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dimanche 13 novembre 2011

Les banques se ruent sur Google+, ASB se distingue

ASB Bank
Au début de la semaine passée et après une longue attente, Google lançait "Google+ Pages", permettant aux entreprises de s'installer sur le réseau social de la marque. Signe des temps, les institutions financières étaient nombreuses dès mardi à dévoiler leur page, dont, en France, TooKam, Caisse d'Epargne, Crédit Agricole, ING Direct, Banque Stern...

Si plusieurs banques à travers le monde ont tenté de jouer, un peu puérilement, le jeu du "je suis la première sur Google+", il faudra accorder à la néo-zélandaise ASB Bank la palme de l'utilisation la plus ancienne et, surtout, la plus originale et convaincante de la plate-forme, selon son propre communiqué.

Contrairement à ses concurrentes, la banque ne s'est en effet pas contentée de créer une page dans Google+. Depuis quelques semaines (et donc avant l'ouverture de "Pages"), elle mettait à profit les "vidéo-bulles" (hangouts dans la version originale) pour établir un dialogue plus étroit et plus riche avec ses clients beta-testeurs de sa nouvelle application pour Android.

Pour mémoire, ces vidéo-bulles constituent le service de tchat vidéo de Google+, autorisant jusqu'à 10 personnes à se connecter simultanément à un espace de conversation privé. Notons au passage l'existence d'une version "Extra" (qui ne semble pas être celle qu'a utilisée ASB), plus "professionnelle" puisqu'elle ajoute des fonctions de partage d'écran et de collaboration en temps réel sur des documents.

L'objectif affiché de cette expérimentation était d'encourager une participation plus "intime" des consommateurs au processus de développement de l'application mobile et de mieux comprendre leurs attentes et leur usage des services offerts. L'utilisation des vidéo-bulles a ainsi rendu possible des interactions directes et transparentes avec des personnes disséminées aux quatre coins du pays.

Les différentes sessions organisées ont apparemment rencontré un vif succès, qui a convaincu ASB de poursuivre dans cette direction, en invitant officiellement les internautes à manifester leur volonté de participer à de futures "bulles", sur de nouveaux thèmes.

Nombre de banques se sont précipitées sur Google+ comme des enfants sur un jouet tout neuf, sans réellement réfléchir au sens qu'elles pouvaient donner à leur entrée sur ce nouveau réseau social. Elles ont, pour la plupart, simplement répliqué leurs modèles de présence sur Facebook mais n'ont pas cherché à exploiter les profondes différences (pourtant très visibles) existant entre les deux plates-formes.

Une fois retombée la poussière de la première ruée, l'évidence est là : l'une d'entre elles a tenté une approche différente et a identifié un cas d'usage innovant (au service de l'innovation, qui plus est). Il n'est pas trop tard pour suivre son exemple !

1 commentaire:

  1. Bonjour,

    Juste petite précision comme vous le verrez la page Crédit Agricole que vous citez est la page du groupe Crédit Agricole, la page commerciale ouverte dans une logique de réservation est celle-ci https://plus.google.com/u/0/109369988239294356277/posts#109369988239294356277/posts

    Comme vous le dîtes très bien, pour le moment les stratégies ne sont pas abouties et les banques qui apprennent encore sur Facebook vont devoir appréhender les spécificités de l'outil. Le ciblage grâce aux bulles, le t'chat sont des pistes de réflexion. Reste à savoir quand une institution doit-elle investir un nouvel espace? G+ en France nécessite-t-il déjà de mettre en place une sratégie complexe compte tenu du nombre d'utilisateurs actif?

    Cordialement,
    Fabien

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