Les applications mobiles prenant de l'importance dans les usages des consommateurs, les institutions financières sont naturellement enclines à ajouter de multiples fonctions dans leurs logiciels, parfois au détriment de leur facilité d'accès et d'utilisation. Pour lutter contre ce risque sournois, les options de personnalisation commencent à se répandre...
Maybank constituait un des premiers modèles de cette tendance, il y a 3 mois. En voici un autre, dans un registre un peu différent, avec les nouvelles versions (pour iPhone et Android) de l'application de trading que vient de dévoiler Fidelity Investments. L'approche choisie est similaire à celle de la banque malaisienne : seul l'écran d'accueil peut être personnalisé par le client, qui pourra choisir parmi les 9 configurations proposées et en adapter le contenu à ses préférences.
L'idée est particulièrement sensée pour ce type d'application, dont les profils d'utilisateurs peuvent être très différents. Ainsi, par exemple, entre les investisseurs qui se constituent une liste de valeurs à surveiller, ceux qui s'intéressent aux marchés des devises, ceux qui scrutent la position de leur compte et ceux qui veulent simplement suivre les principaux indices, il est clair que l'information à délivrer en priorité, dès la connexion, ne devrait pas être la même.
Evidemment, toutes ces options (et bien d'autres encore) restent toujours accessibles mais la navigation dans les menus sur un smartphone n'est pas toujours très pratique ni très rapide et les utilisateurs apprécieront de ne pas avoir à réaliser de multiples manipulations pour atteindre les écrans qu'ils consultent le plus fréquemment.
Maybank constituait un des premiers modèles de cette tendance, il y a 3 mois. En voici un autre, dans un registre un peu différent, avec les nouvelles versions (pour iPhone et Android) de l'application de trading que vient de dévoiler Fidelity Investments. L'approche choisie est similaire à celle de la banque malaisienne : seul l'écran d'accueil peut être personnalisé par le client, qui pourra choisir parmi les 9 configurations proposées et en adapter le contenu à ses préférences.
L'idée est particulièrement sensée pour ce type d'application, dont les profils d'utilisateurs peuvent être très différents. Ainsi, par exemple, entre les investisseurs qui se constituent une liste de valeurs à surveiller, ceux qui s'intéressent aux marchés des devises, ceux qui scrutent la position de leur compte et ceux qui veulent simplement suivre les principaux indices, il est clair que l'information à délivrer en priorité, dès la connexion, ne devrait pas être la même.
Evidemment, toutes ces options (et bien d'autres encore) restent toujours accessibles mais la navigation dans les menus sur un smartphone n'est pas toujours très pratique ni très rapide et les utilisateurs apprécieront de ne pas avoir à réaliser de multiples manipulations pour atteindre les écrans qu'ils consultent le plus fréquemment.
Comme toujours dans ce cas, la question se posera de l'utilisation réelle par les utilisateurs des possibilités de configuration du logiciel qui leur sont offertes. Dans le cas d'une solution de trading, dont les clients ont probablement une certaine habitude de naviguer dans des interfaces relativement complexes, le réflexe ne devrait pas être trop difficile à acquérir, surtout si l'accès à la personnalisation est suffisamment visible.
Dans un autre contexte, notamment celui d'une application bancaire "classique", la réponse risque d'être moins tranchée. Pourtant le problème va devenir de plus en plus sensible, au fur et à mesure de l'ajout de nouveaux services. L'approche consistant à multiplier les applications, chacune remplissant une fonction unique, atteint rapidement ses limites car la lisibilité d'une telle offre n'est pas idéale.
Une solution pourrait donc être de miser sur la personnalisation, mais il faudrait rendre celle-ci implicite et contextuelle, donc automatique. Dans un premier temps, le principe pourrait être simplement de rassembler sur l'écran d'accueil les fonctions les plus souvent utilisées, tout en maintenant un "socle" stable pour éviter de trop perturber le mobinaute.
Il devrait également être possible de prolonger cette logique au-delà de la première page : par exemple, proposer par défaut le bénéficiaire le plus fréquent lors d'une demande de virement (voire adapter cette sélection en fonction des dates d'opérations récurrentes...). Autre idée (inspirée par des cas existants), mettre en avant l'action la plus pertinente par rapport à la situation actuelle des comptes, en accompagnement d'une alerte ("votre compte courant va être à découvert, appuyez ici pour réaliser un virement depuis votre compte épargne").
Et comme je dis toujours : il reste tellement à inventer dans la banque mobile !
Dans un autre contexte, notamment celui d'une application bancaire "classique", la réponse risque d'être moins tranchée. Pourtant le problème va devenir de plus en plus sensible, au fur et à mesure de l'ajout de nouveaux services. L'approche consistant à multiplier les applications, chacune remplissant une fonction unique, atteint rapidement ses limites car la lisibilité d'une telle offre n'est pas idéale.
Une solution pourrait donc être de miser sur la personnalisation, mais il faudrait rendre celle-ci implicite et contextuelle, donc automatique. Dans un premier temps, le principe pourrait être simplement de rassembler sur l'écran d'accueil les fonctions les plus souvent utilisées, tout en maintenant un "socle" stable pour éviter de trop perturber le mobinaute.
Il devrait également être possible de prolonger cette logique au-delà de la première page : par exemple, proposer par défaut le bénéficiaire le plus fréquent lors d'une demande de virement (voire adapter cette sélection en fonction des dates d'opérations récurrentes...). Autre idée (inspirée par des cas existants), mettre en avant l'action la plus pertinente par rapport à la situation actuelle des comptes, en accompagnement d'une alerte ("votre compte courant va être à découvert, appuyez ici pour réaliser un virement depuis votre compte épargne").
Et comme je dis toujours : il reste tellement à inventer dans la banque mobile !
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