Parmi les grandes tendances technologiques en vogue, le monde des objets connectés (qualifié aussi d'"internet des objets", voire d'"internet de tout" pour Gartner) figure en bonne place dans tous les palmarès récents. Tandis que les institutions financières ont souvent tendance à considérer qu'elles ne sont pas concernées, BPCE cherche à en comprendre les implications possibles pour ses métiers.
La démarche retenue pour ce faire est plutôt originale : 8 collaborateurs vont pouvoir utiliser quelques-uns ce ces objets (fournis par la FNAC) pendant une dizaine de jours, dans leur vie quotidienne. Ces testeurs auront ensuite l'occasion de relater leur expérience, présenter leurs impressions et, le cas échéant, évoquer leurs idées d'applications de ces appareils dans un contexte bancaire, à l'occasion d'un événement interne dédié à l'innovation.
Dans une logique de prospective, la réflexion semble volontairement débridée. Ainsi, au-delà de l'inévitable montre connectée (et en l'absence des "Google Glass", toujours réservées à des tests privés), certains objets choisis pour l'expérimentation sont a priori très éloignés du champ "normal" de l'activité financière, notamment ceux qui touchent à la "quantification de soi" (bracelet UP de Jawbone, pèse-personne "intelligent" Smart Body Analyzer...) ou encore le capteur pour plante verte de Koubachi.
De fait, l'objectif réel de BPCE n'est donc probablement pas tant d'imaginer les applications directes pour la banque de ces différents accessoires que d'amener les collaborateurs à s'interroger en profondeur sur l'avenir de leur métier. En effet, les technologies émergentes sont aujourd'hui adoptées très rapidement par les consommateurs, transformant radicalement leurs comportements et remodelant leurs attentes vis-à-vis des entreprises.
Ces dernières sont alors contraintes de rompre avec leurs modes de fonctionnement historiques (notamment au niveau des systèmes d'information) afin de prendre en compte la nouvelle donne permanente qu'imposent leurs clients. Et, fort logiquement, rien ne vaut une immersion dans la peau des futurs individus connectés pour comprendre la nature des changements qui interviendront et mieux appréhender leurs impacts.
En conclusion, il ne faut certes pas attendre de miracles de la démarche de BPCE, mais la transition globale de l'entreprise vers une indispensable culture d'innovation promettant d'être longue et difficile (comme dans la plupart des institutions financières), l'urgence immédiate est de multiplier les petits pas dans la bonne direction. Celui-ci en est un, et il sort incontestablement de l'ordinaire…
La démarche retenue pour ce faire est plutôt originale : 8 collaborateurs vont pouvoir utiliser quelques-uns ce ces objets (fournis par la FNAC) pendant une dizaine de jours, dans leur vie quotidienne. Ces testeurs auront ensuite l'occasion de relater leur expérience, présenter leurs impressions et, le cas échéant, évoquer leurs idées d'applications de ces appareils dans un contexte bancaire, à l'occasion d'un événement interne dédié à l'innovation.
Dans une logique de prospective, la réflexion semble volontairement débridée. Ainsi, au-delà de l'inévitable montre connectée (et en l'absence des "Google Glass", toujours réservées à des tests privés), certains objets choisis pour l'expérimentation sont a priori très éloignés du champ "normal" de l'activité financière, notamment ceux qui touchent à la "quantification de soi" (bracelet UP de Jawbone, pèse-personne "intelligent" Smart Body Analyzer...) ou encore le capteur pour plante verte de Koubachi.
De fait, l'objectif réel de BPCE n'est donc probablement pas tant d'imaginer les applications directes pour la banque de ces différents accessoires que d'amener les collaborateurs à s'interroger en profondeur sur l'avenir de leur métier. En effet, les technologies émergentes sont aujourd'hui adoptées très rapidement par les consommateurs, transformant radicalement leurs comportements et remodelant leurs attentes vis-à-vis des entreprises.
Ces dernières sont alors contraintes de rompre avec leurs modes de fonctionnement historiques (notamment au niveau des systèmes d'information) afin de prendre en compte la nouvelle donne permanente qu'imposent leurs clients. Et, fort logiquement, rien ne vaut une immersion dans la peau des futurs individus connectés pour comprendre la nature des changements qui interviendront et mieux appréhender leurs impacts.
En conclusion, il ne faut certes pas attendre de miracles de la démarche de BPCE, mais la transition globale de l'entreprise vers une indispensable culture d'innovation promettant d'être longue et difficile (comme dans la plupart des institutions financières), l'urgence immédiate est de multiplier les petits pas dans la bonne direction. Celui-ci en est un, et il sort incontestablement de l'ordinaire…
BPCE a publié un petit compte-rendu de son expérience sur les objets connectés.
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