Pour les banques du monde entier, les médias sociaux constituent une opportunité de renforcer leurs présence dans la vie quotidienne de leurs clients. Bien peu y ont réussi, jusqu'à maintenant, mais il est vrai que la plupart se contentent d'exploiter ces nouveaux canaux comme des supports de communication, ce qui n'est évidemment pas la bonne approche.
Quelques établissements un peu plus ambitieux que les autres ont une vision différente et essaient d'installer les services bancaires au sein même des plates-formes sociales que fréquentent les internautes, en particulier Facebook. Étonnamment, ces initiatives se concentrent surtout dans les pays émergents : après, entre autres, l'Inde (et ICICI), la Malaisie (et CIMB), la dernière née de ces pionnières vient de voir le jour au Nigéria et elle est le fait de la "Guaranty Trust Bank" (GTBank).
Avec presque 1 million de fans conquis sur son profil "institutionnel" (un beau record !), il est facile de comprendre la motivation de la banque : elle veut capitaliser sur un tel réseau, même s'il ne lui est pas aujourd'hui très attaché. D'ailleurs en créant un compte spécifique (baptisé "GTBank Social Account"), qui pourra seul profiter des services installés sur Facebook, il semble bien que l'objectif soit de séduire de nouveaux clients, plus que d'offrir une option supplémentaire à ceux qui possèdent déjà un compte.
Quelques établissements un peu plus ambitieux que les autres ont une vision différente et essaient d'installer les services bancaires au sein même des plates-formes sociales que fréquentent les internautes, en particulier Facebook. Étonnamment, ces initiatives se concentrent surtout dans les pays émergents : après, entre autres, l'Inde (et ICICI), la Malaisie (et CIMB), la dernière née de ces pionnières vient de voir le jour au Nigéria et elle est le fait de la "Guaranty Trust Bank" (GTBank).
Avec presque 1 million de fans conquis sur son profil "institutionnel" (un beau record !), il est facile de comprendre la motivation de la banque : elle veut capitaliser sur un tel réseau, même s'il ne lui est pas aujourd'hui très attaché. D'ailleurs en créant un compte spécifique (baptisé "GTBank Social Account"), qui pourra seul profiter des services installés sur Facebook, il semble bien que l'objectif soit de séduire de nouveaux clients, plus que d'offrir une option supplémentaire à ceux qui possèdent déjà un compte.
Du côté des fonctions proposées sur le réseau social, l'offre de GTBank est, à ce jour, l'une des plus complètes dans sa catégorie, puisque toutes les opérations élémentaires sont accessibles : consultation du solde du compte, achat de temps de communication mobile, paiement de factures, virements... Ainsi, pour une majorité d'utilisateurs, Facebook pourra devenir l'unique interface avec la banque.
Devant cette nouvelle expérience, une question lancinante se pose : pourquoi la banque sur Facebook ne se développe-t-elle (quasiment) que dans les pays émergents ? Parce que les clients y sont plus jeunes ? Parce qu'ils se sont familiarisés avec les médias sociaux avant d'avoir besoin de services financiers ? Parce que les institutions y sont plus audacieuses ? Parce qu'elles sont inconscientes des risques ?
Il est difficile de répondre à cette question mais un fait est presque certain : malgré les réticences de certains, il existe un public pour ce type d'offre, partout dans le monde, et il n'est pas très difficile (techniquement) de lui proposer une palette de services sur Facebook. Et l'exemple de GTBank, avec son compte dédié, présente une excellente solution pour satisfaire cette population sans effrayer le reste de la clientèle...
Devant cette nouvelle expérience, une question lancinante se pose : pourquoi la banque sur Facebook ne se développe-t-elle (quasiment) que dans les pays émergents ? Parce que les clients y sont plus jeunes ? Parce qu'ils se sont familiarisés avec les médias sociaux avant d'avoir besoin de services financiers ? Parce que les institutions y sont plus audacieuses ? Parce qu'elles sont inconscientes des risques ?
Il est difficile de répondre à cette question mais un fait est presque certain : malgré les réticences de certains, il existe un public pour ce type d'offre, partout dans le monde, et il n'est pas très difficile (techniquement) de lui proposer une palette de services sur Facebook. Et l'exemple de GTBank, avec son compte dédié, présente une excellente solution pour satisfaire cette population sans effrayer le reste de la clientèle...
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