Entre un brevet d'Apple, les retraits au distributeur commandés par une application mobile et (même) les Points Verts du Crédit Agricole, l'idée flottait dans l'air depuis quelques temps. Elle est désormais en passe de devenir réalité, aux États-Unis : Spare entame actuellement les premiers tests de sa solution de GAB P2P (de « pair à pair »).
Le système repose sur une application pour smartphone (iPhone uniquement, pour la phase d'expérimentation) permettant au consommateur de rechercher et localiser une contrepartie susceptible de lui procurer le montant de cash recherché, dans la zone qu'il souhaite. Il lui suffit ensuite de « passer commande » : les fonds sont prélevés sur la carte dont il a enregistré les coordonnées lors de son inscription et transférés au bénéficiaire. Ce dernier va, en échange, lui remettre la somme demandée, en espèces.
Plus qu'un modèle entre particuliers, qui n'est cependant pas écarté, la jeune pousse vise essentiellement les commerçants, à commencer par les hôtels, pour offrir le service. Outre la motivation que peuvent avoir ces partenaires à recycler les pièces et billets qui s'accumulent dans leurs caisses, ils vont potentiellement développer la fréquentation de leurs établissements. En parallèle, ce choix représente également un élément important de réassurance des utilisateurs, qui pourraient hésiter à réaliser une transaction avec un étranger dans un lieu inconnu.
Le système repose sur une application pour smartphone (iPhone uniquement, pour la phase d'expérimentation) permettant au consommateur de rechercher et localiser une contrepartie susceptible de lui procurer le montant de cash recherché, dans la zone qu'il souhaite. Il lui suffit ensuite de « passer commande » : les fonds sont prélevés sur la carte dont il a enregistré les coordonnées lors de son inscription et transférés au bénéficiaire. Ce dernier va, en échange, lui remettre la somme demandée, en espèces.
Plus qu'un modèle entre particuliers, qui n'est cependant pas écarté, la jeune pousse vise essentiellement les commerçants, à commencer par les hôtels, pour offrir le service. Outre la motivation que peuvent avoir ces partenaires à recycler les pièces et billets qui s'accumulent dans leurs caisses, ils vont potentiellement développer la fréquentation de leurs établissements. En parallèle, ce choix représente également un élément important de réassurance des utilisateurs, qui pourraient hésiter à réaliser une transaction avec un étranger dans un lieu inconnu.
La sécurité fait justement partie des arguments des concepteurs de Spare. En évitant la présentation physique de la carte, non seulement les risques de « skimming » sont écartés mais, de plus, aucune information sensible n'étant transmise au destinataire, la protection est optimale. Par ailleurs, dans un pays où les retraits sur automate peuvent faire l'objet de frais élevés, le système promet des économies sensibles, tout en offrant un réseau plus étendu (à terme) que ceux qui existent aujourd'hui.
Soyons raisonnable : le GAB ne sera pas remplacé de sitôt par l'application de Spare. Son modèle n'est pas pour autant dénué d'intérêt. A minima, il peut constituer – y compris pour une banque – une opportunité de renforcer à moindre frais les réseaux d'automates dans les zones moins équipées (c'est l'approche des Points Verts). En tout état de cause, voilà une nouvelle preuve qu'aucune niche du secteur financier n'est à l'abri des barbares de la FinTech… Les menaces émergent décidément de toutes parts !
Au fait, si vous pensez que Spare n'est qu'un épiphénomène sans importance, nous devrions certainement reparler bientôt de Abra (peut-être pour son lancement officiel, prévu cet été ?)
Soyons raisonnable : le GAB ne sera pas remplacé de sitôt par l'application de Spare. Son modèle n'est pas pour autant dénué d'intérêt. A minima, il peut constituer – y compris pour une banque – une opportunité de renforcer à moindre frais les réseaux d'automates dans les zones moins équipées (c'est l'approche des Points Verts). En tout état de cause, voilà une nouvelle preuve qu'aucune niche du secteur financier n'est à l'abri des barbares de la FinTech… Les menaces émergent décidément de toutes parts !
Au fait, si vous pensez que Spare n'est qu'un épiphénomène sans importance, nous devrions certainement reparler bientôt de Abra (peut-être pour son lancement officiel, prévu cet été ?)
A lire aussi, sur Spare, l'article de Bank Innovation.
Cela promet de beaux jours aux trafficants de fausse monnaie...
RépondreSupprimer