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dimanche 4 décembre 2011

MasterCard et mFoundry intègrent banque et paiements mobiles

mFoundry
Après les échecs répétés des expérimentations de paiement sans contact sur mobile à travers le monde, il devient clair que son attraction pour les consommateurs passera par l'intégration de services diversifiés. Dans cette logique, deux approches commencent à s'opposer : d'un côté, les nouveaux entrants (Google, par exemple) parient sur la couverture du cycle d'achat complet (avant, pendant et après la transaction) et, de l'autre, les banques misent sur la combinaison du paiement et des services bancaires.

Le fournisseur de solutions de banque mobile mFoundry a choisi cette deuxième voie et la concrétise sous la forme d'un partenariat avec MasterCard, assorti d'une entrée de cette dernière au capital de la startup. Grâce à cette opération, la technologie sans contact (NFC) PayPass de la seconde sera prochainement intégrée aux applications de la première, la rendant ainsi (presque) automatiquement accessible aux clients des quelques 600 établissements américains (banques et credit unions) qui lui font confiance.

Pour mFoundry, l'entrée sur le marché du paiement mobile n'est pas tout à fait une première : elle est, en particulier, à l'origine de l'application de Starbucks, une véritable "success story" du secteur. Celle-ci est d'ailleurs maintenant déclinée en une offre inscrite au catalogue de la startup, destinée à la fois aux institutions financières et aux opérateurs de télécommunication. Déjà avant le partenariat avec MasterCard, la technologie NFC était inscrite dans la feuille de route de cette solution et le nouvel accord va certainement en accélérer le développement.

Il n'en reste pas moins que c'est probablement l'intégration des fonctions de paiement au cœur des services de banque mobile qui suscite l'intérêt de MasterCard. Elle lui permettra, en effet, de stimuler l'adoption du paiement sur smartphone par les consommateurs, ne serait-ce que par le simple fait que ceux-ci seront "exposés" aux options de paiement à chaque utilisation (de plus en plus fréquente et régulière) des services bancaires.

Cette stratégie ne constitue pas un cas isolé et rappellera, notamment, celles de la Commonwealth Bank of Australia avec Kaching ou, dans une moindre mesure, de BNP Paribas Mobile, bien que dans ce dernier cas, l'approche par applications "élémentaires" nuise aux synergies entre banque et paiements.

Et, pour revenir aux visions divergentes que j'évoquais en introduction, il me semble que leur opposition devrait rapidement s'estomper, pour laisser place à une intégration la plus large possible. Après tout, la principale valeur du porte-monnaie virtuel, par rapport à son modèle "physique", sera d'être universel.

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