Vous avez peut-être lu des titres inverses à celui-ci dans la presse de la semaine écoulée. En effet, à l'occasion de la publication des résultats d'une étude conduite par l'institut CSA pour l'observatoire Orange - TerraFemina, les journalistes affirment que l'intérêt des français pour les offres bancaires 100% en ligne est faible.
Verre à moitié vide contre verre à moitié plein, je prétends, pour ma part, que les détails [PDF] de cette enquête démontrent précisément le contraire : nos compatriotes sont désormais majoritairement prêts à abandonner les agences bancaires et passer au "tout digital". Ainsi, à la question directe de savoir s'ils seraient intéressés par une banque exclusivement en ligne (moyennant des frais moins élevés), 44% des clients de banques traditionnelles répondent "oui", contre 48% de "non".
En ajoutant ceux qui ont déjà franchi le pas (les quelques centaines de milliers de clients de Boursorama, Axa Banque, Monabanq...), il semble clair que la situation a basculé : le modèle préféré est bien, désormais, celui de la relation à distance. Et si les jeunes y sont un peu plus favorables que leurs aînés, cela signifie simplement qu'ils sont en avance sur une tendance de fond et certainement pas que les clients plus âgés resteront toujours attachés à leur agence.
Verre à moitié vide contre verre à moitié plein, je prétends, pour ma part, que les détails [PDF] de cette enquête démontrent précisément le contraire : nos compatriotes sont désormais majoritairement prêts à abandonner les agences bancaires et passer au "tout digital". Ainsi, à la question directe de savoir s'ils seraient intéressés par une banque exclusivement en ligne (moyennant des frais moins élevés), 44% des clients de banques traditionnelles répondent "oui", contre 48% de "non".
En ajoutant ceux qui ont déjà franchi le pas (les quelques centaines de milliers de clients de Boursorama, Axa Banque, Monabanq...), il semble clair que la situation a basculé : le modèle préféré est bien, désormais, celui de la relation à distance. Et si les jeunes y sont un peu plus favorables que leurs aînés, cela signifie simplement qu'ils sont en avance sur une tendance de fond et certainement pas que les clients plus âgés resteront toujours attachés à leur agence.
Pour enfoncer le clou, lorsqu'on demande aux personnes consultées quels critères leur feraient choisir un établissement plutôt qu'un autre, l'intérêt financier prime largement, que ce soit sur les prix des services ou sur les taux d'intérêts pratiques. La possibilité d'avoir un conseiller attitré n'arrive que loin derrière, cité en premier par 1 consommateur sur 10 seulement. A l'inverse, plus de la moitié apprécient (ou apprécieraient) la possibilité de contacter un conseiller en ligne (notamment en vidéo).
Conclusion, selon moi, les français ne sont plus prêts à payer pour des réseaux d'agence surdimensionnés, dont ils ne perçoivent pas la valeur. Même l'argument selon lequel ils réclament un conseil personnalisé, en face à face, pour des opérations importantes (telles qu'un prêt immobilier) est sujet à caution : certes, ils réalisent ces transactions en agence, aujourd'hui, mais quelle banque leur propose une autre solution ?
La réalité crue est que la moitié des français sont prêts à passer à une relation entièrement à distance et que cette proportion est incontestablement en progression au fur et à mesure de la popularisation des services en ligne et sur mobile. Le réveil risque d'être difficile pour les banques traditionnelles, lorsqu'ils passeront à l'acte. A moins que, à l'instar de BNP Paribas, elles ne préparent activement la transition, au prix d'une réorganisation probablement douloureuse, prévisible dans un avenir plus ou moins proche.
Conclusion, selon moi, les français ne sont plus prêts à payer pour des réseaux d'agence surdimensionnés, dont ils ne perçoivent pas la valeur. Même l'argument selon lequel ils réclament un conseil personnalisé, en face à face, pour des opérations importantes (telles qu'un prêt immobilier) est sujet à caution : certes, ils réalisent ces transactions en agence, aujourd'hui, mais quelle banque leur propose une autre solution ?
La réalité crue est que la moitié des français sont prêts à passer à une relation entièrement à distance et que cette proportion est incontestablement en progression au fur et à mesure de la popularisation des services en ligne et sur mobile. Le réveil risque d'être difficile pour les banques traditionnelles, lorsqu'ils passeront à l'acte. A moins que, à l'instar de BNP Paribas, elles ne préparent activement la transition, au prix d'une réorganisation probablement douloureuse, prévisible dans un avenir plus ou moins proche.
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