L'explosion du volume d'information produite dans le monde numérique moderne, combiné au développement rapide des technologies permettant de l'exploiter, ouvre la voie à la création d'une véritable économie de la donnée. Urjanet, qui vient de lever 20 millions de dollars auprès, notamment, d'un fonds de la FinTech, en est un acteur.
À l'origine, l'ambition de la startup, basée à Atlanta, est de collecter les informations détaillées d'utilisation et de coût (via les factures individuelles ?) de près de 4 000 fournisseurs de services du quotidien (énergie, téléphone, eau…), dans 30 pays différents, et de les redistribuer, sous une forme homogène, aux entreprises et autres institutions – petites et grandes – qui opèrent dans le domaine du recouvrement, de l'environnement, de la réglementation… Mais ce n'était là qu'une première étape.
En effet, les usages des données se répandent désormais dans tous les secteurs d'activité, où ils offrent souvent de nouvelles opportunités. Parmi les plus attractifs, Urjanet vise plus particulièrement le crédit, pour lequel les besoins sont en forte croissance dans toutes les régions du monde. Grâce à ses services, l'accès au financement, qui constitue un facteur essentiel du progrès, social et économique, peut s'ouvrir à des consommateurs et entrepreneurs restés jusqu'alors à l'écart des circuits bancaires traditionnels.
L'idée sous-jacente – qui n'est pas totalement inédite (Cignifi, par exemple, la met en œuvre depuis plus de 5 ans) – est de remplacer (ou de compléter) les mécanismes de scoring classiques, qui ne sont applicables qu'à des personnes ayant déjà un historique de crédit, dans l'évaluation du risque de défaut. Pour ce faire, les institutions financières pourraient donc s'appuyer sur le comportement quotidien de l'emprunteur, décortiqué et analysé par l'intermédiaire des factures mises à leur disposition par Urjanet.
À l'origine, l'ambition de la startup, basée à Atlanta, est de collecter les informations détaillées d'utilisation et de coût (via les factures individuelles ?) de près de 4 000 fournisseurs de services du quotidien (énergie, téléphone, eau…), dans 30 pays différents, et de les redistribuer, sous une forme homogène, aux entreprises et autres institutions – petites et grandes – qui opèrent dans le domaine du recouvrement, de l'environnement, de la réglementation… Mais ce n'était là qu'une première étape.
En effet, les usages des données se répandent désormais dans tous les secteurs d'activité, où ils offrent souvent de nouvelles opportunités. Parmi les plus attractifs, Urjanet vise plus particulièrement le crédit, pour lequel les besoins sont en forte croissance dans toutes les régions du monde. Grâce à ses services, l'accès au financement, qui constitue un facteur essentiel du progrès, social et économique, peut s'ouvrir à des consommateurs et entrepreneurs restés jusqu'alors à l'écart des circuits bancaires traditionnels.
L'idée sous-jacente – qui n'est pas totalement inédite (Cignifi, par exemple, la met en œuvre depuis plus de 5 ans) – est de remplacer (ou de compléter) les mécanismes de scoring classiques, qui ne sont applicables qu'à des personnes ayant déjà un historique de crédit, dans l'évaluation du risque de défaut. Pour ce faire, les institutions financières pourraient donc s'appuyer sur le comportement quotidien de l'emprunteur, décortiqué et analysé par l'intermédiaire des factures mises à leur disposition par Urjanet.
Initialement, les solutions alternatives de ce genre ciblaient les pays émergents et leur classe moyenne, désireuse de consommer mais encore exclue du système bancaire. Depuis, il apparaît que les pays développés, où le rejet de la finance imprime sa marque, sont aussi concernés. À tel point que le CFPB américain (bureau de protection financière des consommateurs) lançait récemment une consultation sur l'utilisation de sources d'information diversifiées dans la mesure du risque de crédit.
Dans la plupart des banques, les usages avancés des données sont encore embryonnaires, même lorsqu'il n'est question d'exploiter que les ressources disponibles en interne (il suffit de voir le niveau de qualité de la détection de fraude pour mesurer le retard pris). Or, simultanément, les plus innovantes d'entre elles – aux côtés des jeunes pousses de la FinTech – sont prêtes à démultiplier leur efficacité en capitalisant sur des approches non conventionnelles, qu'elles sauront expérimenter rapidement.
Se dessine de la sorte un avenir dans lequel l'écart se creusera inéluctablement entre des entreprises performantes, capables de toujours mieux répondre aux attentes de leurs clients, et celles qui persistent à penser leur métier comme au siècle dernier. Pour les premières, les plates-formes de distribution de données telles qu'Urjanet deviendront des partenaires incontournables, les aidant à enrichir toutes sortes de services, avec de nouveaux modèles de scoring, de gestion d'identité, de détection de fraude…
Dans la plupart des banques, les usages avancés des données sont encore embryonnaires, même lorsqu'il n'est question d'exploiter que les ressources disponibles en interne (il suffit de voir le niveau de qualité de la détection de fraude pour mesurer le retard pris). Or, simultanément, les plus innovantes d'entre elles – aux côtés des jeunes pousses de la FinTech – sont prêtes à démultiplier leur efficacité en capitalisant sur des approches non conventionnelles, qu'elles sauront expérimenter rapidement.
Se dessine de la sorte un avenir dans lequel l'écart se creusera inéluctablement entre des entreprises performantes, capables de toujours mieux répondre aux attentes de leurs clients, et celles qui persistent à penser leur métier comme au siècle dernier. Pour les premières, les plates-formes de distribution de données telles qu'Urjanet deviendront des partenaires incontournables, les aidant à enrichir toutes sortes de services, avec de nouveaux modèles de scoring, de gestion d'identité, de détection de fraude…
Il y a quelques années j'ai rencontré le représentant de la France au programme européen PEPPOL (Pan-European Public Procurement Online). Après avoir entendu les objectifs de PEPPOL, j'ai posé la question qui me semblait aller de soi "Bien évidemment, PEPPOL est en relation avec le S€PA !"... la réponse a été à la hauteur de ma provocation "Je ne sais même pas de quoi vous me parlez !"
RépondreSupprimerEn synthèse, l'Europe envisageait la dématérialisation de la facturation des administrations publiques européennes, et, ne faisait aucun lien avec les paiements paneuropéens, eux-aussi, qu'une autre Commission mettait en oeuvre...
Vous avez dit : transversalité, communication, relation... tout cela n'est que bullshits !