Une douzaine d'années après que les géants du web (Facebook, Google, Microsoft…) aient popularisé le concept de « hackathon » dans leurs processus de recrutement, il se fait une place dans la banque… au moins au sein de la singapourienne DBS, qui organise dans quelques jours la deuxième édition de son événement « Hack2Hire ».
Parce que l'institution se voit elle-même comme une startup (de 23 000 personnes), elle adopte les méthodes des jeunes pousses qui lui servent de modèle, surtout pour essayer d'attirer les talents technologiques qui doivent l'aider à réaliser sa mutation « digitale ». Ses prétentions peuvent paraître ridicules, toujours est-il qu'elle estime avoir atteint son but avec sa session « Hack2Hire » inaugurale, en 2017, ce qui la pousse à doubler la mise cette année, en se fixant l'objectif d'embaucher jusqu'à 100 personnes.
Le dispositif mis en œuvre est relativement fidèle à l'esprit original du hackathon. Les candidats doivent d'abord passer un test technique de pré-sélection, en ligne, à l'issue duquel ceux qui seront retenus seront invités à l'événement proprement dit (le 21 avril). Dans cette dernière phase, ils travailleront pendant 24 heures sur un cas d'usage réel, en équipe, en apportant leurs compétences à la création d'une solution. À la fin de la compétition, les vainqueurs se verront offrir un emploi sur le champ.
Le « Hack2Hire » 2018 présente toutefois la particularité de s'adresser à des profils variés, couvrant l'intégralité de la palette des expertises requises dans une organisation « agile ». Sont ainsi recherchés non seulement des développeurs (mobile, web, graphiques…), mais également des « scrum masters » (sortes de facilitateurs de projet), ingénieurs « DevOps », spécialistes de l'analyse de données, architectes de solution… C'est cette diversité qui permet, d'ailleurs, d'envisager un exercice en équipes.
Parce que l'institution se voit elle-même comme une startup (de 23 000 personnes), elle adopte les méthodes des jeunes pousses qui lui servent de modèle, surtout pour essayer d'attirer les talents technologiques qui doivent l'aider à réaliser sa mutation « digitale ». Ses prétentions peuvent paraître ridicules, toujours est-il qu'elle estime avoir atteint son but avec sa session « Hack2Hire » inaugurale, en 2017, ce qui la pousse à doubler la mise cette année, en se fixant l'objectif d'embaucher jusqu'à 100 personnes.
Le dispositif mis en œuvre est relativement fidèle à l'esprit original du hackathon. Les candidats doivent d'abord passer un test technique de pré-sélection, en ligne, à l'issue duquel ceux qui seront retenus seront invités à l'événement proprement dit (le 21 avril). Dans cette dernière phase, ils travailleront pendant 24 heures sur un cas d'usage réel, en équipe, en apportant leurs compétences à la création d'une solution. À la fin de la compétition, les vainqueurs se verront offrir un emploi sur le champ.
Le « Hack2Hire » 2018 présente toutefois la particularité de s'adresser à des profils variés, couvrant l'intégralité de la palette des expertises requises dans une organisation « agile ». Sont ainsi recherchés non seulement des développeurs (mobile, web, graphiques…), mais également des « scrum masters » (sortes de facilitateurs de projet), ingénieurs « DevOps », spécialistes de l'analyse de données, architectes de solution… C'est cette diversité qui permet, d'ailleurs, d'envisager un exercice en équipes.
Si les bénéfices de cette approche du recrutement sont assez évidents pour DBS – notamment l'évaluation des candidats en situation, sur des sujets concrets –, elle peut aussi avoir un intérêt considérable pour les participants, qui ont de la sorte l'opportunité, en peu de temps et avant tout engagement, de se faire une idée un peu plus précise que par les processus traditionnels des thèmes traités, des modes de travail, des collaborateurs, de la culture… de l'entreprise dans laquelle ils postulent.
Alors que le marché de l'emploi est tendu dans les domaines technologiques et que les banques ont un fort besoin de renouveler et de compléter leurs effectifs afin d'affronter les défis de leur « digitalisation », elle sont contraintes de mettre en œuvre de nouvelles méthodes susceptibles de convaincre les meilleurs talents de rejoindre un secteur qui, souvent, leur semble peu attractif en comparaison, par exemple, de startups ou de stars de l'internet. Et il est rassurant de voir qu'il est encore possible de mettre le principe du hackathon au service d'une stratégie (et non de la seule communication)…
Alors que le marché de l'emploi est tendu dans les domaines technologiques et que les banques ont un fort besoin de renouveler et de compléter leurs effectifs afin d'affronter les défis de leur « digitalisation », elle sont contraintes de mettre en œuvre de nouvelles méthodes susceptibles de convaincre les meilleurs talents de rejoindre un secteur qui, souvent, leur semble peu attractif en comparaison, par exemple, de startups ou de stars de l'internet. Et il est rassurant de voir qu'il est encore possible de mettre le principe du hackathon au service d'une stratégie (et non de la seule communication)…