L'ukrainienne PrivatBank nous avait déjà proposé une démonstration vidéo de ce que pourraient être des services bancaires vus à travers les "Google Glass™", le gestionnaire d'investissements américain Fidelity présente maintenant ce qui est, je crois, la première application financière réelle pour les lunettes connectées.
Comme il se doit pour une démarche prospective, c'est la structure d'innovation de l'établissement ("Fidelity Labs") qui est à l'origine de cette expérimentation, dans le cadre du pré-programme développeur de Google. Il faut néanmoins préciser que, pour l'instant, le service offert reste extrêmement limité puisqu'il permet uniquement de recevoir sur les lunettes les valeurs des principaux indices boursiers (Dow Jones, S&P 500…), à la clôture des marchés.
D'autres idées sont néanmoins déjà en cours d'évaluation et Fidelity a même réalisé une vidéo afin de les exposer aux internautes, en profitant au passage pour leur demander leur avis sur les possibilités d'utilisation des "Google Glass™". On ne découvrira rien de révolutionnaire dans cette esquisse préliminaire mais quelques séquences retiennent tout de même l'attention, à l'image de la connexion au compte par l'énoncé (vocal, évidemment) d'une phrase-clé, servant à identifier et authentifier le client (vraisemblablement par un moyen biométrique, en sus de la reconnaissance vocale).
Comme il se doit pour une démarche prospective, c'est la structure d'innovation de l'établissement ("Fidelity Labs") qui est à l'origine de cette expérimentation, dans le cadre du pré-programme développeur de Google. Il faut néanmoins préciser que, pour l'instant, le service offert reste extrêmement limité puisqu'il permet uniquement de recevoir sur les lunettes les valeurs des principaux indices boursiers (Dow Jones, S&P 500…), à la clôture des marchés.
D'autres idées sont néanmoins déjà en cours d'évaluation et Fidelity a même réalisé une vidéo afin de les exposer aux internautes, en profitant au passage pour leur demander leur avis sur les possibilités d'utilisation des "Google Glass™". On ne découvrira rien de révolutionnaire dans cette esquisse préliminaire mais quelques séquences retiennent tout de même l'attention, à l'image de la connexion au compte par l'énoncé (vocal, évidemment) d'une phrase-clé, servant à identifier et authentifier le client (vraisemblablement par un moyen biométrique, en sus de la reconnaissance vocale).
Pour le reste, les services envisagés veulent d'abord mettre à profit les opportunités d'information en temps réel, avec, notamment, un accès immédiat et personnalisé à l'actualité ou encore des notifications lors d'événements survenant sur le compte de l'utilisateur (par exemple l'exécution d'un ordre) ou relatifs à ses sujets de prédilection. Au chapitre des gadgets amusants, on notera l'option permettant d'obtenir la valeur d'un titre à partir de l'image du logo de la société...
Alors que la mise sur le marché des "Google Glass™" est annoncée pour la fin de l'année, nul ne peut aujourd'hui en prédire le succès. Cependant, il ne fait presque aucun doute que, sous cette forme ou sous une autre, l'informatique "sur soi" ("wearable computing") représente l'avenir des technologies mobiles. En conséquence, les entreprises qui ont déjà vu exploser l'adoption de leurs applications pour smartphones ne peuvent pas s'intéresser trop tôt à cette future génération de technologies.
Et la découverte est d'autant plus urgente que la difficulté à appréhender ces nouveaux supports s'accroît. Car, même si cela constituait alors une erreur, il restait possible de répliquer sur un téléphone les services créés pour le web. Avec les lunettes interactives (comme avec une montre), une telle approche devient impossible : il faut repenser entièrement l'expérience utilisateur, pour une interface (vocale et en réalité augmentée) radicalement différente et pour un usage dans des conditions incomparables, qui requerront, entre autres, une prise en compte approfondie du contexte.
Alors que la mise sur le marché des "Google Glass™" est annoncée pour la fin de l'année, nul ne peut aujourd'hui en prédire le succès. Cependant, il ne fait presque aucun doute que, sous cette forme ou sous une autre, l'informatique "sur soi" ("wearable computing") représente l'avenir des technologies mobiles. En conséquence, les entreprises qui ont déjà vu exploser l'adoption de leurs applications pour smartphones ne peuvent pas s'intéresser trop tôt à cette future génération de technologies.
Et la découverte est d'autant plus urgente que la difficulté à appréhender ces nouveaux supports s'accroît. Car, même si cela constituait alors une erreur, il restait possible de répliquer sur un téléphone les services créés pour le web. Avec les lunettes interactives (comme avec une montre), une telle approche devient impossible : il faut repenser entièrement l'expérience utilisateur, pour une interface (vocale et en réalité augmentée) radicalement différente et pour un usage dans des conditions incomparables, qui requerront, entre autres, une prise en compte approfondie du contexte.
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