Le week-end des 6 et 7 avril prochains, la communauté des développeurs du secteur financier a rendez-vous à New York pour un "hackathon" d'envergure, organisé par "The Fintech Hackathon" et auquel se sont déjà associées une dizaine de sociétés technologiques (startups, pour la plupart), ainsi que l'incubateur local "Fintech Innovation Lab".
Pour ceux d'entre vous qui ne sont pas familiers de ce type d'événements, un hackathon consiste à rassembler des développeurs, accompagnés de graphistes, spécialistes des interfaces homme-machine, chefs de projet... pour concevoir et réaliser, dans un esprit de concours et en un temps très court (souvent 24 heures, en continu), des applications logicielles innovantes, généralement autour d'un thème pré-déterminé, plus ou moins précis.
Dans le cas du Fintech Hackathon de New York, les participants auront une certaine liberté dans la direction qu'ils souhaiteront prendre puisque, en dehors de l'exigence de cibler le secteur financier, que ce soit à destination des acteurs institutionnels ou des consommateurs, les organisateurs ne font que suggérer quelques sujets possibles, eux-mêmes extrêmement variés : gestion des risques, trading, "big data", banque de détail, conformité réglementaire, paiements mobiles, entreprise sociale...
En fait, ce hackathon est un peu particulier, dans le sens où il n'a pas seulement vocation à faire émerger des solutions originales. Il vise également à faire connaître et populariser les services, les outils et les APIs ("interfaces de programmation applicative") des partenaires de l'opération, qui seront mis à disposition des développeurs. Logiquement, ces sociétés et leurs produits ont, dans une large mesure, inspiré les thèmes évoqués : Betterment, Bloomberg, Caplin, Dwolla, Estimize, OpenGamma, StockTwits... (notons que la plupart de ces startups ont déjà été signalées dans ces colonnes).
Pour ceux d'entre vous qui ne sont pas familiers de ce type d'événements, un hackathon consiste à rassembler des développeurs, accompagnés de graphistes, spécialistes des interfaces homme-machine, chefs de projet... pour concevoir et réaliser, dans un esprit de concours et en un temps très court (souvent 24 heures, en continu), des applications logicielles innovantes, généralement autour d'un thème pré-déterminé, plus ou moins précis.
Dans le cas du Fintech Hackathon de New York, les participants auront une certaine liberté dans la direction qu'ils souhaiteront prendre puisque, en dehors de l'exigence de cibler le secteur financier, que ce soit à destination des acteurs institutionnels ou des consommateurs, les organisateurs ne font que suggérer quelques sujets possibles, eux-mêmes extrêmement variés : gestion des risques, trading, "big data", banque de détail, conformité réglementaire, paiements mobiles, entreprise sociale...
En fait, ce hackathon est un peu particulier, dans le sens où il n'a pas seulement vocation à faire émerger des solutions originales. Il vise également à faire connaître et populariser les services, les outils et les APIs ("interfaces de programmation applicative") des partenaires de l'opération, qui seront mis à disposition des développeurs. Logiquement, ces sociétés et leurs produits ont, dans une large mesure, inspiré les thèmes évoqués : Betterment, Bloomberg, Caplin, Dwolla, Estimize, OpenGamma, StockTwits... (notons que la plupart de ces startups ont déjà été signalées dans ces colonnes).
Pour les organisateurs de l'événement, un des objectifs recherchés est aussi de favoriser les relations et la collaboration au sein de l'immense communauté du développement logiciel dans le secteur financier, qui a aujourd'hui peu d'occasions de se rencontrer et d'échanger autour d'idées innovantes pour ses métiers. Afin de prolonger l'ambition, cette première expérience au cœur de la finance mondiale, à New York, sera par la suite déclinée dans d'autres villes, dont, notamment, San Francisco (capitale officieuse du hacking) et Londres (autre haut lieu de la finance).
Ce Fintech Hackathon n'est pas le premier dans son genre : outre les FinAppsParties relativement "privées" de La Caixa, celui-ci ressemble fort aux SeedHacks de SeedCamp, en particulier sur le principe des "fournisseurs" d'APIs. S'il faut en croire ce précédent, les idées qui en ressortent peuvent être intéressantes, bien qu'elles semblent souffrir d'une difficulté endémique à se transformer en produits finis.
L'innovation dans les services financiers est désormais largement dominée par les entrepreneurs et les startups technologiques. Faire appel à la communauté des développeurs pour concevoir des utilisations originales de leurs solutions est donc une double capitalisation sur la créativité ! Si le modèle parvient à devenir opérationnel, les "vieilles" institutions auront du mal à suivre... A moins qu'elles ne participent elles-mêmes à ces initiatives, comme l'a fait (la pas si ancienne) Axa Banque au SeedHack Fintech 2012.
Ce Fintech Hackathon n'est pas le premier dans son genre : outre les FinAppsParties relativement "privées" de La Caixa, celui-ci ressemble fort aux SeedHacks de SeedCamp, en particulier sur le principe des "fournisseurs" d'APIs. S'il faut en croire ce précédent, les idées qui en ressortent peuvent être intéressantes, bien qu'elles semblent souffrir d'une difficulté endémique à se transformer en produits finis.
L'innovation dans les services financiers est désormais largement dominée par les entrepreneurs et les startups technologiques. Faire appel à la communauté des développeurs pour concevoir des utilisations originales de leurs solutions est donc une double capitalisation sur la créativité ! Si le modèle parvient à devenir opérationnel, les "vieilles" institutions auront du mal à suivre... A moins qu'elles ne participent elles-mêmes à ces initiatives, comme l'a fait (la pas si ancienne) Axa Banque au SeedHack Fintech 2012.
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