L'idée d'intégrer dans les applications mobiles bancaires une option permettant aux clients d'activer ou verrouiller leur carte de paiement n'est pas nouvelle (voir ici, par exemple), tout comme l'utilisation du smartphone pour introduire de nouvelles protections contre la fraude, notamment grâce à la géolocalisation.
Dans le prolongement de ces deux orientations, la société CO-OP Financial Services, fournisseur de services aux "Credit Unions" américaines, est sur le point de lancer une sorte de télécommande universelle de la carte, prenant la forme d'une application mobile spécialisée. Grâce à celle-ci, le consommateur pourra prendre le contrôle de tous les détails de ses paiements, que ce soit à des fins de sécurité ou, plus prosaïquement, pour mieux gérer son budget.
Le spectre des possibilités de configuration est en effet incroyable. Outre l'activation à la demande de la carte, le porteur va pouvoir spécifier, entre autres, la zone géographique où elle est utilisable, les types de transaction (achat en ligne ou dans les boutiques, retraits sur GAB…) et les catégories de dépenses (essence, voyage, repas…) autorisés. De plus, chaque restriction peut être accompagnée d'alertes (envoyées par notifications applicatives) en cas de transgression.
L'éditeur envisage des cas d'usage encore plus élaborés, tels que la fonction "follow me" ("suis-moi"), qui automatise le contrôle de la localisation de la transaction par rapport à la position du téléphone, ou encore la capacité à indiquer des plafonds de dépenses par catégorie, pour contrôler le respect d'un budget prédéterminé. Naturellement, tous les paramètres appliqués à la carte sont modifiables à tout moment et en temps réel par l'utilisateur.
La richesse de configuration offerte pourrait devenir un handicap, en rendant l'outil trop complexe à appréhender. Pourtant, dans le cas présent, le double objectif ciblé peut compenser ce risque : même si la protection du compte ne justifie pas un effort important, peut-être la possibilité de recevoir des alertes, en temps réel, en cas d'excès de dépense sur telle ou telle catégorie le mérite-t-elle. Et au final, tout utilisateur supplémentaire convaincu de mettre en œuvre les contrôles représente un pas en avant dans la lutte contre la fraude…
De manière générale, la démarche de CO-OP s'inscrit dans une tendance qui va certainement prendre de l'ampleur : les consommateurs sont de plus en plus conscients des enjeux de la cybersécurité et, en même temps qu'ils attendent de leur banque qu'elle soit irréprochable dans la protection de leurs comptes, ils sont également prêts à s'impliquer dans la lutte contre la fraude, pour peu qu'on leur en donne les moyens, sous une forme suffisamment facile d'accès.
Le spectre des possibilités de configuration est en effet incroyable. Outre l'activation à la demande de la carte, le porteur va pouvoir spécifier, entre autres, la zone géographique où elle est utilisable, les types de transaction (achat en ligne ou dans les boutiques, retraits sur GAB…) et les catégories de dépenses (essence, voyage, repas…) autorisés. De plus, chaque restriction peut être accompagnée d'alertes (envoyées par notifications applicatives) en cas de transgression.
L'éditeur envisage des cas d'usage encore plus élaborés, tels que la fonction "follow me" ("suis-moi"), qui automatise le contrôle de la localisation de la transaction par rapport à la position du téléphone, ou encore la capacité à indiquer des plafonds de dépenses par catégorie, pour contrôler le respect d'un budget prédéterminé. Naturellement, tous les paramètres appliqués à la carte sont modifiables à tout moment et en temps réel par l'utilisateur.
La richesse de configuration offerte pourrait devenir un handicap, en rendant l'outil trop complexe à appréhender. Pourtant, dans le cas présent, le double objectif ciblé peut compenser ce risque : même si la protection du compte ne justifie pas un effort important, peut-être la possibilité de recevoir des alertes, en temps réel, en cas d'excès de dépense sur telle ou telle catégorie le mérite-t-elle. Et au final, tout utilisateur supplémentaire convaincu de mettre en œuvre les contrôles représente un pas en avant dans la lutte contre la fraude…
De manière générale, la démarche de CO-OP s'inscrit dans une tendance qui va certainement prendre de l'ampleur : les consommateurs sont de plus en plus conscients des enjeux de la cybersécurité et, en même temps qu'ils attendent de leur banque qu'elle soit irréprochable dans la protection de leurs comptes, ils sont également prêts à s'impliquer dans la lutte contre la fraude, pour peu qu'on leur en donne les moyens, sous une forme suffisamment facile d'accès.
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