Tandis qu'Apple Pay débarque ce mois-ci en France, prenant de court les banques qui tentent de défendre [PDF] leur propre solution de paiement (PayLib), leurs consœurs belges n'ont pas attendu pour s'installer dans le paysage. Deux d'entre elles, KBC et ING, ont même décidé d'unir leurs forces autour d'une approche aussi riche qu'originale.
Le cœur du nouveau dispositif est le porte-monnaie mobile Payconiq, lancé par ING l'année dernière, qui était conçu, d'emblée, non seulement pour le règlement des achats en magasin mais également pour les paiements en ligne et les échanges d'argent entre particuliers. Sa principale spécificité est de s'appuyer sur des virements interbancaires (et non sur les réseaux de carte) pour gérer les transferts, ce qui lui permet d'afficher un tarif extrêmement compétitif pour les commerçants (6 cents par transaction).
À cette base, les deux partenaires intègrent maintenant leurs plates-formes de fidélisation respectives, Qustomer (acquise par ING en 2015) et CityLife (dans laquelle KBC a investi la même année), l'ensemble représentant plus de 6 500 commerces et 1 million d'utilisateurs. Le résultat est un moyen de paiement sur smartphone, compatible avec un simple compte courant, permettant aux clients de bénéficier des programmes de fidélité de leurs boutiques préférées en toute transparence, en réglant leurs achats.
Le cœur du nouveau dispositif est le porte-monnaie mobile Payconiq, lancé par ING l'année dernière, qui était conçu, d'emblée, non seulement pour le règlement des achats en magasin mais également pour les paiements en ligne et les échanges d'argent entre particuliers. Sa principale spécificité est de s'appuyer sur des virements interbancaires (et non sur les réseaux de carte) pour gérer les transferts, ce qui lui permet d'afficher un tarif extrêmement compétitif pour les commerçants (6 cents par transaction).
À cette base, les deux partenaires intègrent maintenant leurs plates-formes de fidélisation respectives, Qustomer (acquise par ING en 2015) et CityLife (dans laquelle KBC a investi la même année), l'ensemble représentant plus de 6 500 commerces et 1 million d'utilisateurs. Le résultat est un moyen de paiement sur smartphone, compatible avec un simple compte courant, permettant aux clients de bénéficier des programmes de fidélité de leurs boutiques préférées en toute transparence, en réglant leurs achats.
Pour être exhaustif, il faut tout de même préciser que l'expérience de paiement, en son état actuel, est loin d'être idéale : le consommateur doit ouvrir l'application Payconiq, sélectionner le commerçant parmi la liste proposée (triée par proximité géographique), saisir le montant de l'achat, puis son code secret. Le vendeur n'a plus alors qu'à vérifier l'encaissement sur son terminal pour confirmer l'opération. Il est clair que des efforts de simplification restent nécessaires pour espérer atteindre un ralliement massif…
En réalité, la solution semble pensée avant tout pour séduire les marchands. Entre ses coûts modérés, sa facilité (et sa gratuité) de déploiement (un écran – tablette ou PC quelconque – connecté au web suffit) et la prise en charge intégrée des programmes de fidélité (avec une console d'administration apparemment très riche), c'est une offre sans égale que mettent ING et KBC à leur disposition. Avec une telle promesse, ils ne devraient pas être difficile à convaincre d'adopter (ou, au moins, tester) le système.
Au total, si on oublie ce défaut majeur de l'expérience client (dont on prie pour qu'il soit réglé dans une prochaine version), les deux banques belges tiennent les clés d'un modèle unique en son genre et dont la valeur s'étend, avec une parfaite cohérence, sur un champ bien plus large que celui de la plupart de ses concurrents, depuis Apple Pay jusqu'à PingIt – le porte-monnaie mobile historique de Barclays, au Royaume-Uni, qui en est le plus proche et qui n'inclut pas la gestion des programmes de fidélité…
En réalité, la solution semble pensée avant tout pour séduire les marchands. Entre ses coûts modérés, sa facilité (et sa gratuité) de déploiement (un écran – tablette ou PC quelconque – connecté au web suffit) et la prise en charge intégrée des programmes de fidélité (avec une console d'administration apparemment très riche), c'est une offre sans égale que mettent ING et KBC à leur disposition. Avec une telle promesse, ils ne devraient pas être difficile à convaincre d'adopter (ou, au moins, tester) le système.
Au total, si on oublie ce défaut majeur de l'expérience client (dont on prie pour qu'il soit réglé dans une prochaine version), les deux banques belges tiennent les clés d'un modèle unique en son genre et dont la valeur s'étend, avec une parfaite cohérence, sur un champ bien plus large que celui de la plupart de ses concurrents, depuis Apple Pay jusqu'à PingIt – le porte-monnaie mobile historique de Barclays, au Royaume-Uni, qui en est le plus proche et qui n'inclut pas la gestion des programmes de fidélité…
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