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samedi 30 mars 2024

La science comportementale au service du climat

CommBank
Si la plupart des institutions financières s'accordent sur leur rôle dans l'indispensable transition écologique de leurs clients, elles se contentent en général de déclarations d'intention et autres injonctions génériques. Plus avancée, CommBank explore le recours aux sciences comportementales afin d'encourager leur passage à l'action.

Toutes les études, partout autour de la planète, tendent à aboutir au même constat : une fois écartés la frange de sceptiques irréductibles et, à l'autre extrême, les convaincus qui ne ménagent aucun effort, une immense majorité des citoyens se déclarent plutôt favorables à l'adoption d'attitudes responsables… mais soit affirment ne pas savoir comment s'y prendre, soit ne sont pas prêts à changer spontanément leurs habitudes. Pour ceux-là, la seule solution est un accompagnement rapproché.

En réalité, l'obstacle fondamental est une constante de la psychologie humaine : la préférence pour l'immobilisme, entre crainte de l'inconnu et moindre dépense d'énergie (en écho ironique à notre thématique du jour). Or, les mêmes mécanismes entrant en jeu dans la relation à l'argent, comme le révèlent, notamment, les difficultés à faire adopter des pratiques budgétaires saines aux individus, CommBank estime que des réponses identiques sont susceptibles de vaincre aussi ces résistances.

C'est que la banque australienne est pionnière en matière d'introduction des sciences comportementales au cœur de ses métiers, à travers la mise en place d'une équipe dédiée – BeSci – depuis 2016 et la réalisation de projets concrets aux résultats probants, tels que sa plate-forme « Benefits Finder » de recherche des aides et subventions ou ses petits ajustements sur les modalités de remboursement de crédit hypothécaire, dont le fonctionnement repose sur la théorie des « nudges ».

CommBank & Science Comportementale

De toute évidence, et comme le souligne lui-même Richard Thaler, l'« inventeur » du concept, ces petits coups de pouce destinés à orienter (subtilement) les décisions d'une personne ne suffiront certainement pas à résoudre seuls la crise climatique, mais ils prendront nécessairement une part décisive dans la gigantesque bataille qui attend l'humanité, par leur faculté à faire (presque) systématiquement pencher la balance du côté positif pour l'environnement face aux alternatives du quotidien.

La réflexion n'en est à ce jour qu'à ces prémices au sein de CommBank. Une collaboration est instaurée spécifiquement sur ce sujet avec un laboratoire de recherche de l'université de Harvard dont elle est partenaire de longue date. En parallèle, l'équipe BeSci intègre officiellement les thématiques RSE dans sa mission afin de mettre en œuvre les idées qui en émergeront. Au vu des progrès accomplis autour du bien-être financier grâce ce dispositif, il y a de quoi être optimiste, ce qui positionne incontestablement la banque parmi les plus sérieuses et les plus en pointe dans son engagement pour l'environnement… sous l'angle de l'accompagnement des clients.

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