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mercredi 17 septembre 2025

Algoan anticipe la réglementation DCC2

Algoan
Son entrée en vigueur est planifiée dans un peu plus d'un an, mais la deuxième directive européenne sur les crédits aux consommateurs (DCC2) introduit des exigences suffisamment importantes pour que les acteurs concernés s'en préoccupent rapidement. Le spécialiste de l'analyse de données bancaires Algoan leur propose déjà une solution.

Parmi les grands changements par rapport au texte précédent (de 2008), figure une extension de son champ d'application, qui couvrira désormais les « petits » crédits et les produits de paiement fractionné ou différé (BNPL). Pour les entreprises visées, notamment celles appartenant à la seconde catégorie, il s'agira d'une véritable rupture avec un régime jusqu'alors peu encadré. La plupart d'entre elles devront donc mettre en place des processus réglementaires en partant d'un existant quasiment vierge.

Autre évolution majeure, sur le terrain de la protection des consommateurs, les modalités de validation de l'éligibilité des emprunteurs changent sensiblement de forme. Outre des obligations de transparence, matérialisées par des contraintes d'information et de recueil du consentement éclairé du client, en particulier dans les parcours en ligne, il deviendra impératif de contrôler la solvabilité des demandeurs à partir de données fiables et extensives, portant à la fois sur les revenus et les charges récurrentes.

Naturellement, Algoan se positionne sur ce dernier domaine, en capitalisant sur son expertise de l'analyse des données de transactions bancaires, collectées grâce aux interfaces de banque ouverte imposées par une autre directive européenne (la DSP2). Sur cette base et à travers 90 dimensions d'étude, elle restitue un résultat qui, d'un côté, évite aux consommateurs de s'engager dans des opérations au-dessus de leurs moyens et, de l'autre, donne aux prêteurs l'assurance, preuve à l'appui, de respecter la loi.

Algoan – Solvabilité

De toute évidence, l'approche développée par la jeune pousse est la mieux adaptée aux besoins des établissements nouvellement réglementés, pour lesquels la rapidité et la fluidité de l'expérience utilisateur sont des facteurs clés de succès susceptibles d'être remis en cause par des vérifications supplémentaires. Mais les fournisseurs de crédit plus classique devraient également profiter de l'occasion pour simplifier leurs méthodes… qui, justement, font pâle figure face à cette concurrence émergente.

Enfin, en dépit du rejet que suscite certainement le texte dans l'industrie, je crois qu'il faut se réjouir de son ambition de prendre soin de la santé financière des européens, ce que, contrairement à leurs affirmations, les acteurs du secteur ont du mal à promouvoir spontanément. Et là aussi réside une opportunité à saisir : en prolongement de la directive, ne pourraient-ils pas utiliser le contrôle de solvabilité comme un tremplin vers un accompagnement à 360° des clients dans leur relation à l'argent ?

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