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samedi 6 août 2016

L'accélérateur d'OCBC tient ses promesses

OCBC
Les accélérateurs, incubateurs et autres pépinières de startups sont (presque) devenus un passage obligé pour les institutions financières d'aujourd'hui. Pourtant, combien de ces initiatives aboutissent à des implémentations opérationnelles ? À Singapour, OCBC Bank n'hésite pas à déployer [PDF] les solutions produites auprès de ses clients.

Tandis que la saison inaugurale de son programme « The Open Vault » s'achevait il y a quelques jours par un traditionnel « Demo Day », la banque annonçait en effet qu'elle préparait une série d'expérimentations en conditions réelles avec 3 des 8 sociétés participantes. Selon toute vraisemblance, la sélection a été réalisée en fonction de l'état d'avancement des projets à l'issue des 3 mois d'accélération, mais les opportunités de poursuivre la collaboration avec les 5 autres entreprises restent à l'étude.

En étroit alignement avec les sujets d'intérêt d'OCBC, les mises en œuvre pilotes concerneront, d'une part, la gestion de patrimoine, avec deux outils d'aide aux conseillers en investissement (l'un, proposé par FinCast, dédié à l'optimisation de portefeuille et l'autre, fourni par BondIT, spécialisé dans les marchés obligataires), et, d'autre part, le service client, avec un assistant virtuel (conçu par CogniCor), qui aura pour tâche (initiale) de répondre par tchat aux questions des internautes sur les crédits hypothécaires.

The Open Vault at OCBC

La phase de test – durant laquelle les solutions seront apparemment mises à la disposition d'échantillons de clients et/ou de conseillers (soigneusement sélectionnés) – est prévue au quatrième trimestre de cette année, pour une période de 3 mois. Les startups vont ainsi pouvoir procéder à une validation concrète de leurs concepts sur le terrain, avec la banque. L'engagement de cette dernière ne se limite donc pas, comme on le voit trop souvent, à son programme d'accélération. Au contraire, elle semble déterminée à prolonger son accompagnement dans un cycle complet d'innovation.

Aussi rare que soit cette démarche, elle ne devrait pas surprendre. Après tout, OCBC affiche clairement que son ambition à travers « The Open Vault » est d'introduire des produits et services potentiellement disruptifs au cœur de ses modèles, grâce aux jeunes pousses qu'elle y accueille. Rien de plus normal alors que d'adopter un processus de bout en bout, éprouvé, (plus ou moins) structuré, qui offre les meilleures chances de succès. Ce n'est là qu'une bonne pratique applicable à toute approche d'innovation…

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