Dans le domaine des finances personnelles, une des applications les plus évidentes et les plus utiles de l'intelligence artificielle (même quand elle n'est pas très puissante) consiste à prédire l'avenir en extrapolant les comportements historiques. Jusqu'alors réservé à quelques startups pionnières, le concept commence maintenant à attirer les banques.
Quelques années après l'introduction des premières fonctions de gestion de budget dans leurs services en ligne et mobiles, les institutions financières se rendent progressivement compte, comme les acteurs du PFM qui les ont précédées sur ce terrain, que la présentation sous forme graphique des revenus et dépenses passés ne suffit pas à leurs clients. L'idée de prolonger ces analyses par une projection sur l'avenir a alors émergé, mais les banques sont encore largement réticentes à s'engager sur ce terrain.
L'américaine Wells Fargo devient ainsi l'une des premières à intégrer de telles capacités au sein de son application mobile, après une campagne de test de plusieurs mois, auprès d'un échantillon d'utilisateurs cobayes. L'initiative a une ampleur exceptionnelle puisque, outre qu'elle s'adresse désormais aux 17 millions de consommateurs détenant un compte courant dans la banque (les professionnels devraient en bénéficier prochainement), elle prend en charge plus de 50 situations différentes de la vie courante.
Parmi celles-ci, les exemples cités par Wells Fargo vont des cas les plus courants, tels que la suggestion de réaliser un virement depuis un compte d'épargne afin d'éviter un découvert probable sur le compte courant ou, inversement, la proposition d'épargner les sommes qui resteront vraisemblablement disponibles après les dépenses usuelles, jusqu'à des occasions plus spécifiques, comme la déclaration préalable de l'utilisation des moyens de paiement hors du lieu de résidence lors de l'achat d'un billet d'avion ou l'envoi d'une alerte quand un prélèvement récurrent présente un montant atypique.
Quelques années après l'introduction des premières fonctions de gestion de budget dans leurs services en ligne et mobiles, les institutions financières se rendent progressivement compte, comme les acteurs du PFM qui les ont précédées sur ce terrain, que la présentation sous forme graphique des revenus et dépenses passés ne suffit pas à leurs clients. L'idée de prolonger ces analyses par une projection sur l'avenir a alors émergé, mais les banques sont encore largement réticentes à s'engager sur ce terrain.
L'américaine Wells Fargo devient ainsi l'une des premières à intégrer de telles capacités au sein de son application mobile, après une campagne de test de plusieurs mois, auprès d'un échantillon d'utilisateurs cobayes. L'initiative a une ampleur exceptionnelle puisque, outre qu'elle s'adresse désormais aux 17 millions de consommateurs détenant un compte courant dans la banque (les professionnels devraient en bénéficier prochainement), elle prend en charge plus de 50 situations différentes de la vie courante.
Parmi celles-ci, les exemples cités par Wells Fargo vont des cas les plus courants, tels que la suggestion de réaliser un virement depuis un compte d'épargne afin d'éviter un découvert probable sur le compte courant ou, inversement, la proposition d'épargner les sommes qui resteront vraisemblablement disponibles après les dépenses usuelles, jusqu'à des occasions plus spécifiques, comme la déclaration préalable de l'utilisation des moyens de paiement hors du lieu de résidence lors de l'achat d'un billet d'avion ou l'envoi d'une alerte quand un prélèvement récurrent présente un montant atypique.
En arrière-plan de sa démarche, Wells Fargo affiche son ambition de simplifier l'accès aux informations importantes. En effet, alors que les services disponibles, notamment sur les canaux numériques, sont de plus en plus riches, il devient difficile pour le consommateur de focaliser son attention sur ce qui compte pour lui. L'analyse intelligente des données permet non seulement de faire ressortir l'essentiel, personnalisé pour chaque individu, mais aussi d'identifier et exécuter rapidement les actions appropriées.
Les premiers retours de clients (recueillis lors de la phase d'expérimentation) montrent une forte adhésion, doublée d'un effet positif des alertes prédictives sur leurs comportements. La banque indique qu'elle continue à explorer de nouveaux scénarios dans lesquels l'anticipation est susceptible d'apporter une valeur concrète. Et elle démontre de la sorte comment elle inverse sa stratégie, d'une obsession de la vente de produits commune à tout le secteur (jusqu'au scandale, dans son cas précis) à un modèle centré sur l'intérêt du client, quitte à sacrifier certains revenus, éventuellement.
Les premiers retours de clients (recueillis lors de la phase d'expérimentation) montrent une forte adhésion, doublée d'un effet positif des alertes prédictives sur leurs comportements. La banque indique qu'elle continue à explorer de nouveaux scénarios dans lesquels l'anticipation est susceptible d'apporter une valeur concrète. Et elle démontre de la sorte comment elle inverse sa stratégie, d'une obsession de la vente de produits commune à tout le secteur (jusqu'au scandale, dans son cas précis) à un modèle centré sur l'intérêt du client, quitte à sacrifier certains revenus, éventuellement.
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