Tout doucement, l'idée d'offrir des services aux développeurs d'applications sous forme d'APIs ("interfaces de programmation applicative") fait son chemin dans les banques. Né officiellement en 2012 dans 2 enseignes françaises, Crédit Agricole et Axa Banque, le concept est d'ailleurs dorénavant reconnu comme une tendance de fond par les analystes.
Or, si les initiatives étaient jusqu'à maintenant focalisées sur la cible des particuliers, il n'a pas échappé à quelques observateurs que les interactions avec leur banque étaient aussi source de frustration (probablement même encore plus) pour les entreprises et que l'automatisation d'un certain nombre de tâches répétitives, aujourd'hui réalisables uniquement manuellement, représentait certainement une opportunité à explorer. C'est le pari que fait "Standard Treasury".
Dans une logique proche de celle de l'"Open Bank Project" pour le grand public (sans la dimension open source), l'offre de la startup se matérialise par une plate-forme exposant, dans un format standardisé, un ensemble de services bancaires essentiels pour une entreprise : gestion des transferts (ACH), exécution de transactions de change, ouverture et fermeture de compte… D'un point de vue opérationnel, la société prend en charge l'intégration avec les systèmes de la banque et facture à cette dernière une redevance mensuelle pour le service.
A qui ce produit peut-il être utile ? Prenons le cas d'une société proposant une solution d'intermédiation à des professionnels (par exemple une place de marché) : lorsqu'elle doit verser des fonds à ses utilisateurs, plutôt que de devoir passer par un logiciel spécialisé pour réaliser des virements en masse, une "simple" intégration des APIs dans ses systèmes suffira à réaliser les paiements. Ou, pour une entreprise internationale, il pourra s'agir d'automatiser les transferts de trésorerie entre les différents pays où elle est implantée.
Au-delà de ces illustrations ponctuelles et comme dans le cas des approches pour les particuliers, "Standard Treasury" peut aussi envisager que ses APIs deviennent un vecteur de création – ou, à tout le moins, d'enrichissement – de nouvelles applications financières pour les entreprises. Dans tous les cas, le potentiel est suffisamment attractif pour que plusieurs banques se montrent intéressées, dont 2 au sein du top 10 américain, et que la startup espère en conquérir 2 à 4 d'ici à la fin de l'année.
Les services offerts aux entreprises en 2013 sont quasiment les mêmes qu'il y a quarante ans, alors que, entre temps, le monde a évolué, tout comme les attentes des clients. Malheureusement, même pour les établissements qui perçoivent le besoin de moderniser leurs modèles, les systèmes informatiques historiques actuellement en place constituent un handicap majeur. La promesse de "Standard Treasury" est d'introduire une approche "Silicon Valley" dans ce monde sclérosé, tout en prenant en compte ses multiples contraintes et exigences (que ses co-fondateurs connaissent bien).
A lire aussi à propos de "Standard Treasury", ce billet du blog de ProgrammableWeb.
Or, si les initiatives étaient jusqu'à maintenant focalisées sur la cible des particuliers, il n'a pas échappé à quelques observateurs que les interactions avec leur banque étaient aussi source de frustration (probablement même encore plus) pour les entreprises et que l'automatisation d'un certain nombre de tâches répétitives, aujourd'hui réalisables uniquement manuellement, représentait certainement une opportunité à explorer. C'est le pari que fait "Standard Treasury".
Dans une logique proche de celle de l'"Open Bank Project" pour le grand public (sans la dimension open source), l'offre de la startup se matérialise par une plate-forme exposant, dans un format standardisé, un ensemble de services bancaires essentiels pour une entreprise : gestion des transferts (ACH), exécution de transactions de change, ouverture et fermeture de compte… D'un point de vue opérationnel, la société prend en charge l'intégration avec les systèmes de la banque et facture à cette dernière une redevance mensuelle pour le service.
A qui ce produit peut-il être utile ? Prenons le cas d'une société proposant une solution d'intermédiation à des professionnels (par exemple une place de marché) : lorsqu'elle doit verser des fonds à ses utilisateurs, plutôt que de devoir passer par un logiciel spécialisé pour réaliser des virements en masse, une "simple" intégration des APIs dans ses systèmes suffira à réaliser les paiements. Ou, pour une entreprise internationale, il pourra s'agir d'automatiser les transferts de trésorerie entre les différents pays où elle est implantée.
Au-delà de ces illustrations ponctuelles et comme dans le cas des approches pour les particuliers, "Standard Treasury" peut aussi envisager que ses APIs deviennent un vecteur de création – ou, à tout le moins, d'enrichissement – de nouvelles applications financières pour les entreprises. Dans tous les cas, le potentiel est suffisamment attractif pour que plusieurs banques se montrent intéressées, dont 2 au sein du top 10 américain, et que la startup espère en conquérir 2 à 4 d'ici à la fin de l'année.
Les services offerts aux entreprises en 2013 sont quasiment les mêmes qu'il y a quarante ans, alors que, entre temps, le monde a évolué, tout comme les attentes des clients. Malheureusement, même pour les établissements qui perçoivent le besoin de moderniser leurs modèles, les systèmes informatiques historiques actuellement en place constituent un handicap majeur. La promesse de "Standard Treasury" est d'introduire une approche "Silicon Valley" dans ce monde sclérosé, tout en prenant en compte ses multiples contraintes et exigences (que ses co-fondateurs connaissent bien).
A lire aussi à propos de "Standard Treasury", ce billet du blog de ProgrammableWeb.
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