Les lancements successifs des solutions de paiement mobile d'Apple et de Google ont certainement un goût amer pour nombre d'acteurs, écartés du jeu par des avancées en matière de sécurité et d'expérience utilisateur qui sont hors de leur portée. Avec la démonstration de sa nouvelle application, RBC veut croire que tout n'est pas perdu.
Il est encore beaucoup trop tôt pour savoir si le paiement sans contact via le téléphone va finalement décoller, après des années (plus d'une décennie !) de balbutiements et d'hésitations, mais il est indéniable qu'Apple Pay puis, plus récemment, Android Pay ont enfin fait bouger les lignes en apportant une véritable simplification des usages, complétée d'une sécurité sans concession. Au moins, cette fois, les attentes fondamentales des consommateurs sont-elles prises en compte.
La voie étant tracée, les autres fournisseurs de porte-monnaie mobiles – banques en tête – pourraient légitimement vouloir rejoindre le mouvement et introduire les mêmes bénéfices dans leurs réalisations. Au premier abord, cela semble malheureusement complexe, entre les négociations avec les réseaux de carte (Visa, MasterCard) pour la mise en place d'un mécanisme sécurisé de « tokénisation » et l'accès au lecteur d'empreinte digitale des téléphones, qui font finalement l'essentiel de la différence.
En présentant une déclinaison de son « RBC Wallet » adaptée à la prochaine version du système d'exploitation mobile de Google, Android « M », la banque canadienne fait savoir qu'elle entend rester dans la compétition. Le progrès est encore marginal, puisqu'il ne concerne que l'authentification du client, rendue plus aisée grâce aux nouvelles options disponibles, permettant de lier l'identité au smartphone et d'accéder aux applications avec le code PIN (ou l'empreinte digitale) utilisé pour le déverrouiller.
Il est encore beaucoup trop tôt pour savoir si le paiement sans contact via le téléphone va finalement décoller, après des années (plus d'une décennie !) de balbutiements et d'hésitations, mais il est indéniable qu'Apple Pay puis, plus récemment, Android Pay ont enfin fait bouger les lignes en apportant une véritable simplification des usages, complétée d'une sécurité sans concession. Au moins, cette fois, les attentes fondamentales des consommateurs sont-elles prises en compte.
La voie étant tracée, les autres fournisseurs de porte-monnaie mobiles – banques en tête – pourraient légitimement vouloir rejoindre le mouvement et introduire les mêmes bénéfices dans leurs réalisations. Au premier abord, cela semble malheureusement complexe, entre les négociations avec les réseaux de carte (Visa, MasterCard) pour la mise en place d'un mécanisme sécurisé de « tokénisation » et l'accès au lecteur d'empreinte digitale des téléphones, qui font finalement l'essentiel de la différence.
En présentant une déclinaison de son « RBC Wallet » adaptée à la prochaine version du système d'exploitation mobile de Google, Android « M », la banque canadienne fait savoir qu'elle entend rester dans la compétition. Le progrès est encore marginal, puisqu'il ne concerne que l'authentification du client, rendue plus aisée grâce aux nouvelles options disponibles, permettant de lier l'identité au smartphone et d'accéder aux applications avec le code PIN (ou l'empreinte digitale) utilisé pour le déverrouiller.
Dans un autre registre, Visa accompagne également les émetteurs de carte dans la transformation en cours. Ainsi, à travers l'annonce – passée quasiment inaperçue – de son programme VDEP (« Visa Digital Enablement Program »), l'entreprise met sa technologie de « tokénisation » à la disposition de tous ses clients et partenaires, sans frais additionnels, prête à intégrer en un tournemain. Il s'agit d'ailleurs de la solution retenue par Google pour la sécurisation des transactions d'Android Pay.
Les ingrédients sont donc désormais réunis pour que tous les concepteurs de porte-monnaie mobiles sans contact puissent égaler les leaders actuels. Enfin, pas tout à fait, puisque Apple, en réservant l'interface NFC de son iPhone 6 à son propre usage, exclut toute concurrence… Toujours est-il que si ces acteurs (parmi lesquels on doit probablement inclure les participants à notre Cityzi national) veulent espérer survivre, ils n'ont d'autre choix que de suivre ces nouvelles tendances, coûte que coûte.
Accessoirement, si vous voulez comprendre en quoi l'expérience utilisateur représente un handicap majeur dans l'adoption des solutions existantes (et pourquoi Apple Pay est différent), je vous recommande chaudement cette petite séquence explicative en 4 étapes, proposée par RBC. Qui oserait croire qu'une telle approche a une quelconque chance de conquérir le grand public, face aux transactions par carte ?
Les ingrédients sont donc désormais réunis pour que tous les concepteurs de porte-monnaie mobiles sans contact puissent égaler les leaders actuels. Enfin, pas tout à fait, puisque Apple, en réservant l'interface NFC de son iPhone 6 à son propre usage, exclut toute concurrence… Toujours est-il que si ces acteurs (parmi lesquels on doit probablement inclure les participants à notre Cityzi national) veulent espérer survivre, ils n'ont d'autre choix que de suivre ces nouvelles tendances, coûte que coûte.
Accessoirement, si vous voulez comprendre en quoi l'expérience utilisateur représente un handicap majeur dans l'adoption des solutions existantes (et pourquoi Apple Pay est différent), je vous recommande chaudement cette petite séquence explicative en 4 étapes, proposée par RBC. Qui oserait croire qu'une telle approche a une quelconque chance de conquérir le grand public, face aux transactions par carte ?
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