Au fur et à mesure de son arrivée à maturité, la réalité virtuelle intéresse de plus en plus les institutions financières. Fidelity était l'une des premières à présenter un prototype, en 2014. Elle prolonge aujourd'hui ses expérimentations, avec une solution proposant aux employeurs de suivre les plans d'épargne retraite de leurs salariés.
La cible change mais l'approche retenue reste sensiblement la même. Comme dans son environnement StockCity, qui était à l'époque plutôt destinée aux investisseurs souhaitant mieux visualiser leur portefeuille et la situation des marchés, la nouvelle application développée par les Fidelity Labs cherche ainsi à transposer un sujet relativement abstrait dans un environnement d'apparence familière, de manière à faciliter l'interprétation et la compréhension par les clients des informations mises à leur disposition.
Après les valeurs de bourse illustrées sous la forme d'immeubles, aux dimensions proportionnelles à la quantité détenue et aux cours (entre autres), ce sont, cette fois, les produits d'épargne retraite que les entreprises mettent à disposition de leurs employés qui sont concernés. Afin de simplifier la lecture et l'analyse des statistiques correspondantes, le responsable se voit immergé dans un amphithéâtre virtuel, dans lequel chacun des collaborateurs occupe un siège, donnant instantanément une vue concrète des informations (par exemple, les taux d'adoption ou les niveaux d'épargne).
La cible change mais l'approche retenue reste sensiblement la même. Comme dans son environnement StockCity, qui était à l'époque plutôt destinée aux investisseurs souhaitant mieux visualiser leur portefeuille et la situation des marchés, la nouvelle application développée par les Fidelity Labs cherche ainsi à transposer un sujet relativement abstrait dans un environnement d'apparence familière, de manière à faciliter l'interprétation et la compréhension par les clients des informations mises à leur disposition.
Après les valeurs de bourse illustrées sous la forme d'immeubles, aux dimensions proportionnelles à la quantité détenue et aux cours (entre autres), ce sont, cette fois, les produits d'épargne retraite que les entreprises mettent à disposition de leurs employés qui sont concernés. Afin de simplifier la lecture et l'analyse des statistiques correspondantes, le responsable se voit immergé dans un amphithéâtre virtuel, dans lequel chacun des collaborateurs occupe un siège, donnant instantanément une vue concrète des informations (par exemple, les taux d'adoption ou les niveaux d'épargne).
En quelques gestes intuitifs (captés par des manettes spéciales), l'utilisateur peut changer d'axe d'exploration (par âge, par ancienneté…) ou plonger dans les détails de telle ou telle donnée exposée. Le principe – qui semble d'ailleurs inspirer la majorité des pionniers de la réalité virtuelle dans un contexte financier – est donc de libérer l'accès à un univers d'information riche et complexe, sous une forme ludique et aisée à appréhender, rendant possible des utilisations plus sophistiquées que les outils traditionnels.
Bien que les aventures de Fidelity restent, pour l'instant, d'ordre purement expérimental, au sein de sa structure dédiée à l'innovation, il n'en est pas moins clair que les réflexions progressent sur les usages réels à venir. Ce n'est pas un hasard, notamment, si ses applications s'adressent successivement à des clients individuels puis à des professionnels en entreprise : à ce stade, toutes les opportunités méritent d'être étudiées, surtout en l'absence de vision claire sur les futurs adeptes de la technologie.
En tout état de cause, il fait peu de doute que la réalité virtuelle finira par s'imposer, sous une forme ou une autre. Comme toujours dans des circonstances similaires, les institutions financières qui se seront préparées à son émergence – qui pourrait être fulgurante, à la faveur d'une démocratisation des solutions techniques qui la supportent – seront les mieux placées pour profiter de l'engouement qui s'ensuivra. Au-delà, la durabilité de la mode est, bien sûr, incertaine et relève du pari sur l'avenir…
Bien que les aventures de Fidelity restent, pour l'instant, d'ordre purement expérimental, au sein de sa structure dédiée à l'innovation, il n'en est pas moins clair que les réflexions progressent sur les usages réels à venir. Ce n'est pas un hasard, notamment, si ses applications s'adressent successivement à des clients individuels puis à des professionnels en entreprise : à ce stade, toutes les opportunités méritent d'être étudiées, surtout en l'absence de vision claire sur les futurs adeptes de la technologie.
En tout état de cause, il fait peu de doute que la réalité virtuelle finira par s'imposer, sous une forme ou une autre. Comme toujours dans des circonstances similaires, les institutions financières qui se seront préparées à son émergence – qui pourrait être fulgurante, à la faveur d'une démocratisation des solutions techniques qui la supportent – seront les mieux placées pour profiter de l'engouement qui s'ensuivra. Au-delà, la durabilité de la mode est, bien sûr, incertaine et relève du pari sur l'avenir…
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