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C'est pas mon idée !

samedi 2 février 2019

Behaviour diffuse les bonnes pratiques du jeu

Behaviour
Croisée en marge du Paris FinTech Forum 2019, la Montréalaise Behaviour n'est ni tout à fait une startup, avec ses 27 ans d'existence, ni vraiment une représentante de la FinTech. Mais elle propose aux institutions financières de mettre à leur service son expérience du jeu vidéo, afin de renforcer l'engagement et la fidélité de leurs clients.

Il y a très longtemps (en 2011 !), je me faisais déjà l'écho dans ces colonnes des propos d'un analyste de Gartner, lui-même ancien développeur de jeux, évoquant les extraordinaires opportunités que pouvait offrir l'adoption des pratiques de ce secteur dans la conception d'applications d'entreprises. Il soulignait en effet la capacité des professionnels qui y œuvrent à créer des interfaces graphiques et autres mécanismes capables d'attirer puis retenir l'attention des consommateurs, jusqu'à les inciter à payer.

Les responsables de projets qui adhèrent à l'idée mais qui, jusqu'à maintenant, ne savaient pas à qui s'adresser ont désormais une ressource à leur disposition. La division « solutions d'affaires » de Behaviour – un des plus importants studios de production de jeux indépendants nord-américains, fort d'une équipe de 450 collaborateurs – leur propose sa méthodologie de « game design thinking », aussi bien lorsqu'ils envisagent d'introduire des fonctions de ludification dans leurs applications que, plus généralement, pour définir des parcours utilisateurs intuitifs et performants.

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La jeune société propose à ses clients, parmi lesquels figurent deux institutions financières québécoises, Desjardins et La Capitale, de mettre à profit son expertise en matière de comportements face au jeu et les éléments qui déterminent le succès de ses logiciels pour, par exemple, rendre des programmes de formation plus efficaces, créer de nouvelles sources de revenus, redéfinir les modèles d'interaction avec les clients, voire appréhender différemment une démarche de transformation de l'organisation.

Les banques sont encore trop nombreuses à improviser des tentatives d'ajout de touche ludique au sein de leurs outils web et mobiles, alors que, au même titre que dans la relation à l'argent, il est indispensable de s'appuyer sur une compréhension intime des ressorts psychologiques humains pour espérer en retirer des bénéfices concrets (pour l'entreprise ou l'utilisateur, incidemment). Le recours à un spécialiste tel que Behaviour est une manière simple et élégante d'éviter ce défaut courant. Et, une fois le premier pas franchi, pourquoi ne pas essayer une mise en œuvre dans d'autres types de projets ?

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