Après les options de retrait sans carte sur les GAB normaux, Diebold avait imaginé, dès 2014, un appareil spécifique, sans lecteur de carte. Aujourd'hui, la simplification se poursuit avec l'élimination de l'écran et du clavier. Son nouvel automate [PDF], sur la façade duquel subsiste uniquement la fente de délivrance de billets, est déjà testé par Citi.
Même s'il est (un peu) en avance sur son temps, le concept, baptisé Irving, est l'aboutissement logique d'une tendance inéluctable : sous la forme d'un smartphone, le consommateur du XXIème siècle transporte en permanence sa banque dans sa poche, avec son écran et ses moyens de sécurité. Alors, pourquoi ne pas lui proposer d'utiliser son propre équipement pour retirer de l'argent ? Il pourra préparer l'opération où et quand bon lui semble et la finaliser en 10 secondes !
En pratique, le client saisit le montant désiré dans l'application de sa banque. Ensuite, sur le distributeur, il s'authentifie, au choix – afin d'assurer une compatibilité la plus large possible – par la lecture d'un QR code présent sur l'appareil, par un dispositif biométrique intégré (à base de reconnaissance de l'iris de l'œil) ou encore par l'intermédiaire d'une connexion NFC (sans contact) depuis son téléphone. Enfin, la somme demandée, associée au demandeur identifié et transmise via le réseau, est dispensée.
Les bénéfices de cette génération de GAB sont clairs : pour la banque, la rapidité de traitement devrait accroître le rendement, la suppression du lecteur de carte et de l'écran rend l'ensemble plus robuste et plus compact, faisant économiser un espace précieux – surtout dans les mini-agences qui tendent à se répandre partout dans le monde. Côté utilisateur, les files d'attente devraient disparaître, l'oubli de son portefeuille ne serait plus un problème (étant entendu que personne ne se sépare de son téléphone)…
Même s'il est (un peu) en avance sur son temps, le concept, baptisé Irving, est l'aboutissement logique d'une tendance inéluctable : sous la forme d'un smartphone, le consommateur du XXIème siècle transporte en permanence sa banque dans sa poche, avec son écran et ses moyens de sécurité. Alors, pourquoi ne pas lui proposer d'utiliser son propre équipement pour retirer de l'argent ? Il pourra préparer l'opération où et quand bon lui semble et la finaliser en 10 secondes !
En pratique, le client saisit le montant désiré dans l'application de sa banque. Ensuite, sur le distributeur, il s'authentifie, au choix – afin d'assurer une compatibilité la plus large possible – par la lecture d'un QR code présent sur l'appareil, par un dispositif biométrique intégré (à base de reconnaissance de l'iris de l'œil) ou encore par l'intermédiaire d'une connexion NFC (sans contact) depuis son téléphone. Enfin, la somme demandée, associée au demandeur identifié et transmise via le réseau, est dispensée.
Les bénéfices de cette génération de GAB sont clairs : pour la banque, la rapidité de traitement devrait accroître le rendement, la suppression du lecteur de carte et de l'écran rend l'ensemble plus robuste et plus compact, faisant économiser un espace précieux – surtout dans les mini-agences qui tendent à se répandre partout dans le monde. Côté utilisateur, les files d'attente devraient disparaître, l'oubli de son portefeuille ne serait plus un problème (étant entendu que personne ne se sépare de son téléphone)…
Un autre argument important en faveur d'Irving, pour toutes les parties prenantes, est celui de la sécurité qui, en négatif, fait reposer une bonne partie des risques de fraude actuels sur la carte bancaire. Étonnamment, ce serait donc un fabricant d'automates qui confirmerait que ce vieux moyen de paiement est en voie d'obsolescence rapide ! De la sorte, il stimulerait son remplacement par le mobile, à travers un usage pouvant effectivement être considéré comme améliorant l'expérience client.
C'est un revirement de stratégie que pourrait esquisser l'approche de Diebold. En effet, les banques ont, jusqu'à maintenant, cherché à multiplier les fonctions offertes sur leurs GAB, de manière à mieux rentabiliser l'énorme investissement qu'ils représentent. Incidemment, le constructeur continue à participer à cette évolution (par exemple avec une solution d'activation de porte-monnaie virtuel). Or, dans la vision proposée ici, ils reprendraient une place de simple distributeur de billets.
Peut-être le réalisme reprend-il – au moins en partie – ses droits : toutes les options sont désormais disponibles dans les applications mobiles, elles ne seront, par conséquent, bientôt plus très utiles sur l'écran d'un automate… Et le GAB n'aura-t-il plus qu'à disparaître quand les espèces laisseront la place à d'autres moyens de paiement ?
C'est un revirement de stratégie que pourrait esquisser l'approche de Diebold. En effet, les banques ont, jusqu'à maintenant, cherché à multiplier les fonctions offertes sur leurs GAB, de manière à mieux rentabiliser l'énorme investissement qu'ils représentent. Incidemment, le constructeur continue à participer à cette évolution (par exemple avec une solution d'activation de porte-monnaie virtuel). Or, dans la vision proposée ici, ils reprendraient une place de simple distributeur de billets.
Peut-être le réalisme reprend-il – au moins en partie – ses droits : toutes les options sont désormais disponibles dans les applications mobiles, elles ne seront, par conséquent, bientôt plus très utiles sur l'écran d'un automate… Et le GAB n'aura-t-il plus qu'à disparaître quand les espèces laisseront la place à d'autres moyens de paiement ?
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