Parmi d'autres effets plus visibles, la loi Dodd-Frank de réforme du système financier américain, issue de la récente crise bancaire, a conduit à la création du "Consumer Financial Protection Bureau" (CFPB – Agence de la Protection Financière des Consommateurs). Celui-ci vient de lancer le "Project Calatyst", une initiative destinée à promouvoir l'innovation dans le secteur des finances des particuliers.
Ce projet s'inscrit dans la mission du CFPB, d'offrir un accès pour tous les consommateurs à des marchés transparents, concurrentiels, équitables et innovants. Pour ce faire, l'organisation veut entamer une collaboration avec toutes les bonnes volontés disponibles, qu'elle soient individuelles ou qu'elles émanent d'entreprises, afin de déterminer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans la recherche d'une "meilleure vie financière" pour le grand public, par l'innovation.
Mais le réseau opère également dans la direction opposée. Ainsi, le canal de communication ouvert entre le gouvernement et les entrepreneurs est là aussi pour permettre à ces derniers de réagir aux réglementations émises et alerter sur les impacts qu'elles peuvent avoir sur leurs activités. De plus, le CFPB souhaite rester en contact étroit avec les tendances émergentes, de manière à préparer les éventuelles adaptations requises sur des lois conçues pour les produits d'aujourd'hui et non ceux de demain.
La première coopération mise en place vise à aider le CFPB à mieux comprendre les besoins, les attentes et les habitudes des consommateurs en matière de finances personnelles. Trois startups ont donc accepté de transmettre à l'agence les données qu'elles détiennent sur leurs clients (après anonymisation, tout de même) : BillGuard (détection des erreurs et fraudes dans les relevés de comptes), Plastyc et (Bank)Simple (deux modèles de banque "alternative"). L'objectif de cette initiative, ambitieux en soi, est d'utiliser la connaissance ainsi acquise pour prendre des décisions réglementaires éclairées !
Quand il est question de soutien public à l'innovation, on pense facilement (surtout en France) à des subventions et autres formes de financement plus ou moins direct. Sans chercher (évidemment) à se substituer à ces modèles mais plutôt dans l'optique de les compléter, le CFPB tente, avec son "Project Catalyst", d'adresser un des principaux obstacles se dressant devant beaucoup de startups innovantes du secteur financier : le cauchemar de réglementations souvent lourdes et inadaptées.
Il reste à voir si les discours seront suivis d'effets concrets mais, en tout état de cause, la démarche est pleine de bon sens et empreinte de pragmatisme. En effet, il est inutile de promouvoir ou subventionner des idées favorisant l'inclusion financière ou comblant les lacunes du système bancaire si les lois existantes les tuent dans l'œuf. Bien des jeunes pousses hexagonales aimeraient disposer ainsi d'un interlocuteur auprès de qui faire valoir leurs arguments...
Ce projet s'inscrit dans la mission du CFPB, d'offrir un accès pour tous les consommateurs à des marchés transparents, concurrentiels, équitables et innovants. Pour ce faire, l'organisation veut entamer une collaboration avec toutes les bonnes volontés disponibles, qu'elle soient individuelles ou qu'elles émanent d'entreprises, afin de déterminer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans la recherche d'une "meilleure vie financière" pour le grand public, par l'innovation.
Mais le réseau opère également dans la direction opposée. Ainsi, le canal de communication ouvert entre le gouvernement et les entrepreneurs est là aussi pour permettre à ces derniers de réagir aux réglementations émises et alerter sur les impacts qu'elles peuvent avoir sur leurs activités. De plus, le CFPB souhaite rester en contact étroit avec les tendances émergentes, de manière à préparer les éventuelles adaptations requises sur des lois conçues pour les produits d'aujourd'hui et non ceux de demain.
La première coopération mise en place vise à aider le CFPB à mieux comprendre les besoins, les attentes et les habitudes des consommateurs en matière de finances personnelles. Trois startups ont donc accepté de transmettre à l'agence les données qu'elles détiennent sur leurs clients (après anonymisation, tout de même) : BillGuard (détection des erreurs et fraudes dans les relevés de comptes), Plastyc et (Bank)Simple (deux modèles de banque "alternative"). L'objectif de cette initiative, ambitieux en soi, est d'utiliser la connaissance ainsi acquise pour prendre des décisions réglementaires éclairées !
Quand il est question de soutien public à l'innovation, on pense facilement (surtout en France) à des subventions et autres formes de financement plus ou moins direct. Sans chercher (évidemment) à se substituer à ces modèles mais plutôt dans l'optique de les compléter, le CFPB tente, avec son "Project Catalyst", d'adresser un des principaux obstacles se dressant devant beaucoup de startups innovantes du secteur financier : le cauchemar de réglementations souvent lourdes et inadaptées.
Il reste à voir si les discours seront suivis d'effets concrets mais, en tout état de cause, la démarche est pleine de bon sens et empreinte de pragmatisme. En effet, il est inutile de promouvoir ou subventionner des idées favorisant l'inclusion financière ou comblant les lacunes du système bancaire si les lois existantes les tuent dans l'œuf. Bien des jeunes pousses hexagonales aimeraient disposer ainsi d'un interlocuteur auprès de qui faire valoir leurs arguments...
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