Beaucoup d'entreprises, et pas uniquement des institutions financières, se sont lancées dans une course aux "fans" sur les médias sociaux, sans toujours bien savoir ce que ces communautés représentent réellement et à quoi elles pouvaient être utiles. La banque espagnole BBVA, forte de plus de 4 millions d'"amis" rassemblés autour de ses différents points de présence, tente de les mettre au service d'une cause importante : l'emploi.
Ainsi, l'objectif de la plate-forme qu'elle vient de lancer, "Yo Soy Empleo" ("je suis emploi") a pour ambition de générer des emplois à travers le territoire espagnol, qui souffre actuellement d'un grave problème de chômage. Pour ce faire, elle adopte le principe d'un réseau social ouvert, où les entrepreneurs publient leurs offres, les demandeurs diffusent leurs CV, et tout le monde peut dialoguer et échanger conseils et recommandations...
Pour marquer son engagement, BBVA ajoute à cette initiative des aides concrètes aux PME qui créent effectivement des emplois : contributions financières directes (jusqu'à 3000 euros par recrutement), places offertes pour des formations commerciales, service gratuit de sélection des candidats... Par ailleurs, le site qui leur est réservé leur propose également une information riche, centrée sur leurs préoccupations.
Bien entendu, la banque n'est pas totalement altruiste dans son approche. Non seulement elle exprime son intérêt général à la prospérité économique du pays, qui ne peut que bénéficier à son activité, notamment avec les entreprises, mais, de manière plus pragmatique, elle demande aussi aux chômeurs recrutés d'ouvrir un compte chez elle.
Ainsi, l'objectif de la plate-forme qu'elle vient de lancer, "Yo Soy Empleo" ("je suis emploi") a pour ambition de générer des emplois à travers le territoire espagnol, qui souffre actuellement d'un grave problème de chômage. Pour ce faire, elle adopte le principe d'un réseau social ouvert, où les entrepreneurs publient leurs offres, les demandeurs diffusent leurs CV, et tout le monde peut dialoguer et échanger conseils et recommandations...
Pour marquer son engagement, BBVA ajoute à cette initiative des aides concrètes aux PME qui créent effectivement des emplois : contributions financières directes (jusqu'à 3000 euros par recrutement), places offertes pour des formations commerciales, service gratuit de sélection des candidats... Par ailleurs, le site qui leur est réservé leur propose également une information riche, centrée sur leurs préoccupations.
Bien entendu, la banque n'est pas totalement altruiste dans son approche. Non seulement elle exprime son intérêt général à la prospérité économique du pays, qui ne peut que bénéficier à son activité, notamment avec les entreprises, mais, de manière plus pragmatique, elle demande aussi aux chômeurs recrutés d'ouvrir un compte chez elle.
"Yo Soy Empleo" peut être perçue comme une simple opération de communication visant à redorer l'image de la banque dans un climat de défiance particulièrement aigu. Pourtant, même s'il faut regretter une certaine faiblesse dans l'exécution – la plate-forme ne tenant pas toutes ses promesses de "réseau social", par exemple – cela reste une initiative utile, dans laquelle BBVA investit des moyens réels (avec quelques partenaires) et qui mérite donc un peu d'indulgence.
Après tout, rares sont les institutions financières à faire un quelconque effort en faveur de l'emploi...
Après tout, rares sont les institutions financières à faire un quelconque effort en faveur de l'emploi...
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