L'internet des objets est largement considéré comme une des prochaines grandes révolutions technologiques, appelée à transformer la manière dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Or, si les applications dans le domaine de l'assurance commencent à se répandre, la banque est toujours à la recherche de cas d'usage…
Comme plusieurs de ses consœurs à travers le monde, l'américaine U.S. Bank explore actuellement les possibilités offertes par les objets connectés qui envahissent le marché, afin d'identifier ceux qui pourraient représenter des opportunités intéressantes pour ses clients et son activité. Première étape de sa démarche, son laboratoire d'innovation a publié une courte vidéo [YouTube] (cf. ci-dessous) présentant quelques concepts et appelant les fournisseurs de solutions à lui proposer de nouvelles idées.
Car, en effet, les exemples proposés pour l'instant ne font pas beaucoup rêver. Il est d'abord question de la balance communicante du français Withings, plutôt envisagée dans un contexte d'assurance santé, permettant à son propriétaire de surveiller son poids et l'aidant à atteindre les objectifs qu'il se fixe. Vient ensuite Automatic, qui établit le lien entre l'automobile et internet, et pourrait être directement connecté au compte bancaire en vue de commander automatiquement les pièces – voire une intervention – lorsque le système détecte le besoin d'une réparation ou d'une maintenance.
Comme plusieurs de ses consœurs à travers le monde, l'américaine U.S. Bank explore actuellement les possibilités offertes par les objets connectés qui envahissent le marché, afin d'identifier ceux qui pourraient représenter des opportunités intéressantes pour ses clients et son activité. Première étape de sa démarche, son laboratoire d'innovation a publié une courte vidéo [YouTube] (cf. ci-dessous) présentant quelques concepts et appelant les fournisseurs de solutions à lui proposer de nouvelles idées.
Car, en effet, les exemples proposés pour l'instant ne font pas beaucoup rêver. Il est d'abord question de la balance communicante du français Withings, plutôt envisagée dans un contexte d'assurance santé, permettant à son propriétaire de surveiller son poids et l'aidant à atteindre les objectifs qu'il se fixe. Vient ensuite Automatic, qui établit le lien entre l'automobile et internet, et pourrait être directement connecté au compte bancaire en vue de commander automatiquement les pièces – voire une intervention – lorsque le système détecte le besoin d'une réparation ou d'une maintenance.
Enfin, le dernier gadget présenté est le cube lumineux d'ORBneXt, qui informe le consommateur d'un événement quelconque (préalablement programmé) en changeant de couleur. Pour la banque, il pourrait ainsi alerter d'un découvert imminent en devenant rouge ou prévenir de la réception d'un virement important en passant au vert. Rien de terriblement révolutionnaire, donc, et qui, de plus, n'aurait véritablement d'intérêt que si les comptes étaient tenus en temps réel, de manière à offrir les moyens de réagir…
En France, les Banques Populaires font partie des établissements qui sont en quête d'applications utiles. Après un premier démonstrateur sur le lapin Karotz (depuis porté disparu), l'équipe d'innovation de sa structure informatique i-BP exposait une tirelire connectée (purement expérimentale) lors des Web2Day de Nantes, au début du mois. Incidemment, une idée similaire avait déjà été testée auprès du grand public par Société Générale, en 2012, sans grand succès, apparemment.
Dans tous ces cas, la seule constante est que le sujet n'en est aujourd'hui qu'au stade exploratoire : aucune mise en œuvre n'est encore suffisamment convaincante pour considérer que la banque parvient à s'approprier l'internet des objets. Les recherches et les tâtonnements seront donc encore nécessaires pendant quelques temps et cette période est idéale pour interroger – comme le fait U.S. Bank à la fin de sa vidéo – les fournisseurs d'objets communicants ou, pourquoi pas, les consommateurs, sur les usages susceptibles de prendre du sens dans la gestion de leurs finances personnelles…
En France, les Banques Populaires font partie des établissements qui sont en quête d'applications utiles. Après un premier démonstrateur sur le lapin Karotz (depuis porté disparu), l'équipe d'innovation de sa structure informatique i-BP exposait une tirelire connectée (purement expérimentale) lors des Web2Day de Nantes, au début du mois. Incidemment, une idée similaire avait déjà été testée auprès du grand public par Société Générale, en 2012, sans grand succès, apparemment.
Dans tous ces cas, la seule constante est que le sujet n'en est aujourd'hui qu'au stade exploratoire : aucune mise en œuvre n'est encore suffisamment convaincante pour considérer que la banque parvient à s'approprier l'internet des objets. Les recherches et les tâtonnements seront donc encore nécessaires pendant quelques temps et cette période est idéale pour interroger – comme le fait U.S. Bank à la fin de sa vidéo – les fournisseurs d'objets communicants ou, pourquoi pas, les consommateurs, sur les usages susceptibles de prendre du sens dans la gestion de leurs finances personnelles…
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