Mardi 26 février, dans ses locaux historiques de la rue Bergère à Paris, BNP Paribas organisait un colloque interne, auquel étaient conviés quelques invités extérieurs, dont j'ai eu la chance de faire partie. Le thème de cette manifestation exceptionnelle ? Officiellement, le titre en était "Éthique et missions des banques : quelles nouvelles responsabilités dans un monde qui change ?".
En réalité, il était bien question de l'avenir de la banque en général. Et cette rencontre n'était que le prélude à une vaste réflexion, que BNP Paribas a choisi de mener de manière assez originale. En effet, loin de céder à la tentation de se refermer sur elle-même, la banque lance cette initiative avec 4 experts externes, issus d'horizons variés, du chercheur Joël de Rosnay à la présidente de Fimalac Développement, Véronique Morali, en passant par l'économiste Christian Saint-Étienne et le directeur général de la fondation Jean-Jaurès, Gilles Finchelstein.
Dans les quelques mois qui viennent, ces personnalités vont animer, en binôme avec des représentants de BNP Paribas, 4 "think tanks" thématiques, avec pour objectif de présenter des propositions concrètes d'ici le mois de juin prochain. Des réunions, rassemblant une dizaine de personnes autour de ces co-animateurs, seront consacrées aux enjeux essentiels de demain (d'aujourd'hui, insisterait Joël de Rosnay) dont, plus précisément : la 3ème révolution industrielle, la civilisation du numérique, les mutations de la société, l'humain et le lien social.
En réalité, il était bien question de l'avenir de la banque en général. Et cette rencontre n'était que le prélude à une vaste réflexion, que BNP Paribas a choisi de mener de manière assez originale. En effet, loin de céder à la tentation de se refermer sur elle-même, la banque lance cette initiative avec 4 experts externes, issus d'horizons variés, du chercheur Joël de Rosnay à la présidente de Fimalac Développement, Véronique Morali, en passant par l'économiste Christian Saint-Étienne et le directeur général de la fondation Jean-Jaurès, Gilles Finchelstein.
Dans les quelques mois qui viennent, ces personnalités vont animer, en binôme avec des représentants de BNP Paribas, 4 "think tanks" thématiques, avec pour objectif de présenter des propositions concrètes d'ici le mois de juin prochain. Des réunions, rassemblant une dizaine de personnes autour de ces co-animateurs, seront consacrées aux enjeux essentiels de demain (d'aujourd'hui, insisterait Joël de Rosnay) dont, plus précisément : la 3ème révolution industrielle, la civilisation du numérique, les mutations de la société, l'humain et le lien social.
Joël de Rosnay |
En parallèle, un dispositif en ligne, sur un site web dédié et sur Twitter (via le mot-dièse #banqueresponsable), propose également aux internautes de participer aux débats. Ils peuvent notamment y découvrir les vidéos des présentations et répondre à la question "Et vous, qu'attendez vous d'une banque responsable ?". A ce stade, il est difficile d'en savoir plus (ce qui manque un peu), mais gageons que les contributions ainsi recueillies alimenteront les travaux des "think tanks". Naturellement, les collaborateurs de BNP Paribas auront aussi l'occasion de s'exprimer, peut-être de manière un peu plus complète.
Le colloque de mardi dernier permettait de se rendre compte de l'ampleur de la tâche à laquelle s'attellent les 4 experts. A travers une courte présentation, chacun d'eux exposait ce qu'il considère comme les facteurs majeurs de transformation de la banque et les bouleversements auxquels elle doit se préparer. Dans un deuxième temps, un mini-débat avec leur correspondant interne donnait (assez involontairement, je pense) un aperçu du décalage qui sépare aujourd'hui les visions, dans et hors de la banque, et esquissait les orientations que prendront certainement les réflexions dans les semaines à venir pour les faire converger...
L'aventure n'en est qu'à ses débuts mais cette approche ouverte sur l'extérieur, avec son panel de "stars" en guise d'experts, est réellement prometteuse. Cependant, le plus difficile reste à faire : il va maintenant s'agir pour BNP Paribas de faire émerger de vraies idées, de produire des recommandations concrètes et ambitieuses et, enfin, de les appliquer (dans des délais raisonnables). J'espère bien avoir l'occasion de suivre ces prochains épisodes et d'en partager avec vous les péripéties...
