Vous n'imaginez pas acheter un vêtement sans l'essayer ? Vous n’achèterez jamais une voiture si vous ne pouvez pas en prendre le volant sur quelques kilomètres ? Pourquoi faudrait-il alors se résigner à choisir un compte bancaire à l'aveugle, en se basant uniquement sur les promesses d'un vendeur ou d'un comparateur en ligne ?
Telle est la question – tout à fait légitime au vu de l'engagement que représente la sélection d'une institution financière, parfois pour la vie – que pose la néo-banque américaine Moven, en lui apportant immédiatement une réponse, grâce à sa plate-forme mobile. Naturellement, il ne sera pas question de disposer d'une carte de paiement avant d'avoir ouvert un compte en bonne et due forme, mais les fonctions qui différencient fondamentalement son offre sont accessibles à tous, gratuitement et sans limitations.
En effet, la proposition de valeur de Moven réside principalement dans son approche d'analyse du comportement du client et de conseils personnalisés en vue de lui inculquer des pratiques plus saines. Or il suffit pour y goûter d'installer son application mobile et d'y « connecter » une carte existante (quel qu'en soit l'émetteur) pour commencer à profiter des avantages qu'elle procure au quotidien. Une fois convaincu, l'utilisateur n'aura plus qu'à souscrire à l'offre complète, toujours depuis son téléphone.
Certes, derrière cette formule sans engagement, il faut bien que certaines options soient réservées aux « vrais » clients afin de stimuler l'ouverture d'un compte (et fonder un modèle économique). En l'occurrence, les notifications de dépenses en temps réel, les retraits gratuits dans un vaste réseau de distributeurs, les capacités de transferts d'argent entre particuliers (sans frais non plus)… sont quelques exemples de services additionnels qui ne pourront être testés dans la version « autonome » de l'application.
Telle est la question – tout à fait légitime au vu de l'engagement que représente la sélection d'une institution financière, parfois pour la vie – que pose la néo-banque américaine Moven, en lui apportant immédiatement une réponse, grâce à sa plate-forme mobile. Naturellement, il ne sera pas question de disposer d'une carte de paiement avant d'avoir ouvert un compte en bonne et due forme, mais les fonctions qui différencient fondamentalement son offre sont accessibles à tous, gratuitement et sans limitations.
En effet, la proposition de valeur de Moven réside principalement dans son approche d'analyse du comportement du client et de conseils personnalisés en vue de lui inculquer des pratiques plus saines. Or il suffit pour y goûter d'installer son application mobile et d'y « connecter » une carte existante (quel qu'en soit l'émetteur) pour commencer à profiter des avantages qu'elle procure au quotidien. Une fois convaincu, l'utilisateur n'aura plus qu'à souscrire à l'offre complète, toujours depuis son téléphone.
Certes, derrière cette formule sans engagement, il faut bien que certaines options soient réservées aux « vrais » clients afin de stimuler l'ouverture d'un compte (et fonder un modèle économique). En l'occurrence, les notifications de dépenses en temps réel, les retraits gratuits dans un vaste réseau de distributeurs, les capacités de transferts d'argent entre particuliers (sans frais non plus)… sont quelques exemples de services additionnels qui ne pourront être testés dans la version « autonome » de l'application.
En réalité, bien que Moven mette surtout en avant sa spécificité par rapport aux banques traditionnelles, sa démarche vise essentiellement à lever la difficulté à laquelle toutes les startups de la FinTech sont confrontées, de gagner la confiance des consommateurs et de les inciter à confier leur argent à une jeune entreprise sans notoriété et à l'avenir plutôt incertain. Et, pour ce faire, rien de tel que de démontrer concrètement la valeur délivrée, tout en réduisant au maximum les frictions de mise en œuvre !
Incidemment, le principe de « l'essai avant l'achat » pourrait également produire un bénéfice dérivé extrêmement utile (pour n'importe quelle banque). Ainsi, l'analyse du comportement financier de l'utilisateur des services avant qu'il n'ait souscrit le moindre produit représente une opportunité incomparable de connaître intimement le futur client et, de la sorte, lui suggérer d'emblée des solutions parfaitement adaptées à ses besoins et/ou déterminer objectivement son profil de risque.
Enfin, faut-il revenir sur le positionnement stratégique de Moven ? Voilà un acteur qui ne communique plus sur ses produits et services purement bancaires – qu'il estime, de manière plus ou moins explicite, totalement banalisés – et préfère axer son discours sur la maîtrise de leur bonne santé financière par ses clients. Il s'agit bien d'un début de transformation des modèles historiques, pointant vers un avenir dans lequel les outils financiers ne constitueront plus (enfin !) qu'un moyen et non une fin.
Incidemment, le principe de « l'essai avant l'achat » pourrait également produire un bénéfice dérivé extrêmement utile (pour n'importe quelle banque). Ainsi, l'analyse du comportement financier de l'utilisateur des services avant qu'il n'ait souscrit le moindre produit représente une opportunité incomparable de connaître intimement le futur client et, de la sorte, lui suggérer d'emblée des solutions parfaitement adaptées à ses besoins et/ou déterminer objectivement son profil de risque.
Enfin, faut-il revenir sur le positionnement stratégique de Moven ? Voilà un acteur qui ne communique plus sur ses produits et services purement bancaires – qu'il estime, de manière plus ou moins explicite, totalement banalisés – et préfère axer son discours sur la maîtrise de leur bonne santé financière par ses clients. Il s'agit bien d'un début de transformation des modèles historiques, pointant vers un avenir dans lequel les outils financiers ne constitueront plus (enfin !) qu'un moyen et non une fin.
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