La tendance semble se confirmer : face à la désaffection croissante de leurs agences, les grands groupes bancaires explorent les possibilités de partager leurs locaux avec des travailleurs nomades. Dans le sillage des Banques Populaires le mois dernier, voici une nouvelle initiative, au format légèrement différent, lancée par Société Générale.
Depuis le début du mois, quelques-unes de ses agences du sud-ouest de la France ont ainsi mis plusieurs bureaux et salles de réunion à disposition des adeptes de la plate-forme spécialisée base10. Les conditions d'utilisation en sont simples et transparentes, entièrement portées par une application web et mobile. Le responsable des lieux établit le planning des disponibilités des espaces qu'il souhaite partager. Dès lors, toute personne, cliente ou non de la banque, peut enregistrer une réservation, par demi-journée.
La solution mise en œuvre (qui constitue également le socle technique du dispositif déployé, sous leur marque, par les Banques Populaires) offre toutes les options d'usage, avec une recherche par localisation et par date, complétée d'un filtrage en fonction des équipements installés (tableau blanc, vidéo-projecteur…), voire de l'environnement (accès handicapé, climatisation, parking…). La location est facturée, 15 euros pour un bureau et 2 euros par place pour une salle de réunion (pour une demi-journée).
Voilà donc la grande différence entre les deux banques. Là où la pionnière choisit de créer un privilège gratuit exclusivement réservé à ses sociétaires, Société Générale préfère adopter un modèle commercial. Précisons toutefois immédiatement que son objectif n'est pas de tirer un bénéfice direct de la location : les montants perçus seront reversés à une association. L'avantage principal pour les utilisateurs est que les agences sont intégrées dans le catalogue de base10, avec les locaux de ses autres partenaires.
Depuis le début du mois, quelques-unes de ses agences du sud-ouest de la France ont ainsi mis plusieurs bureaux et salles de réunion à disposition des adeptes de la plate-forme spécialisée base10. Les conditions d'utilisation en sont simples et transparentes, entièrement portées par une application web et mobile. Le responsable des lieux établit le planning des disponibilités des espaces qu'il souhaite partager. Dès lors, toute personne, cliente ou non de la banque, peut enregistrer une réservation, par demi-journée.
La solution mise en œuvre (qui constitue également le socle technique du dispositif déployé, sous leur marque, par les Banques Populaires) offre toutes les options d'usage, avec une recherche par localisation et par date, complétée d'un filtrage en fonction des équipements installés (tableau blanc, vidéo-projecteur…), voire de l'environnement (accès handicapé, climatisation, parking…). La location est facturée, 15 euros pour un bureau et 2 euros par place pour une salle de réunion (pour une demi-journée).
Voilà donc la grande différence entre les deux banques. Là où la pionnière choisit de créer un privilège gratuit exclusivement réservé à ses sociétaires, Société Générale préfère adopter un modèle commercial. Précisons toutefois immédiatement que son objectif n'est pas de tirer un bénéfice direct de la location : les montants perçus seront reversés à une association. L'avantage principal pour les utilisateurs est que les agences sont intégrées dans le catalogue de base10, avec les locaux de ses autres partenaires.
Du point de vue de la banque, l'opération n'est pas uniquement guidée par la philanthropie et le désir de mieux occuper ses bureaux vides. Afin de créer un lien entre ses utilisateurs, le protocole de bonne conduite établi par base10 « impose » en effet une introduction formelle entre le locataire et le référent chargé de l'accueillir dans ses murs, avec échange de cartes de visite et présentation réciproque, en 5 minutes. Même sans abus ou pression particulière, ces contacts sont autant d'opportunités professionnelles…
À travers cette initiative (et d'autres à venir ?), l'ambition ultime de Société Générale serait de ré-inventer la place de l'agence bancaire dans le paysage urbain, d'abord en la détachant de son image de coffre-fort, fermé et peu accueillant, puis en lui donnant un nouveau rôle de proximité. L'idée est séduisante. Il restera cependant à déterminer comment elle s'articulera concrètement avec le métier de l'institution et à vérifier si elle peut réellement constituer la base d'un nouveau modèle (viable) de réseau, à long terme. Pour ma part, je reste convaincu que ce type de solution ne peut être que temporaire…
À travers cette initiative (et d'autres à venir ?), l'ambition ultime de Société Générale serait de ré-inventer la place de l'agence bancaire dans le paysage urbain, d'abord en la détachant de son image de coffre-fort, fermé et peu accueillant, puis en lui donnant un nouveau rôle de proximité. L'idée est séduisante. Il restera cependant à déterminer comment elle s'articulera concrètement avec le métier de l'institution et à vérifier si elle peut réellement constituer la base d'un nouveau modèle (viable) de réseau, à long terme. Pour ma part, je reste convaincu que ce type de solution ne peut être que temporaire…
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