La conclusion de l'étude que vient de mener Merrill Edge auprès des américains aisés pourrait se résumer au célèbre adage « l'argent ne fait pas le bonheur ». Il sont en effet fort nombreux à confirmer que leurs finances personnelles et les inquiétudes qu'elles suscitent exercent une influence sensible sur leur santé mentale et physique.
Cette catégorie de population – incluant, selon la définition adoptée ici, les individus disposant de 50 000 à 250 000 dollars d'actifs investissables – n'est pourtant pas à plaindre. Ces derniers mois, ils ont notamment réussi à réduire leurs dettes, améliorer leur score de crédit, constituer une épargne de précaution… et ils sont plutôt confiants dans leur avenir, se voyant fréquemment prendre leur retraite au moment de leur choix, acquérir une deuxième résidence, voire, pour les plus jeunes, devenir millionnaires…
Cependant, en dépit de cet optimisme généralisé, l'incertitude et l'angoisse pèsent lourdement sur leur vie financière quotidienne, alimentées par des interrogations sur l'adéquation de leur économies avec leurs besoins futurs ou sur leur niveau d'endettement (trois quarts d'entre eux portent une forme ou une autre de crédit, à hauteur de plus de 20 000 dollars pour près de la moitié), ou encore, à une toute autre échelle, sur les risques d'instabilité politique, sur la menace d'une récession économique…
Or, l'impact d'un tel état d'esprit sur la qualité de vie des intéressés est beaucoup plus important qu'on ne l'imagine habituellement. En moyenne, les américains interrogés par Merrill Edge indiquent ainsi que leurs préoccupations d'ordre financier à court et moyen terme – à commencer par la maîtrise de leurs dépenses – affectent directement leur santé mentale (59% des répondants) et physique (56%). Parmi les générations Y et Z (les moins de 30 ans), ils sont même presque 7 sur 10 à ressentir des effets de ce genre.
Cette catégorie de population – incluant, selon la définition adoptée ici, les individus disposant de 50 000 à 250 000 dollars d'actifs investissables – n'est pourtant pas à plaindre. Ces derniers mois, ils ont notamment réussi à réduire leurs dettes, améliorer leur score de crédit, constituer une épargne de précaution… et ils sont plutôt confiants dans leur avenir, se voyant fréquemment prendre leur retraite au moment de leur choix, acquérir une deuxième résidence, voire, pour les plus jeunes, devenir millionnaires…
Cependant, en dépit de cet optimisme généralisé, l'incertitude et l'angoisse pèsent lourdement sur leur vie financière quotidienne, alimentées par des interrogations sur l'adéquation de leur économies avec leurs besoins futurs ou sur leur niveau d'endettement (trois quarts d'entre eux portent une forme ou une autre de crédit, à hauteur de plus de 20 000 dollars pour près de la moitié), ou encore, à une toute autre échelle, sur les risques d'instabilité politique, sur la menace d'une récession économique…
Or, l'impact d'un tel état d'esprit sur la qualité de vie des intéressés est beaucoup plus important qu'on ne l'imagine habituellement. En moyenne, les américains interrogés par Merrill Edge indiquent ainsi que leurs préoccupations d'ordre financier à court et moyen terme – à commencer par la maîtrise de leurs dépenses – affectent directement leur santé mentale (59% des répondants) et physique (56%). Parmi les générations Y et Z (les moins de 30 ans), ils sont même presque 7 sur 10 à ressentir des effets de ce genre.
Face à une telle pression, une majorité de personnes (55%) recourent à un accompagnement professionnel, qui prend la forme d'un conseiller financier, consulté soit en face à face soit à distance. Naturellement, beaucoup se tournent également vers les outils et plates-formes mis à leur disposition par leurs banques ou par des nouveaux entrants et destinés à les assister dans le suivi de leurs comptes et de leur patrimoine, le pilotage de leur budget, la gestion (automatisée) de leurs investissements…
Les statistiques – en particulier celles qui concernent les conséquences de l'anxiété financière sur la santé – exposent toutefois les limites de l'aide externe recherchée. Il faut probablement voir dans ces mauvais résultats le décalage persistant entre la manière dont les « experts » abordent les questions d'argent – trop focalisée sur des produits et des rendements – et les attentes de leurs clients – qui voudraient surtout être rassurés quant à leurs craintes (justifiées ou non) et à la réalisation de leurs projets d'avenir.
Les statistiques – en particulier celles qui concernent les conséquences de l'anxiété financière sur la santé – exposent toutefois les limites de l'aide externe recherchée. Il faut probablement voir dans ces mauvais résultats le décalage persistant entre la manière dont les « experts » abordent les questions d'argent – trop focalisée sur des produits et des rendements – et les attentes de leurs clients – qui voudraient surtout être rassurés quant à leurs craintes (justifiées ou non) et à la réalisation de leurs projets d'avenir.
Le piège, à mon avis, c’est que plus on parvient à se constituer une situation financière, plus l’incertitude et l’angoisse augmentent !
RépondreSupprimerJe suis assez étonné par les chiffres, mais il y a derrière tout ça, une réelle quête de la sécurité.