L'australienne Bendigo Bank est décidément portée sur les initiatives en faveur des associations à vocation sociale ou caritative. Dans ce registre, son système de paiement mobile Redy – que je découvrais le mois dernier – fait en effet pâle figure par rapport au compte bancaire « act. », développé avec une organisation à but non lucratif.
À la base, le concept en question est finalement assez proche de celui dont émanent les établissements coopératifs ou communautaires (parmi lesquels compte la Bendigo Bank). La grande différence est que, avec « act. », les profits générés ne sont pas rendus aux sociétaires, ils sont distribués à des projets bénéfiques pour la société ou pour la planète. Pour satisfaire cette ambition, l'approche retenue consiste à combiner offre bancaire (presque) classique, monnaie virtuelle et plate-forme de crowdfunding.
Nous avons donc, d'un côté, les « activistes », clients de la banque accumulant des « impact dollars ». Ces derniers sont des unités de monnaie virtuelle attribuées – selon un barème prédéfini – pour chacune des transactions réalisées, du paiement par carte à l'emprunt immobilier en passant par le prêt personnel, ou encore en fonction de l'encours moyen du compte courant ou d'épargne. En face, les « activateurs » présentent leurs demandes de soutien sous le format habituel de la finance participative.
À la base, le concept en question est finalement assez proche de celui dont émanent les établissements coopératifs ou communautaires (parmi lesquels compte la Bendigo Bank). La grande différence est que, avec « act. », les profits générés ne sont pas rendus aux sociétaires, ils sont distribués à des projets bénéfiques pour la société ou pour la planète. Pour satisfaire cette ambition, l'approche retenue consiste à combiner offre bancaire (presque) classique, monnaie virtuelle et plate-forme de crowdfunding.
Nous avons donc, d'un côté, les « activistes », clients de la banque accumulant des « impact dollars ». Ces derniers sont des unités de monnaie virtuelle attribuées – selon un barème prédéfini – pour chacune des transactions réalisées, du paiement par carte à l'emprunt immobilier en passant par le prêt personnel, ou encore en fonction de l'encours moyen du compte courant ou d'épargne. En face, les « activateurs » présentent leurs demandes de soutien sous le format habituel de la finance participative.
Les clients peuvent ainsi contribuer aux projets qui les séduisent, en leur apportant leur pécule virtuel, transformés alors en dollars bien réels (à parité). En complément, tout le monde, « activiste » ou simple « supporter » (sans compte « act. ») peut également verser des fonds directement, avec une carte bancaire. Occasionnellement, un individu ou une organisation a la possibilité supplémentaire de s'associer à une campagne qui lui tient spécialement à cœur et s'engager à doubler les dotations des internautes.
Cette idée originale est issue d'une collaboration elle-même un peu particulière, entre une institution financière, Bendigo Bank, et un regroupement d'associations australiennes, Community 21, dont les 20 membres fondateurs ont chacun investi 20 000 dollars pour lancer l'aventure, en 2001. Outre « act. », le fruit de ce mariage étonnant – baptisé « Community Sector Banking » – met à disposition des organisations à but non lucratif un ensemble de services adaptés à leurs besoins.
La plate-forme « act. » recense actuellement une petite vingtaine d'appels à financement (pour des montants s'étageant de 200 dollars à plus de 5 000 dollars), dont 4 actifs à ce jour. Ce nombre peut sembler faible mais il est à peu près en ligne avec l'objectif, fixé initialement [PDF], de présenter 6 à 8 projets par mois. Sur les campagnes terminées, le taux de succès atteint environ 50%, ce qui semble valider le modèle. Et voilà une banque qui peut affirmer, sans contestation possible, œuvrer pour le bien public…
Cette idée originale est issue d'une collaboration elle-même un peu particulière, entre une institution financière, Bendigo Bank, et un regroupement d'associations australiennes, Community 21, dont les 20 membres fondateurs ont chacun investi 20 000 dollars pour lancer l'aventure, en 2001. Outre « act. », le fruit de ce mariage étonnant – baptisé « Community Sector Banking » – met à disposition des organisations à but non lucratif un ensemble de services adaptés à leurs besoins.
La plate-forme « act. » recense actuellement une petite vingtaine d'appels à financement (pour des montants s'étageant de 200 dollars à plus de 5 000 dollars), dont 4 actifs à ce jour. Ce nombre peut sembler faible mais il est à peu près en ligne avec l'objectif, fixé initialement [PDF], de présenter 6 à 8 projets par mois. Sur les campagnes terminées, le taux de succès atteint environ 50%, ce qui semble valider le modèle. Et voilà une banque qui peut affirmer, sans contestation possible, œuvrer pour le bien public…
Initiative repérée grâce à J.-M. Pailhon (merci !)
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