Depuis plusieurs années, Barclays Bank met en avant sa politique de non discrimination des orientations sexuelles, qui s'est traduite, entre autres, par la mise en place d'une sorte de réseau social interne destiné à ses collaborateurs homosexuels, baptisé Spectrum. Malheureusement, jusqu'à maintenant, celui-ci n'était pas accessible par l'ensemble des employés.
C'est la raison pour laquelle la banque britannique a décidé de créer deux applications mobiles, pour iPhone et Android, déployées sur l'AppStore d'Apple et sur Google Play, qui permettent (enfin) aux 18 000 collaborateurs qui travaillent en agence ou dans ses centres d'appel de rejoindre le réseau.
L'application en elle-même ne présente pas de caractéristiques extraordinaires : après identification et authentification de l'utilisateur (qui est obligatoirement un employé de la banque), ce dernier pourra uniquement consulter des informations fournies par les organisateurs (annonces d'événements et actualités) et se connecter directement aux profils de Spectrum installés sur Twitter et Facebook.
C'est la raison pour laquelle la banque britannique a décidé de créer deux applications mobiles, pour iPhone et Android, déployées sur l'AppStore d'Apple et sur Google Play, qui permettent (enfin) aux 18 000 collaborateurs qui travaillent en agence ou dans ses centres d'appel de rejoindre le réseau.
L'application en elle-même ne présente pas de caractéristiques extraordinaires : après identification et authentification de l'utilisateur (qui est obligatoirement un employé de la banque), ce dernier pourra uniquement consulter des informations fournies par les organisateurs (annonces d'événements et actualités) et se connecter directement aux profils de Spectrum installés sur Twitter et Facebook.
De fait, il est un peu exagéré de parler de « réseau social » avec Spectrum. Mais, en extrapolant l'initiative au-delà de son contexte spécifique (comportant notamment une forte composante d'image), une leçon importante peut en être tirée pour toutes les organisations qui déploient des « RSE » (Réseaux Sociaux d'Entreprise) pour affermir les liens et les relations entre leurs employés (et leur hiérarchie).
En effet, dans les expériences de ce genre, il reste (presque) toujours une partie de la population cible, plus ou moins large, qui en est écartée, pour des raisons diverses, parfois de productivité (hypothétiques ou avérées), parfois techniques… Dans les banques, les agences sont ainsi souvent isolées des plates-formes mises en place au siège. Or, avec la popularité actuelle des smartphones, il devient aujourd'hui très simple d'accueillir aussi ces personnes, en leur mettant à disposition un accès mobile.
Naturellement, un tel choix n'est probablement pas si facile à faire et va soulever des questions auxquelles beaucoup préfèrent ne pas avoir à répondre (c'est même parfois, à mon avis, une des raisons pour lesquelles l'accès au RSE n'est pas ouvert à tous) : les employés vont-ils y passer tout leur temps (au détriment de leur travail), ne va-t-il pas y avoir des débordements…? Mais une fois le premier pas franchi, reste-t-il réellement des arguments pouvant justifier une ségrégation entre les collaborateurs ?
L'idée d'une déclinaison mobile du réseau social devrait donc être utilisée prioritairement pour surmonter des difficultés techniques et pour ouvrir les accès à tous, sans restriction d'horaire ni de localisation (pour les populations nomades, en particulier). De toutes manières, il ne faut jamais oublier que si les entreprises ne fournissent pas les outils nécessaires à leur personnel, les intéressés sauront utiliser les plates-formes publiques qui répondent à leurs besoins, en prenant alors probablement plus de risques…
En effet, dans les expériences de ce genre, il reste (presque) toujours une partie de la population cible, plus ou moins large, qui en est écartée, pour des raisons diverses, parfois de productivité (hypothétiques ou avérées), parfois techniques… Dans les banques, les agences sont ainsi souvent isolées des plates-formes mises en place au siège. Or, avec la popularité actuelle des smartphones, il devient aujourd'hui très simple d'accueillir aussi ces personnes, en leur mettant à disposition un accès mobile.
Naturellement, un tel choix n'est probablement pas si facile à faire et va soulever des questions auxquelles beaucoup préfèrent ne pas avoir à répondre (c'est même parfois, à mon avis, une des raisons pour lesquelles l'accès au RSE n'est pas ouvert à tous) : les employés vont-ils y passer tout leur temps (au détriment de leur travail), ne va-t-il pas y avoir des débordements…? Mais une fois le premier pas franchi, reste-t-il réellement des arguments pouvant justifier une ségrégation entre les collaborateurs ?
L'idée d'une déclinaison mobile du réseau social devrait donc être utilisée prioritairement pour surmonter des difficultés techniques et pour ouvrir les accès à tous, sans restriction d'horaire ni de localisation (pour les populations nomades, en particulier). De toutes manières, il ne faut jamais oublier que si les entreprises ne fournissent pas les outils nécessaires à leur personnel, les intéressés sauront utiliser les plates-formes publiques qui répondent à leurs besoins, en prenant alors probablement plus de risques…
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