Qu'ils aient pour objectif de créer les services de demain ou de détecter les talents cachés, internes ou externes, les hackathons sont rapidement devenus un instrument incontournable de l'innovation dans les institutions financières. La maturité aidant, les thèmes abordés deviennent progressivement plus audacieux.
2014 a été indiscutablement marquée par un formidable engouement pour ce style d'événement. Nous avons pu notamment suivre les initiatives d'AXA, Crédit Mutuel Arkéa, Société Générale, BNP Paribas, Banque Populaire, pour n'en citer que quelques-unes. En ce début d'année 2015, deux banques se lancent – plus ou moins pour la première fois – dans cet exercice toujours passionnant : Crédit Agricole S.A. et Ulster Bank (filiale de RBS). Cependant, leurs approches soulignent une évolution remarquable.
Pour la banque verte, son hackathon, animé par l'incontournable BeMyApp, s'intitule « Game the bank ». Comme son nom l'indique, il n'y sera pas question d'applications de gestion de comptes. L'objectif est en effet de concevoir des jeux – sérieux ou non – autour de l'univers de la finance. Pour ce faire, les participants pourront s'appuyer sur des outils spécialisés (par exemple Unity 3D ou Löve) mais également, s'ils le souhaitent, sur l'API ouverte du Crédit Agricole, qui donne accès – en toute sécurité – aux transactions des clients et à l'exécution de virements.
Le concours « Mobile Banking Factory » organisé par le CA Store en 2014 – et dont le lauréat avait présenté une magnifique application ludique (« Casto Fly »), basée sur un concept proche de Candy Crush – constitue probablement une inspiration forte pour cette session. Cette fois, les réalisations seront mesurées autant sur leur caractère innovant et leur potentiel de commercialisation que sur leur « jouabilité ». Le jury, composé pour moitié de banquiers et pour moitié de professionnels du jeu, sera garant de cet équilibre.
Fidèle à son habitude (et, probablement, à son désir de « peupler » le CA Store), le Crédit Agricole confirme encore une fois son ambition de concrétiser les projets qui verront le jour pendant les 48 heures du hackathon. Dans cette perspective, en sus des récompenses relativement classiques réservées aux 3 meilleures équipes, un prix « incubateur » offrira une opportunité unique de consacrer 2 mois, avec un accompagnement dédié, à la finalisation d'une solution, en vue de sa commercialisation.
2014 a été indiscutablement marquée par un formidable engouement pour ce style d'événement. Nous avons pu notamment suivre les initiatives d'AXA, Crédit Mutuel Arkéa, Société Générale, BNP Paribas, Banque Populaire, pour n'en citer que quelques-unes. En ce début d'année 2015, deux banques se lancent – plus ou moins pour la première fois – dans cet exercice toujours passionnant : Crédit Agricole S.A. et Ulster Bank (filiale de RBS). Cependant, leurs approches soulignent une évolution remarquable.
Pour la banque verte, son hackathon, animé par l'incontournable BeMyApp, s'intitule « Game the bank ». Comme son nom l'indique, il n'y sera pas question d'applications de gestion de comptes. L'objectif est en effet de concevoir des jeux – sérieux ou non – autour de l'univers de la finance. Pour ce faire, les participants pourront s'appuyer sur des outils spécialisés (par exemple Unity 3D ou Löve) mais également, s'ils le souhaitent, sur l'API ouverte du Crédit Agricole, qui donne accès – en toute sécurité – aux transactions des clients et à l'exécution de virements.
Le concours « Mobile Banking Factory » organisé par le CA Store en 2014 – et dont le lauréat avait présenté une magnifique application ludique (« Casto Fly »), basée sur un concept proche de Candy Crush – constitue probablement une inspiration forte pour cette session. Cette fois, les réalisations seront mesurées autant sur leur caractère innovant et leur potentiel de commercialisation que sur leur « jouabilité ». Le jury, composé pour moitié de banquiers et pour moitié de professionnels du jeu, sera garant de cet équilibre.
