille de sécurité découverte dans Google Wallet, l'application de paiement mobile du géant de l'internet. L'incident est sérieux, puisqu'il s'avère possible de retrouver assez aisément le code PIN protégeant le porte-monnaie virtuel, mais les enjeux sous-jacents sont tout aussi intéressants à analyser.

En effet, la faille n'est possible que parce que la gestion du code PIN et sa vérification à l'ouverture de l'application ne sont pas prises en charge par l'élément de sécurité du téléphone, qui pourrait en assurer une protection sérieuse. Or il semblerait qu'actuellement le principal facteur de résistance à cette option est le transfert de responsabilité qui l'accompagnerait automatiquement, de Google vers l'émetteur du moyen de paiement, mais que les banques ne sont pas forcément prêtes à accepter.


İşbank
En installant 3 400 lecteurs de veines des doigts dans son réseau (2 400 sur GAB et 1 000 en agence), la banque turque İşbank se positionne d'emblée comme le leader européen de la sécurité biométrique. Et il ne s'agit que d'un début puisque des expérimentations sont en cours pour déployer le système au niveau des terminaux de paiement des commerçants.

Outre le haut niveau de sécurité apporté par le dispositif biométrique, un autre bénéfice important pour les consommateurs est de leur permettre de réaliser des transactions sans carte.

C'est Hitachi, fort de son expérience de l'installation de 75 000 des GABs biométriques japonais, qui a fourni le matériel à İşbank.

Inutile de rêver ou de créer la polémique : le système n'est pas réplicable en France en l'état actuel des préconisations de la CNIL (qui, pour simplifier, rejettent, sauf exception justifiée, le stockage centralisé de données biométriques).


ionGrid
Les entreprises confrontées au "phénomène iPad" sont toutes à la recherche de solutions pour permettre à leurs employés (et, souvent, à leurs dirigeants) d'utiliser leur tablette pour réaliser leurs tâches professionnelles, sans compromettre la sécurité de l'information. S'il n'est question que d'accéder à des documents, la plate-forme "Nexus" de la jeune pousse ionGrid constitue une option à considérer.

Combinant une application mobile et un module "serveur" installé dans les murs de l'entreprise, Nexus permet aux collaborateurs de consulter (mais, apparemment, pas de modifier) les documents bureautiques et PDF sans qu'ils soient jamais stockés sur l'iPad et donc sans risque qu'ils tombent entre les "mauvaises" mains.

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