Quand la singapourienne DBS lance une nouvelle banque 100% mobile sur le marché indien, sa communication adopte un ton explicite : les autres dinosaures n'ont qu'à bien se tenir, celui de Digibank – représenté par une mascotte baptisée Digor – sait parfaitement s'adapter à l'évolution du monde « digital » qui nous entoure…
Capitalisant sur une relation entièrement dématérialisée et enrichie par des technologies d'intelligence artificielle, Digibank promet à ses futurs clients de profiter plus de la vie et de moins avoir à se préoccuper de leurs finances personnelles. Dès l'entrée en relation, la différence est visible : même si elle requiert une visite « physique » auprès d'un des partenaires agréés par l'établissement (dont 500 cafés Coffee Day), l'ouverture d'un compte ne prendra que 90 secondes, grâce, entre autres, à une vérification d'identité biométrique, reposant sur le standard national Aadhar.
Par la suite, l'application mobile de Digibank devrait être en mesure de répondre à tous les besoins du client. L'assistance, en particulier, est prise en charge par un agent virtuel intelligent, fourni par Kasisto (émanation de SRI International, à l'origine de Siri, Lola…). Disponible 24 heures sur 24, 365 jours par an, celui-ci se tient toujours prêt à répondre aux questions posées et à exécuter les opérations demandées, en langage naturel, via une interface similaire à celle d'un outil de messagerie instantanée.
DBS affirme que son assistant personnel est dès aujourd'hui capable de comprendre et traiter plus de 10 000 types de requêtes en temps réel et que, ses capacités d'apprentissage lui permettent d'en ingérer un peu plus chaque jour. Logiquement, l'automatisation de la relation client – ici poussée à l'extrême – implique une efficacité économique incomparable, le coût marginal des nouveaux comptes devenant quasiment nul. Les conditions offertes (gratuité des opérations courantes, rendement élevé sur l'épargne…) reflètent directement cet avantage concurrentiel.
Capitalisant sur une relation entièrement dématérialisée et enrichie par des technologies d'intelligence artificielle, Digibank promet à ses futurs clients de profiter plus de la vie et de moins avoir à se préoccuper de leurs finances personnelles. Dès l'entrée en relation, la différence est visible : même si elle requiert une visite « physique » auprès d'un des partenaires agréés par l'établissement (dont 500 cafés Coffee Day), l'ouverture d'un compte ne prendra que 90 secondes, grâce, entre autres, à une vérification d'identité biométrique, reposant sur le standard national Aadhar.
Par la suite, l'application mobile de Digibank devrait être en mesure de répondre à tous les besoins du client. L'assistance, en particulier, est prise en charge par un agent virtuel intelligent, fourni par Kasisto (émanation de SRI International, à l'origine de Siri, Lola…). Disponible 24 heures sur 24, 365 jours par an, celui-ci se tient toujours prêt à répondre aux questions posées et à exécuter les opérations demandées, en langage naturel, via une interface similaire à celle d'un outil de messagerie instantanée.
DBS affirme que son assistant personnel est dès aujourd'hui capable de comprendre et traiter plus de 10 000 types de requêtes en temps réel et que, ses capacités d'apprentissage lui permettent d'en ingérer un peu plus chaque jour. Logiquement, l'automatisation de la relation client – ici poussée à l'extrême – implique une efficacité économique incomparable, le coût marginal des nouveaux comptes devenant quasiment nul. Les conditions offertes (gratuité des opérations courantes, rendement élevé sur l'épargne…) reflètent directement cet avantage concurrentiel.
L'intelligence artificielle, cette fois apportée par la startup franco-singapourienne Moneythor, est encore mise à contribution dans le suivi de budget, toujours dans cette idée de libérer le consommateur d'angoisses inutiles. Dans ce but, l'application mobile analyse le comportement de l'utilisateur, via ses transactions, et lui prodigue régulièrement des conseils avisés. Par exemple, elle émet une alerte quand elle détecte une tendance à un excès de dépenses ou bien elle suggère un virement vers le compte d'épargne si le solde du compte lui semble élevé (sans parler des promotions ciblées).
Comme d'autres marchés émergents, l'Inde est particulièrement attractive pour les institutions financières souhaitant développer de nouveaux modèles, avec son immense population de jeunes adultes, encore peu bancarisée, adepte de smartphones et de services mobiles… DBS profite de son implantation existante (mais peu « profonde ») dans le pays pour y expérimenter une vision différente, dans laquelle elle positionne son application comme un véritable compagnon dédié aux finances personnelles.
Cependant, en dépit de la distance (géographique et culturelle) entre l'Inde et les pays occidentaux, il ne faut pas s'y tromper : cette approche représente incontestablement l'avenir de la banque, à l'échelle de la planète entière, et les acteurs qui ne s'y préparent pas maintenant subiront inéluctablement le sort des dinosaures…
Comme d'autres marchés émergents, l'Inde est particulièrement attractive pour les institutions financières souhaitant développer de nouveaux modèles, avec son immense population de jeunes adultes, encore peu bancarisée, adepte de smartphones et de services mobiles… DBS profite de son implantation existante (mais peu « profonde ») dans le pays pour y expérimenter une vision différente, dans laquelle elle positionne son application comme un véritable compagnon dédié aux finances personnelles.
Cependant, en dépit de la distance (géographique et culturelle) entre l'Inde et les pays occidentaux, il ne faut pas s'y tromper : cette approche représente incontestablement l'avenir de la banque, à l'échelle de la planète entière, et les acteurs qui ne s'y préparent pas maintenant subiront inéluctablement le sort des dinosaures…
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