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dimanche 24 avril 2016

Plastiq, un assistant personnel gère vos factures

Plastiq
Parce que personne n'aime payer ses factures, parce qu'elles nous font perdre du temps, parce qu'on les oublie trop souvent, parce qu'elles génèrent l'envoi de milliards de chèques (oui, même en Amérique du Nord !)…, les fondateurs de Plastiq ont lancé un service universel qui rend la corvée aussi simple et transparente que possible.

La vocation première de la startup est de permettre aux consommateurs de régler toutes leurs dépenses par carte, alors que nombre de leurs fournisseurs n'acceptent encore que les virements ou les chèques. Pour accomplir sa mission, son application mobile capture les détails d'une facture dès sa réception – soit à partir d'une photographie, si elles est imprimée, soit par transfert direct, si elle est dématérialisée. À l'approche de l'échéance, une notification invite l'utilisateur à choisir la carte à débiter et le tour est joué !

En arrière-plan, la plate-forme de Plastiq prélève le montant dû sur la carte sélectionnée et le transmet au créancier (est éligible toute entreprise établie aux États-Unis ou au Canada, déjà référencée ou ajoutée à la demande), via son moyen de paiement préféré. Contrairement à la plupart des services d'intermédiation entre particuliers et entreprises, la jeune pousse se rémunère par une commission imputée au consommateur, à hauteur de 1% pour les opérations par carte de débit et 2,5% par carte de crédit.

Accueil Plastiq

Au-delà de la seule simplification des transactions, l'application de Plastiq est surtout un assistant personnel bien pratique pour prendre en charge les factures de bout en bout – rappelant un peu Billy, une solution (moins aboutie) dédiée au suivi des abonnements et autres prélèvements récurrents. Intégrées d'un simple geste, elles se font ensuite oublier (totalement, quand l'utilisateur choisit l'option de règlement « automatique »), sans jamais risquer un retard de paiement, tout en permettant de garder un œil sur les dépenses.

Aussi séduisant soit-il, le concept laisse malgré tout l'impression qu'il s'est « égaré » : le pilotage des factures aurait tellement plus naturellement sa place au sein d'une plate-forme de banque en ligne ou de gestion de finances personnelles (« PFM ») ! C'est bien là que le consommateur pourrait profiter au mieux de la simplification des paiements (et pas uniquement par carte, en perspective), de la prise en compte des versements futurs dans son budget, de l'envoi d'alerte à l'approche d'une échéance…

Quelques établissements ont, par le passé, tenter d'appréhender le sujet en ciblant les émetteurs : sauf rare exception, l'approche n'a pas convaincu. Pourquoi ne pas tenter de renverser l'idée et s'adresser directement aux payeurs, avec une promesse de leur rendre la vie plus facile ? Dans certains cas, les fondations d'une telle vision sont déjà présentes, notamment dans les outils qui proposent de collecter et archiver les factures (l'application mobile de Soon me vient à l'esprit, mais elle n'est pas la seule)…

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