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vendredi 7 juillet 2017

L'agent virtuel de Personetics devient actif

Personetics
Alors que certaines banques en sont encore à déployer des outils sommaires d'analyse des dépenses, les spécialistes de la gestion de finances personnelles (PFM) ont compris qu'il fallait aller plus loin dans l'accompagnement des clients pour espérer faire la différence. Jusqu'à, pourquoi pas, mettre en œuvre les recommandations émises.

Les startups du domaine (par exemple Digit, pour n'en citer qu'une) ont ainsi commencé à explorer les opportunités qu'offre l'accès extensif aux comptes bancaires de leurs utilisateurs. L'analyse des transactions passées leur permet de dessiner un véritable profil comportemental à partir duquel elles élaborent et délivrent des conseils personnalisés, pour épargner en vue d'un grand projet, garder une réserve afin de payer les factures de fin de mois, éviter un découvert (et les agios qui le sanctionne)…

Sans être positionnée sur le segment du PFM, Personetics propose aux banques, depuis des années, de déployer des services similaires. Selon le même principe, elle est capable, à partir des informations extraites des relevés d'opérations, de prédire les besoins des clients et suggérer les solutions les mieux adaptées. Avec sa nouvelle solution « Act », elle franchit désormais un pas supplémentaire en s'arrogeant le droit (en option et sur demande) d'exécuter elle-même la stratégie recommandée.

Personetics Act

Déclinée, dans un premier temps, sur 3 cas spécifiques – remboursement de dette, épargne à long terme et à court terme –, la fonction est déclenchée par une demande du client (« aide-moi à mettre plus d'argent de côté », « comment solder ma carte de crédit en 6 mois ? »…) à laquelle le « chatbot » (ou l'application) va répondre par une suggestion de plan. Il suffit alors de confirmer son accord pour que les algorithmes prennent automatiquement en charge son exécution, en maintenant une information régulière, jusqu'à l'atteinte de l'objectif.

Si la gestion de finances personnelles « active » constitue une évolution tentante pour une jeune pousse du PFM, elle se heurte à une difficulté incontournable : ses utilisateurs sont ils prêts à lui accorder une confiance suffisante pour lui prêter les clés de leurs comptes ? Les banques, pour lesquelles cet obstacle est probablement moins sensible, bénéficieraient naturellement d'un avantage concurrentiel conséquent en se lançant dans cette direction, dont la valeur pour leurs clients peut aisément leur être démontrée.

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