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mardi 13 décembre 2022

Une API pour les contrôles anti-blanchiment

Facctum
Les obligations réglementaires de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LAB-FT) sont non seulement lourdes pour les institutions financières mais elles évoluent en outre fréquemment et requièrent des ajustements constants, eux-mêmes pesants. Voilà qui donne tout son sens à la solution « en service » de Facctum.

À moins de considérer qu'ils constituent un facteur de différenciation concurrentielle, ce qui n'est pas, à ma connaissance, à l'ordre du jour dans la plupart des établissements, les dispositifs anti-fraude représentent une charge incontournable, sur laquelle la seule ambition raisonnable consiste à en optimiser le coût tout en maintenant une qualité irréprochable. En toute logique, il paraît donc rationnel de déléguer le fardeau à un opérateur tiers capable d'industrialiser et mutualiser les efforts pour plus d'efficacité.

Telle est la première promesse de Facctum, dans une approche d'externalisation classique : au lieu de consacrer de précieuses ressources à des tâches sans valeur ajoutée directe, mieux vaut s'adresser à un spécialiste aguerri, qui propose une solution robuste et garantit sa capacité d'évolution au fil des changements de législations. De plus, conscient des spécificités, plus ou moins judicieuses, qu'introduit chaque département de conformité, il leur laisse une grande latitude de configuration.

Initialement, en dehors d'un démonstrateur interactif en ligne, le produit de la jeune pousse (britannique), disponible exclusivement en mode « SaaS » (« Software as a Service ») hébergé dans l'infonuagique, était conçu pour n'accepter que des demandes différées, par lot : une liste d'individus et/ou d'entreprises est transmise pour contrôle et la réponse, retournée en quelques instants, fournit un feu vert ou soulève une alerte, pour chacun d'eux, en fonction des paramètres personnalisés définis préalablement.

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Afin de réduire au maximum les interventions manuelles, une analyse intelligente des anomalies fournit une assistance au traitement des faux-positifs (souvent extrêmement pénalisants), qui est aussi exploitée, par apprentissage algorithmique, dans une boucle de rétroaction, pour leur détection automatique ultérieure. Par ailleurs, tous les mécanismes décisionnels mis en œuvre sont toujours totalement transparents et explicables.

Dorénavant, une API aux standards du marché permet également d'effectuer une vérification unitaire instantanée. Les clients de la startup peuvent de la sorte intégrer très simplement le même filtrage au cœur de leurs processus, par exemple dans leur plate-forme de « case management », pour une meilleure fluidité des parcours client, soit pour un usage primaire, soit en complément de leurs outils existants.

Je ne sais pas exactement quel est le statut de la lutte anti-blanchiment dans les banques mais je soupçonne qu'elle fait partie de ces sujets régaliens qui ont toujours été gérés en interne, en raison de leur haute sensibilité, une pratique que personne n'a jamais cherché à réévaluer. Avec l'émergence de solutions sérieuses, telles que celle de Facctum, qui profiteront certainement aux trublions de la FinTech dépourvus d'états d'âme en la matière, l'heure est peut-être venue de remettre en question les vieilles habitudes…

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