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dimanche 22 février 2015

Seed, la banque « Simple » pour les entreprises

Seed
Si la révolution numérique a donné naissance à des banques d'un nouveau genre, celles-ci ciblent généralement les besoins du grand public. À l'inverse, deux anciens de Simple – une pionnière parmi ces « néo-banques » – préparent maintenant le lancement d'un établissement qui veut apporter la disruption aux entreprises : Seed.

Dans la présentation de leur vision, ses fondateurs dressent un triste – mais réaliste – état des lieux du système bancaire actuel (applicable universellement bien qu'il concerne ici les États-Unis). D'une part, les grandes institutions financières n'ont à proposer aux entrepreneurs que des solutions standardisées, reposant sur des outils informatiques dépassés et s'accompagnant d'un service client déficient. En face, les établissements communautaires (notamment les « credit unions »),  historiquement proches de leurs clients, ne parviennent pas à suivre le rythme des évolutions technologiques.

Alors, pour accompagner les entreprises à l'ère numérique, Seed se propose de leur offrir une plate-forme à l'état de l'art, moderne, efficace et sécurisée. Pour atteindre cet objectif et devenir ainsi la banque communautaire du 21ème siècle, la jeune pousse mise sur la qualité de service, le design et la technologie. Et, comme toutes les startups de la FinTech, elle promet des coûts réduits (dont la gratuité des prestations courantes), rendus possibles par une optimisation de ses infrastructures et de ses processus.

Page d'accueil Seed

Aux côtés d'une plate-forme web et mobile conçue d'emblée pour un accès simple, immédiat, en tout lieu et à tout instant, évitant les habituelles lourdeurs administratives des souscriptions, la solution est avant tout construite autour d'APIs (interfaces de programmation applicative), permettant à chaque utilisateur de l'adapter précisément à ses besoins, en l'intégrant à ses processus internes et à son outillage existant. Disponibles dès aujourd'hui, les interfaces publiées prennent en charge la gestion des utilisateurs et différents types de transferts de fonds.

Seed ne s'en tiendra toutefois pas à la mise à disposition de ses propres produits : à terme, les clients bénéficieront d'un accès tout aussi transparent à divers produits d'autres fournisseurs (crédit, assurance…), à travers une place de marché intégrée à la plate-forme. À ce stade, les capacités de personnalisation de l'offre atteindront leur point culminant, laissant aux entreprises la liberté d'utiliser, à leur convenance et selon les conditions qu'elles fixent elles-mêmes, les services financiers de leur choix, correspondant au mieux à leurs exigences.

La perspective d'un accès généralisé à la banque par APIs peut certes sembler futuriste. En attendant qu'il devienne la norme (ce qui pourrait cependant être plus rapide qu'on ne le pense), la startup sait parfaitement jouer d'arguments de séduction immédiats, entre ses coûts réduits et sa garantie fédérale à hauteur de 50 millions de dollars. De la sorte, l'utilisation des interfaces pourra commencer à se répandre parmi les premiers clients conquis et en faire progressivement un avantage concurrentiel inédit…

1 commentaire:

  1. Enfin !
    Après les particuliers, la banque digitale va toucher les pros !
    Rappelons que les particuliers n'attendent rien de leur banque et ne sont pas prêts à payer alors que les pros ont des gros besoins totalement insatisfaits et sont habitués à payer

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