Une banque qui crée un incubateur de startups, cela devient banal. Une banque qui incube ses propres idées afin d'en faire des startups, voilà qui est beaucoup plus original ! Le laboratoire d'innovation d'Eastern Bank – le plus important et le plus ancien établissement mutuel des États-Unis – n'est décidément pas conventionnel…
Car cette structure originale – qui occupe tout de même 110 personnes, au total – n'a pas pour seule finalité de développer de nouveaux produits ou services. Son objectif prioritaire est bien d'aboutir à la création d'entreprises viables et performantes, en suivant un processus structuré, destiné à faire émerger et à affiner des concepts innovants jusqu'à leur lancement « autonome » sur le marché. La première de ces « spin-offs » devrait d'ailleurs officiellement ouvrir ses portes dans les mois qui viennent.
Hormis sa perspective spécifique, la démarche instaurée dans les Eastern Labs n'a rien de très révolutionnaire. Au contraire, l'histoire de sa mise en place initiale – qui débute il y a un peu plus d'un an – ressemble assez à un celle d'un incubateur classique : cinq expérimentations d'une durée d'un mois chacune, dont les deux plus prometteuses ont été développées pendant quelques mois de plus, pour aboutir enfin à un pilote suffisamment convaincant pour envisager de le lâcher dans la nature.
L'approche internalisée – pour laquelle le laboratoire recrute activement, notamment dans le domaine de l'analyse des données – n'est cependant pas exclusive d'autres angles d'attaque. En premier lieu, des porteurs d'idées « hors sérail » ont également la possibilité – pour peu que leur projet vise à changer la banque – de profiter des infrastructures disponibles. D'autre part, la banque est aussi largement ouverte aux partenariats avec d'autres entreprises, y compris du secteur financier.
Car cette structure originale – qui occupe tout de même 110 personnes, au total – n'a pas pour seule finalité de développer de nouveaux produits ou services. Son objectif prioritaire est bien d'aboutir à la création d'entreprises viables et performantes, en suivant un processus structuré, destiné à faire émerger et à affiner des concepts innovants jusqu'à leur lancement « autonome » sur le marché. La première de ces « spin-offs » devrait d'ailleurs officiellement ouvrir ses portes dans les mois qui viennent.
Hormis sa perspective spécifique, la démarche instaurée dans les Eastern Labs n'a rien de très révolutionnaire. Au contraire, l'histoire de sa mise en place initiale – qui débute il y a un peu plus d'un an – ressemble assez à un celle d'un incubateur classique : cinq expérimentations d'une durée d'un mois chacune, dont les deux plus prometteuses ont été développées pendant quelques mois de plus, pour aboutir enfin à un pilote suffisamment convaincant pour envisager de le lâcher dans la nature.
L'approche internalisée – pour laquelle le laboratoire recrute activement, notamment dans le domaine de l'analyse des données – n'est cependant pas exclusive d'autres angles d'attaque. En premier lieu, des porteurs d'idées « hors sérail » ont également la possibilité – pour peu que leur projet vise à changer la banque – de profiter des infrastructures disponibles. D'autre part, la banque est aussi largement ouverte aux partenariats avec d'autres entreprises, y compris du secteur financier.
Le cœur de l'équipe est composé d'une quinzaine d'ingénieurs et d'entrepreneurs (dont certains issues de la FinTech), incarnant la stratégie de création de startups susceptibles de croissance exponentielle rapide. Car, l'enjeu ultime de la banque avec les Eastern Labs est non seulement d'amorcer, concrétiser et faire vivre des concepts nouveaux mais, surtout, de se créer des opportunités d'investir dans des jeunes pousses promettant des retours sur investissement incomparables.
Dans un sens, le laboratoire est donc lui-même un produit innovant. Pour l'anecdote, il a été imaginé et mis en œuvre par un ancien dirigeant de Capital One, qui a démarché plusieurs établissements avec son idée de départ : dans le monde actuel, les banques doivent transformer en profondeur leurs modèles d'affaires et devenir des organisations fondées sur la technologie. Dans cette vision, les Eastern Labs représentent finalement un nouvel outil d'investissement dans la FinTech.
De leur côté, même s'ils abandonnent une partie du capital de leur « bébé » à la banque, les entrepreneurs qui rejoignent la structure bénéficient d'un environnement particulièrement favorable (frisant même la concurrence déloyale !), avec un accès à ses données et à ses clients, un cadre réglementaire préparé et une isolation vis-à-vis des difficultés et des angoisses du financement (finies les pertes de temps et d'énergie à la recherche d'investisseurs…).
Dans un sens, le laboratoire est donc lui-même un produit innovant. Pour l'anecdote, il a été imaginé et mis en œuvre par un ancien dirigeant de Capital One, qui a démarché plusieurs établissements avec son idée de départ : dans le monde actuel, les banques doivent transformer en profondeur leurs modèles d'affaires et devenir des organisations fondées sur la technologie. Dans cette vision, les Eastern Labs représentent finalement un nouvel outil d'investissement dans la FinTech.
De leur côté, même s'ils abandonnent une partie du capital de leur « bébé » à la banque, les entrepreneurs qui rejoignent la structure bénéficient d'un environnement particulièrement favorable (frisant même la concurrence déloyale !), avec un accès à ses données et à ses clients, un cadre réglementaire préparé et une isolation vis-à-vis des difficultés et des angoisses du financement (finies les pertes de temps et d'énergie à la recherche d'investisseurs…).
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