Annoncée en mai 2015, au lancement d'Android Pay, l'expérimentation de la solution de paiement « mains libres » de Google aura mis le temps, mais elle est enfin opérationnelle, dans quelques commerces de la région de San Francisco. Derrière un modèle connu, se cache une (seule) petite surprise… Suffira-t-elle à assurer le succès ?
Comme prévu, ce sont principalement une poignée de restaurants Papa John's et McDonald's qui sont équipés pour accepter le nouveau mode de paiement. Là, les clients qui auront installé l'application « Hands Free » sur leur téléphone et configuré leur compte (avec coordonnées de carte bancaire et photo) pourront régler leur addition simplement en annonçant leur intention au caissier. Il ne reste à ce dernier qu'à vérifier la photo et les initiales du nom de l'utilisateur pour valider la transaction.
En arrière-plan, le fonctionnement est classiquement basé sur la géolocalisation du smartphone – via une combinaison de technologies GPS, WiFi et Bluetooth (qui laisse entrevoir un possible couplage avec l'usage de beacons). Le terminal du commerçant, spécialement équipé, peut ainsi afficher immédiatement le profil du client qui s'apprête à payer. Une fois la reconnaissance confirmée, l'opération est exécutée par l'intermédiaire de Google, sans qu'aucune donnée sensible ne soit échangée localement.
L'idée du « paiement automatique » est loin d'être neuve : imaginée et mise en œuvre par Square en 2011, testée par PayPal à partir de 2012, pour ne citer que 2 exemples emblématiques, elle n'a jamais réellement conquis les consommateurs et était quasiment abandonnée. De quels arguments dispose donc Google pour espérer réussir à la suite de ces tentatives ? L'approche technique (par Bluetooth) – améliorant la fiabilité de la localisation – constitue un plus mais n'est certainement pas décisive.
Comme prévu, ce sont principalement une poignée de restaurants Papa John's et McDonald's qui sont équipés pour accepter le nouveau mode de paiement. Là, les clients qui auront installé l'application « Hands Free » sur leur téléphone et configuré leur compte (avec coordonnées de carte bancaire et photo) pourront régler leur addition simplement en annonçant leur intention au caissier. Il ne reste à ce dernier qu'à vérifier la photo et les initiales du nom de l'utilisateur pour valider la transaction.
En arrière-plan, le fonctionnement est classiquement basé sur la géolocalisation du smartphone – via une combinaison de technologies GPS, WiFi et Bluetooth (qui laisse entrevoir un possible couplage avec l'usage de beacons). Le terminal du commerçant, spécialement équipé, peut ainsi afficher immédiatement le profil du client qui s'apprête à payer. Une fois la reconnaissance confirmée, l'opération est exécutée par l'intermédiaire de Google, sans qu'aucune donnée sensible ne soit échangée localement.
L'idée du « paiement automatique » est loin d'être neuve : imaginée et mise en œuvre par Square en 2011, testée par PayPal à partir de 2012, pour ne citer que 2 exemples emblématiques, elle n'a jamais réellement conquis les consommateurs et était quasiment abandonnée. De quels arguments dispose donc Google pour espérer réussir à la suite de ces tentatives ? L'approche technique (par Bluetooth) – améliorant la fiabilité de la localisation – constitue un plus mais n'est certainement pas décisive.
Une expérimentation secondaire attire l'attention : dans quelques-uns des restaurants participants, la vérification de la photographie du client est réalisée automatiquement, à partir des images capturées par les caméras de vidéosurveillance. Voilà encore un petit avantage pour la sécurité de la solution, susceptible de rassurer les utilisateurs potentiels et, par conséquent, de faciliter l'adoption. Cependant, là encore, il faudrait être extrêmement optimiste pour espérer que cela suffise à assurer le succès.
Dernière particularité notable de la démarche de Google, elle ne concerne que des lieux de restauration rapide. La clé est peut-être là : dans cet environnement, la rapidité de service est primordiale et les consommateurs sont déjà plus ou moins accoutumés à régler leurs achats à distance, en confiance (notamment en cas de livraison à domicile). Après tout, le paiement « mains libres » n'est probablement pas adapté à toutes les circonstances. La mise en place de solutions ciblées serait-elle la voie à suivre ?
Quel que soit son avenir, l'initiative a au moins le mérite – comme celles qui l'ont précédée dans la même direction – de proposer une expérience utilisateur véritablement différente et effectivement plus simple que celles que nous proposent les moyens de paiement actuels, traditionnels (par carte ou en espèces) et émergents (sur mobile, sous différentes formes). Une telle rupture vaut bien de multiplier les tâtonnements…
Dernière particularité notable de la démarche de Google, elle ne concerne que des lieux de restauration rapide. La clé est peut-être là : dans cet environnement, la rapidité de service est primordiale et les consommateurs sont déjà plus ou moins accoutumés à régler leurs achats à distance, en confiance (notamment en cas de livraison à domicile). Après tout, le paiement « mains libres » n'est probablement pas adapté à toutes les circonstances. La mise en place de solutions ciblées serait-elle la voie à suivre ?
Quel que soit son avenir, l'initiative a au moins le mérite – comme celles qui l'ont précédée dans la même direction – de proposer une expérience utilisateur véritablement différente et effectivement plus simple que celles que nous proposent les moyens de paiement actuels, traditionnels (par carte ou en espèces) et émergents (sur mobile, sous différentes formes). Une telle rupture vaut bien de multiplier les tâtonnements…
Un an après, Google met fin à l'expérimentation, mais n'abandonne pas pour autant ses ambitions…
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