Parmi les dizaines (centaines ?) de solutions de paiement entre particuliers (« P2P »), il devient difficile d'en trouver qui se distinguent, ce qui laisse le champ libre aux ténors tels que PayPal. Une nouvelle venue, Lenny, apporte l'originalité qui manque à tant d'autres, en jouant sur un modèle de prêt et de constitution de score de crédit.
En réalité, l'approche de la startup est tellement versatile qu'elle peut être abordée sous plusieurs angles très différents. Sa page d'accueil promet avant tout aux étudiants et autres jeunes actifs qu'elle les aidera à consolider leur score de crédit. Celui-ci constitue en effet un facteur déterminant de leur vie future, que le coûteux financement de leurs études (qui conduit à un endettement moyen de 35 000 dollars à la sortie de l'université), notamment, a tendance à menacer sans même qu'ils en mesurent les conséquences, par méconnaissance de ses principes de fonctionnement.
Alors, afin de remplir cette mission, Lenny est aussi un service de crédit à la consommation, bien que d'un genre assez particulier. Son application – disponible exclusivement sur mobile, cible jeune oblige – permet à l'utilisateur de demander une ligne de crédit, pour un montant de 100 à 10 000 dollars, qu'il peut dépenser à sa guise. S'il rembourse sa dette en temps et en heure (c'est-à-dire à la fin de chaque mois), aucun frais ne lui est facturé, son plafond est relevé et son comportement vertueux, confirmé auprès des établissements de notation, fait progresser son score de crédit.
À l'inverse, à défaut de remboursement avant l'échéance initiale, dans une logique également assimilable à celle d'une carte de crédit, c'est une mécanique de prêt classique qui entre en jeu, pour une durée pouvant atteindre 48 mois, avec un taux s'étageant entre 4,9 et 22% (la moyenne étant à environ 10%), ajusté en fonction de l'historique de l'emprunteur. Notons tout de même que, après la première année d'ouverture d'une ligne de crédit, l'abonnement au service coûte 20 dollars par an.
En réalité, l'approche de la startup est tellement versatile qu'elle peut être abordée sous plusieurs angles très différents. Sa page d'accueil promet avant tout aux étudiants et autres jeunes actifs qu'elle les aidera à consolider leur score de crédit. Celui-ci constitue en effet un facteur déterminant de leur vie future, que le coûteux financement de leurs études (qui conduit à un endettement moyen de 35 000 dollars à la sortie de l'université), notamment, a tendance à menacer sans même qu'ils en mesurent les conséquences, par méconnaissance de ses principes de fonctionnement.
Alors, afin de remplir cette mission, Lenny est aussi un service de crédit à la consommation, bien que d'un genre assez particulier. Son application – disponible exclusivement sur mobile, cible jeune oblige – permet à l'utilisateur de demander une ligne de crédit, pour un montant de 100 à 10 000 dollars, qu'il peut dépenser à sa guise. S'il rembourse sa dette en temps et en heure (c'est-à-dire à la fin de chaque mois), aucun frais ne lui est facturé, son plafond est relevé et son comportement vertueux, confirmé auprès des établissements de notation, fait progresser son score de crédit.
À l'inverse, à défaut de remboursement avant l'échéance initiale, dans une logique également assimilable à celle d'une carte de crédit, c'est une mécanique de prêt classique qui entre en jeu, pour une durée pouvant atteindre 48 mois, avec un taux s'étageant entre 4,9 et 22% (la moyenne étant à environ 10%), ajusté en fonction de l'historique de l'emprunteur. Notons tout de même que, après la première année d'ouverture d'une ligne de crédit, l'abonnement au service coûte 20 dollars par an.
Enfin, c'est dans l'utilisation des fonds mis à disposition que Lenny adopte un costume de porte-monnaie mobile, puisque l'utilisateur peut choisir de procéder (gratuitement) à un virement vers un compte bancaire ou utiliser son application pour envoyer directement de l'argent à ses contacts (en attendant d'autres usages, à l'avenir ?). Il s'agit ainsi d'un renversement du concept de compte prépayé, qui se transforme ici en un compte pré-alimenté par un prêt, aidant au passage à faire progresser le score de crédit.
S'il est, certes, peu probable que Lenny ait une quelconque chance de révolutionner les paiements P2P (ce qui n'est d'ailleurs vraisemblablement pas l'ambition de ses concepteurs), son angle d'attaque – radicalement différent des modèles habituels – semble prometteur, grâce à sa subtile combinaison de services complémentaires entre eux (crédit, paiement, scoring) au sein d'une solution unique, extrêmement simple d'utilisation, répondant parfaitement aux besoins de la population ciblée. Et voici donc un intéressant exemple, à méditer, d'approche centrée sur le client…
S'il est, certes, peu probable que Lenny ait une quelconque chance de révolutionner les paiements P2P (ce qui n'est d'ailleurs vraisemblablement pas l'ambition de ses concepteurs), son angle d'attaque – radicalement différent des modèles habituels – semble prometteur, grâce à sa subtile combinaison de services complémentaires entre eux (crédit, paiement, scoring) au sein d'une solution unique, extrêmement simple d'utilisation, répondant parfaitement aux besoins de la population ciblée. Et voici donc un intéressant exemple, à méditer, d'approche centrée sur le client…
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