Je n'y avais pas prêté attention lors de son lancement (au début de cette année ?), mais ING Direct (France) intègre désormais à son catalogue une offre de prêt aux PME dont le processus de souscription se déroule entièrement en ligne, permettant d'obtenir une réponse en 10 minutes et un versement des fonds (en cas d'accord) en 48 heures.
Si cette seule description synthétique a, en soi, de quoi attirer l'attention d'un certain nombre de ses consœurs, c'est quand on réalise que le nouveau produit d'ING est proposé à toutes les entreprises françaises – sans aucune contrainte d'existence d'une relation préalable, ni même d'ouverture d'un compte courant (qui n'est d'ailleurs pas disponible à ce jour pour les personnes morales) – que sa véritable originalité commence à émerger, laissant imaginer une approche en rupture avec les traditions.
Derrière la façade, le processus de dépôt d'une demande dévoile pas à pas comment la magie opère. Sur le principe, rien de plus simple : tout débute par l'identification de l'entreprise et de son représentant, puis s'enchaîne par une phase de validation de l'éligibilité (une sorte de « scoring »), suivie d'une proposition de prêt (pour des montants de 3 000 à 100 000 euros), pour se terminer enfin par la signature du contrat et le téléchargement d'un justificatif d'identité (et, bien sûr, le virement des fonds).
Si cette seule description synthétique a, en soi, de quoi attirer l'attention d'un certain nombre de ses consœurs, c'est quand on réalise que le nouveau produit d'ING est proposé à toutes les entreprises françaises – sans aucune contrainte d'existence d'une relation préalable, ni même d'ouverture d'un compte courant (qui n'est d'ailleurs pas disponible à ce jour pour les personnes morales) – que sa véritable originalité commence à émerger, laissant imaginer une approche en rupture avec les traditions.
Derrière la façade, le processus de dépôt d'une demande dévoile pas à pas comment la magie opère. Sur le principe, rien de plus simple : tout débute par l'identification de l'entreprise et de son représentant, puis s'enchaîne par une phase de validation de l'éligibilité (une sorte de « scoring »), suivie d'une proposition de prêt (pour des montants de 3 000 à 100 000 euros), pour se terminer enfin par la signature du contrat et le téléchargement d'un justificatif d'identité (et, bien sûr, le virement des fonds).
Au cours de cette démarche, c'est évidemment la phase d'évaluation qui fait toute la différence, car elle recourt à des solutions non conventionnelles. En effet, l'utilisateur doit à ce stade fournir un accès (sécurisé) au compte bancaire principal de sa société, à partir duquel une analyse de l'historique de transactions permet de déterminer sa fiabilité financière en temps réel. Notons au passage que la connexion aux services en ligne des institutions est fournie par la jeune pousse française Budget Insight, tandis que le moteur de scoring alternatif est celui de Kabbage (dans lequel ING a investi il y a 2 ans).
Avec cette initiative étonnamment discrète, ING démontre une impressionnante capacité à aborder le marché avec un regard neuf et à ainsi concurrencer très dangereusement les acteurs historiques, plus que les startups aux moyens beaucoup plus modestes qu'on voit adopter ce genre de démarche habituellement. Prenez le temps d'absorber l'idée : la banque parvient à prendre position rapidement sur les crédits aux PME (relativement lucratifs), en s'appuyant sur des services tiers faciles à intégrer et sans devoir auparavant bâtir une offre complète de compte courant (généralement peu rentable) !
En attendant que, peut-être, un jour, Amazon se décide à envahir le secteur financier, ses méthodes commencent à mûrir sérieusement au sein de quelques banques…
Avec cette initiative étonnamment discrète, ING démontre une impressionnante capacité à aborder le marché avec un regard neuf et à ainsi concurrencer très dangereusement les acteurs historiques, plus que les startups aux moyens beaucoup plus modestes qu'on voit adopter ce genre de démarche habituellement. Prenez le temps d'absorber l'idée : la banque parvient à prendre position rapidement sur les crédits aux PME (relativement lucratifs), en s'appuyant sur des services tiers faciles à intégrer et sans devoir auparavant bâtir une offre complète de compte courant (généralement peu rentable) !
En attendant que, peut-être, un jour, Amazon se décide à envahir le secteur financier, ses méthodes commencent à mûrir sérieusement au sein de quelques banques…
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