Il en était déjà question il y a quelques mois, et c'est encore le Wall Street Journal qui relance aujourd'hui les spéculations : Apple s'apprêterait donc à lancer avec Goldman Sachs une carte de crédit destinée à compléter son porte-monnaie mobile. Mais, cette fois, certains détails laissent entrevoir une nouvelle proposition de valeur.
En effet, jusqu'à maintenant, la perspective de l'émission par la marque à la pomme de ce qui, finalement, ne serait qu'une autre carte affinitaire n'avait aucune raison de déclencher les passions, au-delà, peut-être, de l'espoir pour les analystes financiers d'un rebond de l'entreprise sur un marché de substitution tandis que ses ventes de smartphones marquent le pas. En revanche, l'hypothèse selon laquelle des services complémentaires seraient ajoutés à l'application Apple Pay semble plus intéressante.
À ce stade, les informations fournies sont maigres (et sujettes à caution). Pourtant, derrière l'idée évoquée d'un outil de suivi de budget, assorti de possibilités de fixer des objectifs (ou des plafonds ?) de dépenses, il est tentant d'imaginer le développement d'une véritable plate-forme de gestion des finances personnelles, qui, à l'image des premiers pas d'Apple dans la santé, combinerait une approche rénovée du sujet (bientôt les cercles du bien-être financier ?) avec des solutions tierces soigneusement intégrées.
En effet, jusqu'à maintenant, la perspective de l'émission par la marque à la pomme de ce qui, finalement, ne serait qu'une autre carte affinitaire n'avait aucune raison de déclencher les passions, au-delà, peut-être, de l'espoir pour les analystes financiers d'un rebond de l'entreprise sur un marché de substitution tandis que ses ventes de smartphones marquent le pas. En revanche, l'hypothèse selon laquelle des services complémentaires seraient ajoutés à l'application Apple Pay semble plus intéressante.
À ce stade, les informations fournies sont maigres (et sujettes à caution). Pourtant, derrière l'idée évoquée d'un outil de suivi de budget, assorti de possibilités de fixer des objectifs (ou des plafonds ?) de dépenses, il est tentant d'imaginer le développement d'une véritable plate-forme de gestion des finances personnelles, qui, à l'image des premiers pas d'Apple dans la santé, combinerait une approche rénovée du sujet (bientôt les cercles du bien-être financier ?) avec des solutions tierces soigneusement intégrées.
Ce ne serait, bien entendu, qu'à la condition que ces fonctions puissent s'appuyer sur une vue à 360° des comptes des utilisateurs (donc multi-établissements), et non sur les seules opérations réalisées avec la carte Apple Pay, que la démarche prendrait une dimension révolutionnaire. Pour commencer, cela représenterait pour les consommateurs un nouveau standard dans la surveillance courante de leur situation financière, mettant à mal un des principaux usages actuels des applications mobiles des banques.
Surtout, la mise en place d'un socle d'accès aux données accumulées sur l'iPhone (encore une fois, un peu comme ce qu'autorise le kit HealthKit pour la santé) pourrait stimuler, outre ce que le fabricant concevrait lui-même, une extraordinaire créativité en matière d'éducation financière, d'outils d'accompagnement à l'adoption de meilleurs comportements avec l'argent, d'assistance à l'épargne ou au remboursement de dettes… favorisant, à son tour, la démocratisation de ce genre de solutions.
Nous n'en sommes certes pas encore là mais une telle évolution n'a rien d'utopique. En fait, elle est beaucoup plus réaliste que l'éventualité de création d'une banque par Apple, avec laquelle aiment se faire peur les acteurs en place, et elle aurait un effet tout aussi conséquent sur leur relation avec leurs clients, en positionnant le porte-monnaie mobile comme le premier « interlocuteur » auquel, potentiellement, ils s'adresseraient non seulement pour consulter l'état de leurs comptes mais aussi pour obtenir des conseils…
Surtout, la mise en place d'un socle d'accès aux données accumulées sur l'iPhone (encore une fois, un peu comme ce qu'autorise le kit HealthKit pour la santé) pourrait stimuler, outre ce que le fabricant concevrait lui-même, une extraordinaire créativité en matière d'éducation financière, d'outils d'accompagnement à l'adoption de meilleurs comportements avec l'argent, d'assistance à l'épargne ou au remboursement de dettes… favorisant, à son tour, la démocratisation de ce genre de solutions.
Nous n'en sommes certes pas encore là mais une telle évolution n'a rien d'utopique. En fait, elle est beaucoup plus réaliste que l'éventualité de création d'une banque par Apple, avec laquelle aiment se faire peur les acteurs en place, et elle aurait un effet tout aussi conséquent sur leur relation avec leurs clients, en positionnant le porte-monnaie mobile comme le premier « interlocuteur » auquel, potentiellement, ils s'adresseraient non seulement pour consulter l'état de leurs comptes mais aussi pour obtenir des conseils…
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