Le colloque de mardi dernier permettait de se rendre compte de l'ampleur de la tâche à laquelle s'attellent les 4 experts. A travers une courte présentation, chacun d'eux exposait ce qu'il considère comme les facteurs majeurs de transformation de la banque et les bouleversements auxquels elle doit se préparer. Dans un deuxième temps, un mini-débat avec leur correspondant interne donnait (assez involontairement, je pense) un aperçu du décalage qui sépare aujourd'hui les visions, dans et hors de la banque, et esquissait les orientations que prendront certainement les réflexions dans les semaines à venir pour les faire converger...
L'aventure n'en est qu'à ses débuts mais cette approche ouverte sur l'extérieur, avec son panel de "stars" en guise d'experts, est réellement prometteuse. Cependant, le plus difficile reste à faire : il va maintenant s'agir pour BNP Paribas de faire émerger de vraies idées, de produire des recommandations concrètes et ambitieuses et, enfin, de les appliquer (dans des délais raisonnables). J'espère bien avoir l'occasion de suivre ces prochains épisodes et d'en partager avec vous les péripéties...
Cela fait aussi echo à la démarche "Crédit responsable" qui a donné de très bons résultats chez Cetelem (filiale de BNPParibas). Ce qui a débouché sur sa généralisation à l'ensemble du marketing et son déploiement dans les autres pays.
RépondreSupprimerJe suis curieux de voir ce que cela va donner dans ce grand ensemble qu'est BNP Paribas et que je connais pas trop mal.
RépondreSupprimerPeut-être que des approches comme le "Design Thinking" et "l'Innovation Responsable" appliquées à la Banque et l'Assurance, en France, trouveront enfin une écoute intéressée ?
En effet, depuis 4 ans, au sein du Club Innovation Banque Finance Assurance que j'anime, nous avons lancé deux projets appelés Fidji et Fair pour démontrer leurs utilités (respectivement le Design Thinking et l'innovation responsable) pour concevoir de nouveaux produits et services dans une banque et une assurance proches de ses clients.
Il s'agit d'outiller de façon structurelle les équipes marketing avec des méthodes pluri-disciplinaires incluant les sciences dites molles, plus à même à comprendre les changements sociologiques profonds qui se manifestent parmi les clients et que les méthodes marketing classiques du type CSP ont du mal à appréhender: revenons vers plus de sociologie et de comportemental : par exemple: "ce n'est pas parce qu'on est riche ou pauvre, qu'on est plus ou moins confiant".
Pour l'innovation responsable, et c'est bien le coeur du sujet, i.e. repenser le rôle de la banque dans son environnement, nous avons complété la méthode du design thinking (de processus de génération d'innovations) en y rajoutant des critères d'innovation responsable. Ainsi, nous proposons qu'au niveau de CHAQUE projet d'innovation, l'idée soit challengée à l'aune de ces critères qui consistent principalement à vérifier les impacts, voire les impacts des impacts selon plusieurs axes. Il s'est révélé que c'est de fait un multiplicateur de créativité! Ainsi, au fur et à mesure que des innovations sont produites dans ce sens, l'ensemble de l'offre s'alignera de plus en plus dans une orientation responsable, respectueuse de la société, de ses clienst en particulier, et du rôle économique fondamentale que doivent jouer les banques et assurances dans le développement de notre société.
Nous disposons de démonstrateur pour illustrer ces méthodes.
Ce qui est amusant , c'est que BNP Paribas a participé aux deux projets sans que cela soit suivi d'effets ....
En effet, le Club regroupe les Directeurs Innovation Métiers des grandes Banques et Assurances de la place, quand ils existent, et ainsi les projets sont conduits ensemble en mode co-opetition !
Ah! si la co-opetition pouvait d'étendre à tout le champ de la finance, on pourrait peut-être enfin avoir du paiement mobile universel ....
SI vous êtes intéressés, n'hésitez pas à me contacter.