À mi-chemin entre les banques traditionnelles et les nouveaux entrants du prêt en ligne, American Express devrait lancer prochainement – selon un récent article de Bloomberg – sa propre solution de crédit aux petites entreprises, en tentant de rassembler sous un seul toit les avantages respectifs des deux camps : technologie et confiance.
Bien entendu, l'information peut paraître banale au regard du métier historique de l'institution, puisque ses cartes de crédit (justement) sont déjà largement distribuées auprès des professionnels comme des particuliers. L'évolution n'est pourtant pas anodine et étend sensiblement son champ d'action, grâce à des prêts classiques proposés à des conditions compétitives – de 1 000 à 750 000 dollars sur 90 jours (moyennant 1,5% d'intérêts) ou 30 jours (à 0,5%), mis à disposition sous 48 heures.
Face à des startups telles que Square ou OnDeck, positionnées sur le même créneau, le service d'American Express, s'il tient ses promesses, se révèlerait ainsi (presque) aussi facile d'accès tout en étant beaucoup plus abordable. Surtout, la société peut espérer capitaliser sur une relation intime et souvent ancienne avec ses clientes PME aux États-Unis ainsi que sur une excellente image de marque, synonyme de confiance, qui représentent des avantages concurrentiels incomparables dans le secteur financier.
La connaissance de ce segment de clientèle spécifique fait d'ailleurs certainement partie des premières qualités qui permettent à American Express de développer sa solution avec tant d'efficacité. Grâce à un processus de souscription simplifié et une meilleure réactivité, cette dernière peut constituer une menace autrement plus importante pour les banques que celle que font peser de jeunes pousses inconnues – qui, en outre, sont fréquemment ouvertes à des partenariats, à l'instar d'OnDeck avec BBVA Compass.
Cette initiative attire l'attention sur l'émergence de nouvelles formes de concurrence pour les institutions financières, qui dépasse la seule bataille entre les acteurs en place et la FinTech, sans attendre l'entrée en piste redoutée des géants du web. Des entreprises de secteurs plus ou moins proches sont également à l'affut des opportunités que leur procure la technologie pour apporter la disruption dans les banques, avec des visions, des approches et des atouts différents, qui les rendent aussi crédibles qu'imprévisibles.
Bien entendu, l'information peut paraître banale au regard du métier historique de l'institution, puisque ses cartes de crédit (justement) sont déjà largement distribuées auprès des professionnels comme des particuliers. L'évolution n'est pourtant pas anodine et étend sensiblement son champ d'action, grâce à des prêts classiques proposés à des conditions compétitives – de 1 000 à 750 000 dollars sur 90 jours (moyennant 1,5% d'intérêts) ou 30 jours (à 0,5%), mis à disposition sous 48 heures.
Face à des startups telles que Square ou OnDeck, positionnées sur le même créneau, le service d'American Express, s'il tient ses promesses, se révèlerait ainsi (presque) aussi facile d'accès tout en étant beaucoup plus abordable. Surtout, la société peut espérer capitaliser sur une relation intime et souvent ancienne avec ses clientes PME aux États-Unis ainsi que sur une excellente image de marque, synonyme de confiance, qui représentent des avantages concurrentiels incomparables dans le secteur financier.
La connaissance de ce segment de clientèle spécifique fait d'ailleurs certainement partie des premières qualités qui permettent à American Express de développer sa solution avec tant d'efficacité. Grâce à un processus de souscription simplifié et une meilleure réactivité, cette dernière peut constituer une menace autrement plus importante pour les banques que celle que font peser de jeunes pousses inconnues – qui, en outre, sont fréquemment ouvertes à des partenariats, à l'instar d'OnDeck avec BBVA Compass.
Cette initiative attire l'attention sur l'émergence de nouvelles formes de concurrence pour les institutions financières, qui dépasse la seule bataille entre les acteurs en place et la FinTech, sans attendre l'entrée en piste redoutée des géants du web. Des entreprises de secteurs plus ou moins proches sont également à l'affut des opportunités que leur procure la technologie pour apporter la disruption dans les banques, avec des visions, des approches et des atouts différents, qui les rendent aussi crédibles qu'imprévisibles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)