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vendredi 1 avril 2022

Une caisse holographique en test au Japon

7-Eleven
Le « combini » japonais, sorte d'épicerie multi-services du coin de la rue aux horaires d'ouverture étendus, a de tout temps constitué un terrain propice à l'innovation, entre autres dans l'univers des paiements. La dernière idée en date de la chaîne 7-Eleven consiste à remplacer l'écran tactile des caisses par une version virtuelle, projetée dans l'air.

Pour toutes les boutiques qui ne peuvent envisager une approche de type Amazon Go (en raison des investissements qu'elle impliquerait, par inadaptation de leur catalogue ou pour toute autre raison) et pour les consommateurs qui n'apprécient pas l'impression d'être surveillé pendant qu'ils font leurs courses, la technologie holographique mise au point par Toshiba avec une batterie de partenaires, propose une autre option futuriste, possédant quelques avantages significatifs, sans impacts sur les usages.

Le principe est donc celui d'un banal terminal en libre service… à ceci près qu'il ne possède pas d'écran (physique). Le client qui souhaite régler ses emplettes présente classiquement ses articles pour lecture de leur code barre. Il interagit alors avec une image d'un moniteur qui apparaît devant ses yeux (à condition toutefois d'être bien en face), comme flottant au-dessus de la machine, dans le but, par exemple, de commander un café à emporter ou procéder au paiement (sans contact, évidemment).

Caisse holographique

Depuis deux mois, l'enseigne 7-Eleven a déployé le dispositif, pour expérimentation, dans six de ses implantations à Tokyo. L'objectif est vraisemblablement de valider son acceptation par les utilisateurs. Il est vrai que, de ce qu'en donnent à voir les vidéos qui circulent en ligne, sa lisibilité et sa maniabilité paraissent encore perfectibles.

Les bénéfices de la caisse holographique (expression trompeuse, soit dit en passant), en revanche, sont parfaitement clairs. D'une part, elle économise un espace précieux dans les locaux, souvent exigus au pays du soleil levant. D'autre part, elle autorise un fonctionnement sans jamais avoir à toucher un objet quelconque, ce qui, outre, là aussi, une préférence culturelle, est particulièrement important par les temps qui courent.

Le reste du monde n'a peut-être pas les mêmes exigences que les citoyens nippons mais, entre les changements de comportements induits par la pandémie et les cas d'usage que ne manqueront pas de produire les imaginations débridées, il est possible que le concept se répande à grande échelle, surtout s'il s'avère abordable… Les écrans omniprésents vont-ils disparaître, avant même notre immersion prévue dans le métavers ?

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