Quand les institutions financières rencontrent les « GAFA », il est généralement question de Google, Apple et Facebook. Mais pour Wells Fargo, une opportunité d'un nouveau genre s'ouvre avec Amazon, à travers une offre promotionnelle conjointe destinée aux étudiants. Et peut-être faut-il y voir plus qu'une simple opération commerciale…
Le principe de la campagne mise en place par les deux partenaires est simple dans ses termes : les abonnés au service de livraison rapide « Prime Student » inscrits dans une université américaine peuvent bénéficier (sous réserve d'éligibilité) d'une réduction de 0,5% sur le taux d'un emprunt étudiant souscrit auprès de la banque. Afin d'en profiter, il suffit au demandeur de soumettre son dossier sur un espace dédié en ligne, en se connectant d'abord avec ses identifiants Amazon.
Derrière cette collaboration, la motivation de Wells Fargo en rappellera d'autres, puisqu'il s'agit d'aller à la rencontre des futurs clients là où ils sont présents. En l'occurrence, plutôt que d'attendre que les jeunes franchissent la porte d'une agence, il est préférable de s'installer sur un site de commerce en ligne qu'ils fréquentent massivement – entre autres pour leurs achats de fournitures scolaires (entre livres et matériel informatique) – et qui leur propose déjà un certain nombre de privilèges spécifiques.
Le principe de la campagne mise en place par les deux partenaires est simple dans ses termes : les abonnés au service de livraison rapide « Prime Student » inscrits dans une université américaine peuvent bénéficier (sous réserve d'éligibilité) d'une réduction de 0,5% sur le taux d'un emprunt étudiant souscrit auprès de la banque. Afin d'en profiter, il suffit au demandeur de soumettre son dossier sur un espace dédié en ligne, en se connectant d'abord avec ses identifiants Amazon.
Derrière cette collaboration, la motivation de Wells Fargo en rappellera d'autres, puisqu'il s'agit d'aller à la rencontre des futurs clients là où ils sont présents. En l'occurrence, plutôt que d'attendre que les jeunes franchissent la porte d'une agence, il est préférable de s'installer sur un site de commerce en ligne qu'ils fréquentent massivement – entre autres pour leurs achats de fournitures scolaires (entre livres et matériel informatique) – et qui leur propose déjà un certain nombre de privilèges spécifiques.
L'initiative pourrait également recouvrir une autre dimension, plus opérationnelle (je précise toutefois que rien n'indique que ce soit le cas). En effet, la connexion de la demande de crédit avec le profil de client et abonné Amazon ouvre une possibilité inédite (dans une banque) d'affiner la connaissance de l'emprunteur et, par une analyse de ses comportements d'achat, mieux déterminer son profil de risque. Le gain de qualité dans le « scoring » justifierait alors certainement l'avantage consenti par Wells Fargo…
D'un point de vue technique, l'hypothèse n'a rien de farfelu, comme le démontre l'exemple du service Sesame Credit d'Alibaba (pour n'en citer qu'un). Et si elle n'est pas concrétisée aujourd'hui, peut-être le sera-t-elle à terme. En tout état de cause, il vaudrait mieux pour Wells Fargo, et pour les banques en général, collaborer avec Amazon pour améliorer leurs services financiers, que d'attendre que ce dernier ne se lance lui-même sur le marché (comme son homologue chinois), avec une solution hyper-optimisée…
D'un point de vue technique, l'hypothèse n'a rien de farfelu, comme le démontre l'exemple du service Sesame Credit d'Alibaba (pour n'en citer qu'un). Et si elle n'est pas concrétisée aujourd'hui, peut-être le sera-t-elle à terme. En tout état de cause, il vaudrait mieux pour Wells Fargo, et pour les banques en général, collaborer avec Amazon pour améliorer leurs services financiers, que d'attendre que ce dernier ne se lance lui-même sur le marché (comme son homologue chinois), avec une solution hyper-optimisée…
Oops, le partenariat Wells Fargo - Amazon avorte au bout de 6 semaines…
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