Fidèle à son habitude (et, probablement, à son désir de « peupler » le CA Store), le Crédit Agricole confirme encore une fois son ambition de concrétiser les projets qui verront le jour pendant les 48 heures du hackathon. Dans cette perspective, en sus des récompenses relativement classiques réservées aux 3 meilleures équipes, un prix « incubateur » offrira une opportunité unique de consacrer 2 mois, avec un accompagnement dédié, à la finalisation d'une solution, en vue de sa commercialisation.
L'autre manifestation du moment est double, puisque le désormais traditionnel « Hack / Make the Bank », co-organisé par les allemands de l'« Open Bank Project » et l'irlandaise Ulster Bank, se déroulera successivement à Dublin et à Belfast, à 2 semaines d'intervalle. Là encore, au-delà du mot d'ordre général intimant de « contribuer à rendre l'établissement plus agile et plus ouvert à l'horizon 2020 », les défis lancés aux participants, extrêmement diversifiés, sortent pour la plupart de l'ordinaire.
Ainsi, outre la volonté de répondre aux enjeux du XXIème siècle, dont les principaux concernent la rapidité et la facilité d'utilisation, les idées clés de la compétition englobent la banque utile (offrant des services non bancaires), l'inclusion financière (intégrant des exigences de transparence et d'engagement), les usages des nouveaux objets numériques (des smartphones aux drones) ou bien, ici aussi, l'introduction de principes ludiques dans la relation client. Enfin, une mention spéciale est adressée à toutes les solutions susceptibles de « réellement ennuyer Ulster Bank » !
Cette dernière sollicitation reflète finalement tout l'intérêt des hackathons, en tout cas lorsque leur cible est, comme ici, de stimuler la créativité et faire émerger de véritables innovations. À quoi servirait de faire appel à des talents extérieurs afin de réinventer ce que les équipes internes savent déjà (à peu près) faire ? Il est bien plus excitant de capitaliser sur leur enthousiasme pour repousser les limites et imaginer des modèles totalement différents, que les collaborateurs trop profondément immergés dans leur quotidien ne peuvent concevoir.
Créer des jeux capables de faire appréhender la banque autrement aux consommateurs ou développer les applications qui, demain, concurrenceront les acteurs historiques ou exposeront au grand jour leurs carences et leurs faiblesses, voilà des thématiques qui peuvent vraiment faire changer les vieilles institutions ! Et il faut admirer le Crédit Agricole et Ulster Bank, qui osent se remettre en question de la sorte…
Ainsi, outre la volonté de répondre aux enjeux du XXIème siècle, dont les principaux concernent la rapidité et la facilité d'utilisation, les idées clés de la compétition englobent la banque utile (offrant des services non bancaires), l'inclusion financière (intégrant des exigences de transparence et d'engagement), les usages des nouveaux objets numériques (des smartphones aux drones) ou bien, ici aussi, l'introduction de principes ludiques dans la relation client. Enfin, une mention spéciale est adressée à toutes les solutions susceptibles de « réellement ennuyer Ulster Bank » !
Cette dernière sollicitation reflète finalement tout l'intérêt des hackathons, en tout cas lorsque leur cible est, comme ici, de stimuler la créativité et faire émerger de véritables innovations. À quoi servirait de faire appel à des talents extérieurs afin de réinventer ce que les équipes internes savent déjà (à peu près) faire ? Il est bien plus excitant de capitaliser sur leur enthousiasme pour repousser les limites et imaginer des modèles totalement différents, que les collaborateurs trop profondément immergés dans leur quotidien ne peuvent concevoir.
Créer des jeux capables de faire appréhender la banque autrement aux consommateurs ou développer les applications qui, demain, concurrenceront les acteurs historiques ou exposeront au grand jour leurs carences et leurs faiblesses, voilà des thématiques qui peuvent vraiment faire changer les vieilles institutions ! Et il faut admirer le Crédit Agricole et Ulster Bank, qui osent se remettre en question de la sorte…
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