Les assistants virtuels sont en train d'entrer dans nos vies, de Siri, toujours prête (sur nos iPhones) à répondre à toutes nos questions, à Her, vedette d'un film qui n'est déjà plus de science-fiction, en passant par Watson, dont IBM nous promet qu'il aidera (ou remplacera ?) l'humain dans une multitude de métiers de la connaissance.
En parallèle de ces offres génériques, dont certaines sont tout de même adaptables à des contextes variés, de jeunes pousses développent également des solutions spécialisées. Kensho, créée il y a moins d'un an, est l'une de ces startups innovantes. Elle propose un des premiers systèmes dédiés exclusivement au secteur financier, baptisé Warren, dont l'expertise pourrait révolutionner l'analyse de marché, en la rendant automatique, immédiate, simple d'accès et abordable.
Comme tous les assistants virtuels, Warren peut être interrogé de vive voix : grâce à son moteur d'analyse vocale, il sait interpréter les questions complexes telles que « que se passe-t-il pour le cours des compagnies pétrolières lorsque le baril de pétrole s'échange à plus de 100 $ et que des troubles politiques viennent de secouer le Moyen-Orient ? ». En s'appuyant sur une gigantesque base de données géopolitiques et d'événements naturels (ainsi que des indicateurs économiques et boursiers, naturellement), il fournit une réponse en quelques instants.
Une particularité du modèle de Kensho est que sa solution est hébergée dans le « cloud » (le FinQloud de Nasdaq OMX). Ce choix implique notamment, au-delà de son aspect technique, que la même plate-forme est partagée par tous ses utilisateurs et qu'elle s'enrichit donc progressivement de toutes les interactions traitées, dans une logique d'auto-apprentissage. Selon ses concepteurs, Warren était ainsi capable de répondre à 1 million de types de questions au début de l'année, il devrait pouvoir en maîtriser plus de 100 millions en décembre.
Avec des approches qui se démocratisent à une allure extraordinairement rapide (basées essentiellement sur l'analyse et la compréhension de corpus documentaires), Warren est en bonne voie de remplacer des analystes (humains) qui perdaient jusqu'à maintenant des heures à accumuler des données et à essayer d'en dégager des tendances. Leurs efforts vont désormais pouvoir se concentrer sur des études à valeur ajoutée, passant par la sélection des bonnes questions à poser et la compréhension profonde des réponses obtenues et de leurs implications.
Et, surtout, voilà une sérieuse concurrence pour la technologie Watson d'IBM, quelques mois seulement après ses premières mises en œuvre dans le monde bancaire (encore plus ou moins expérimentales, à ce stade)…
En parallèle de ces offres génériques, dont certaines sont tout de même adaptables à des contextes variés, de jeunes pousses développent également des solutions spécialisées. Kensho, créée il y a moins d'un an, est l'une de ces startups innovantes. Elle propose un des premiers systèmes dédiés exclusivement au secteur financier, baptisé Warren, dont l'expertise pourrait révolutionner l'analyse de marché, en la rendant automatique, immédiate, simple d'accès et abordable.
Comme tous les assistants virtuels, Warren peut être interrogé de vive voix : grâce à son moteur d'analyse vocale, il sait interpréter les questions complexes telles que « que se passe-t-il pour le cours des compagnies pétrolières lorsque le baril de pétrole s'échange à plus de 100 $ et que des troubles politiques viennent de secouer le Moyen-Orient ? ». En s'appuyant sur une gigantesque base de données géopolitiques et d'événements naturels (ainsi que des indicateurs économiques et boursiers, naturellement), il fournit une réponse en quelques instants.
Une particularité du modèle de Kensho est que sa solution est hébergée dans le « cloud » (le FinQloud de Nasdaq OMX). Ce choix implique notamment, au-delà de son aspect technique, que la même plate-forme est partagée par tous ses utilisateurs et qu'elle s'enrichit donc progressivement de toutes les interactions traitées, dans une logique d'auto-apprentissage. Selon ses concepteurs, Warren était ainsi capable de répondre à 1 million de types de questions au début de l'année, il devrait pouvoir en maîtriser plus de 100 millions en décembre.
Avec des approches qui se démocratisent à une allure extraordinairement rapide (basées essentiellement sur l'analyse et la compréhension de corpus documentaires), Warren est en bonne voie de remplacer des analystes (humains) qui perdaient jusqu'à maintenant des heures à accumuler des données et à essayer d'en dégager des tendances. Leurs efforts vont désormais pouvoir se concentrer sur des études à valeur ajoutée, passant par la sélection des bonnes questions à poser et la compréhension profonde des réponses obtenues et de leurs implications.
Et, surtout, voilà une sérieuse concurrence pour la technologie Watson d'IBM, quelques mois seulement après ses premières mises en œuvre dans le monde bancaire (encore plus ou moins expérimentales, à ce stade)…
A lire également sur Kensho, cet article de Wall Street & Technology.
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